Lemniscate – Zemmour Ballet
À propos
Le tarot est un jeu ésotérique datant des temps d’antan. L’humanité est forgée dans les mythes que nous construisons. Les grands textes fondateurs de l’humanité sont autant de poésies que de découvertes à chaque renaissance de l’humanité. En étudiant le tarot, Nicolas découvre des chemins intérieurs qui guident l’humain dans tout le chemin d’une vie. Tel un voyage initiatique, cette nouvelle création sera le point de départ d’une série de spectacles sur nos arcanes et notre humanité à travers le temps.
Note d’intention
Nicolas réalise que le monde va vers une sur-robotisation et s’éloigne de l’humanité. À travers cette création il souhaite nouer son art de la danse avec l’humain, le sensible tellement mis de côté surtout dans cette année de pandémie. Il souhaite offrir une création pleine d’amour et de partage tout en signalant la solitude et la responsabilité et notre condition d’être condamné à être libre dans un monde tellement étranger.
Distribution
Chorégraphie:
Nicolas Zemmour
Interprétation:
Amandine Garrido
Elise Legrand
Nicolas Zemmour
Conseiller Conceptuel:
Marc Berger
Décors, Costumes, Lumières: ZemmourBallet
Musique: Diffusion CFAK
Ce que danser veut dire pour Nicolas
Pour Nicolas Zemmour, la danse est un lieu essentiel d’« émotion », un mot qui prend une valeur toute particulière pour lui. Il en revient aux origines du mot : ex-motion, ce qui est en-dehors du mouvement, en dehors et au-delà du temps et de l’espace parcourus et déployés que suppose toute danse. C’est-à- dire que l’arpentage du temps et de l’espace doit mener ailleurs, au-delà d’un récit, au-delà d’un sens, au-delà d’une compréhension- explication rationnelle, dans une sorte de bulle de poésie. Concrètement, lui, il imagine, travaille et interroge des concepts, mais son rôle n’est pas d’en imposer les réalités, les points de vue et les leçons à ses spectateurs. Lors de sa phase créative, il se laisse aller à une phase de délire, de déclinaison, de libres associations qui l’emmènent ailleurs. Il transcende tout cela dans sa danse, il l’infuse, grâce à son corps-outil, il le « transe- met », désireux d’installer son public dans un état second, intensément réceptif. Pour cela, il exige de ses danseurs une extrême perfection technique – l’extra- ordinaire doit aller de soi – libérée des pesanteurs de la gravité.