Le budget dévoilé par le ministre des Finances jeudi 25 mars étale ses dépenses jusqu’en 2025-2026 et prévoit un investissement supplémentaire de 392 M$ sur 6 ans pour la culture.
Trois grands axes guideront les investissements du gouvernement provincial pour la relance culturelle:
Promouvoir la culture: 214 M$
Valoriser le patrimoine culturel: 74 M$
Défendre et renforcer le statut du français comme langue officielle et langue commune du Québec: 103,6 M$
À l’intérieur de l’enveloppe dédiée à Promouvoir la culture, on distingue un montant de 147 M$ destiné à bonifier le Plan de relance économique du milieu culturel (annoncé en juin 2020 et doté de 400 M$). Ces 147 M$ se répartissent sur les exercices budgétaires 2020-2021 (47 M$) et 2021-2022 (100 M$) du ministère de la Culture et des Communications (MCC):
60 M$ pour la mesure particulière relative à la diffusion de spectacles québécois
28,9 M$ pour poursuivre le programme Aide temporaire dans le secteur audiovisuel
33,6 M$ pour allouer une aide additionnelle aux organismes et aux artisans culturels
14 M$ pour promouvoir et soutenir la mise en œuvre d’initiatives culturelles
10,5 M$ pour appuyer l’ambition numérique du milieu culturel québécois
Le budget de l’ensemble des dépenses consolidées du ministère de la Culture et des Communications demeure à 1,4 G$. Quant aux 100 M$ prévus au Plan de relance économique du milieu culturel pour 2021-2022 (qui s’ajoutent au budget de dépenses du portefeuille du MCC de 857,3 M$), ils seraient ventilés ainsi[1]:
41 M$ pour le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)
54 M$ pour la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC)
5 M$ pour la Société de télédiffusion du Québec
Le CALQ se voit ainsi doté de 136,6 M$ auxquels s’ajouterait le montant de 41 M$, soit un budget global porté à 178 M$. La ministre de la Culture et des Communications prévoit de faire des annonces dans les prochaines semaines qui viendront préciser les affectations financières. À suivre.
Avec la pandémie, la préparation des impôts risque d’être plus complexe que les années précédentes. C’est pourquoi le RQD vous propose quelques ressources pour vous aider à y voir un peu plus clair.
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Au début du mois de mars, Habo et Lepointdevente.com ont publié les résultats de la 2e édition du Baromètre divertissement. Cette étude cerne l’état d’esprit des Québécois en matière de participation aux activités culturelles en temps de pandémie et tente de répondre à trois questions primordiales: est-ce que les Québécois souhaitent encore participer à ce type d’activités, quelles sont les mesures qui peuvent les rassurer et les événements en ligne sont-ils là pour rester?
Les Québécois sont-ils prêts à revenir en salle?
Au cours de la dernière année, la perception de manque a significativement augmenté pour l’ensemble des activités de divertissement, incluant les spectacles en salle. Si 27% des répondants sont prêts à retourner en salle dès que possible, la majorité d’entre eux (65%) souhaite cependant attendre l’atteinte d’une immunité collective. À l’autre bout du spectre, 7% des personnes interrogées souhaitent attendre la fin de la pandémie pour assister à un spectacle de danse et moins de 1% affirme ne plus jamais vouloir revenir dans une salle de spectacle ou un restaurant.
L’inquiétude première: la densité de spectateurs
Avec la deuxième vague, l’inquiétude des consommateurs québécois n’a pas augmenté. À titre d’exemple, 20% des répondants étaient très inquiets d’assister à un spectacle de danse en février 2021, contre 28% en avril 2020.
L’étude a interrogé les participants sur les mesures ayant une influence significative sur leur confort à assister à un spectacle. C’est le nombre de spectateurs qui pèse le plus dans la balance. En effet, 57% des répondants ont indiqué que ce facteur influence beaucoup leur degré de conforts, contre seulement 9% pour qui cela n’a que peu d’importance et 12%, pas du tout. Les mesures de distanciation sont également significatives pour près de la moitié des répondants.
Pour encourager la reprise, la possibilité de se faire rembourser les billets de spectacle est la disposition qui influencerait le plus les intentions de retour (52%), suivi de l’obligation du port du masque (38%).
Les événements en ligne, une alternative populaire mais temporaire
Au Québec, 58% des consommateurs de divertissement ont assisté à des événements numériques depuis le début de la pandémie, une croissance de 75%! Cependant, 76% estiment que ces représentations en ligne ne peuvent pas remplacer le plaisir d’y assister en personne.
Cette étude révèle également que seuls 13% des répondants se disent ouvert à payer pour ce type de contenu. D’autre part, le prix moyen psychologiquement acceptable pour assister à un spectacle virtuel de danse se situe autour de 23$.
En somme, cette étude dresse le portrait d’un Québec qui a l’envie de retourner dans les salles de spectacles, advenant la mise en place de certaines mesures de mitigation. Après un an de mise sur pause de la culture et à la veille d’un déconfinement des arts de la scène, ces constats tombent à point nommé et nous donnent la mesure du travail à faire pour convaincre les plus réticents à revenir dans nos salles de spectacles.
Il existe de nombreux programmes et lieux de résidences accessibles aux artistes de la danse partout au Québec. Ils offrent aux interprètes et aux chorégraphes un moment privilégié de la création chorégraphique: du temps et de l’espace afin de s’adonner à la recherche, au questionnement d’une pratique, au développement ou à l’élaboration d’une œuvre à venir. Ces espaces existent grâce à ceux et celles qui les coordonnent, mais aussi grâce aux heureux qui écrivent leurs expériences entre ces murs.
S’inscrire dans la communauté
Au Théâtre Hector-Charland, diffuseur pluridisciplinaire situé à l’Assomption, cela fait une vingtaine d’années que la danse occupe une place de choix. Pour la petite histoire, la première résidence en danse reçue a été celle du chorégraphe québécois Jean-Pierre Perreault pour Les années de pèlerinage en 1996.
Le soutien à la création est donc une mission qui remonte à loin. «On veut se coller au mode créatif de l’artiste dès le départ pour mieux comprendre son univers et mieux l’accompagner si on souhaite diffuser son travail», explique Annie-Claude Coutu Geoffroy, coordonnatrice du volet danse de l’organisme.
Pour l’ancienne interprète, les résidences artistiques servent à bâtir une relation de proximité avec la communauté. Cela passe, entre autres, par des partenariats avec des lieux culturels grâce au réseau tentaculaire du Pôle de la danse. Il ne sera donc pas étonnant de voir des projets prendre place à différentes étapes de création au Centre d’art Diane-Dufresne de Repentigny ou au Musée d’art de Joliette, par exemple.
«Comme le développement des publics pour la danse demeure un enjeu important en région, les résidences nous permettent d’aller à la rencontre de nos publics autrement, précise Annie-Claude. Nous préparons le terrain pour les amener en salle par la suite et contribuons à développer leurs goûts et à affiner leurs connaissances de multiples univers artistiques.» C’est également une occasion pour les artistes de mieux comprendre les réalités régionales, selon elle.
Actuellement, les résidences durent environ une semaine, mais l’objectif, dans les prochaines années, serait d’avoir des résidences de plus longue durée, d’où la construction de la Maison Jacques-Parizeau qui est exclusivement un lieu d’hébergement à proximité de salles de répétition. «Les artistes vont demeurer plus longtemps sur le territoire, ils vont pouvoir s’installer dans la communauté et échanger avec les citoyens, c’est très important pour nous.»
Avec la création en 2018 de l’Annexe-A, la chorégraphe Audrée Juteau souhaitait remplir un vide dans sa région natale, l’Abitibi-Témiscamingue, qu’elle a retrouvé après des années à Montréal. «Je trouvais qu’il manquait des lieux de résidences pour la danse en dehors des grands centres urbains, dit-elle. Je trouvais excitant et inspirant de pouvoir y vivre avec un tel projet et y accueillir des artistes.»
C’est ainsi qu’elle s’est procuré un terrain dans la ville de Rouyn-Noranda, au bord de la Baie Caron, où elle a transformé un ancien garage en studio. «Un tel projet nécessite beaucoup de dévouement personnel et de don de soi pour voir le jour, car il n’y avait aucun financement public auquel je pouvais appliquer pour partir un lieu de résidence, raconte-t-elle. Un sociofinancement, l’aide manuelle de la famille ainsi que des dons d’organismes ont permis de construire ce lieu.»
À défaut d’avoir accès à d’autres lieux d’hébergements, les artistes sont accueillis directement chez la chorégraphe, ce qui crée des moments de convivialité, admet-elle, dans un monde sans pandémie. Après un an d’activités, l’organisme est éligible à des subventions pour soutenir son fonctionnement et son programme de résidences, mais l’octroi de ce financement reste très précaire et incertain selon Audrée Juteau.
Forte de son expérience comme interprète, Audrée Juteau parle en connaissance de cause lorsqu’elle souligne l’importance des résidences pour les créateurs et créatrices comme pour le milieu professionnel. «Elles permettent de sortir de son quotidien pour plonger dans la création différemment en plus d’aller à la rencontre d’autres publics, de communautés et de territoires», précise-t-elle. Pour la chorégraphe, il s’agit d’une expérience beaucoup plus profonde que celle plus éphémère de la tournée par exemple.
La naissance d’une compagnie
La gratitude fait frémir la voix du chorégraphe français Nicolas Zemmour lorsqu’il parle de son expérience de résidence au Centre des arts de la scène Jean-Besré (CASJB) qu’il a obtenu à la fin 2019, quelques mois après son arrivée en sol québécois. Cette résidence annuelle, initialement prévue pour 2020, a été rallongée d’une année supplémentaire en raison de la pandémie.
Il jouit entièrement du lieu, de ses différentes infrastructures, de ses studios de répétitions comme de production et d’une équipe qui l’accompagne dans la logistique, la production et la création de ses projets. «Ça a été un avantage humain pour moi, j’apprends à connaitre les Québécois, les us et coutumes d’ici, à me développer dans un monde québécois et canadien qui est complètement différent de l’Europe, confie Nicolas Zemmour. En plus, c’est pluridisciplinaire, donc je rencontre des artistes de tous horizons, c’est magique.»
En plus des créations qui sont sur la table, le chorégraphe et enseignant a profité de ce tremplin pour perfectionner les bases de sa compagnie ZemmourBallet, dans la région de l’Estrie. «Le type de résidence qu’offre le CASJB est fondamental pour lancer un artiste. Ça m’a vraiment permis d’implanter ma compagnie, parce que c’est en arpentant les couloirs qu’on fait des rencontres, qu’on apprend et pas en ayant des courts séjours ici et là.»
Celui qui se considère comme un habitant du CASJB ne désire plus partir et caresse l’idée d’être une compagnie permanente de l’organisme. «Sans le CASJB, je ne serais pas là, j’aurais eu beau avoir toute la volonté du monde, ça n’aurait pas été possible.»
C’est dans le charmant espace culturel Salon58, fondé par l’artiste Priscilla Guy à Marsoui en Gaspésie, que l’interprète Karla Étienne a vécu un moment d’arrêt pour lequel elle exprime une grande reconnaissance. Cette résidence libre a été l’occasion pour de l’introspection, de la recherche et une forme de réappropriation.
«J’y suis vraiment allée pour réfléchir à ma démarche artistique, sur ce que je fais comme interprète et comment retrouver ma voie, déclare Karla Étienne. Ça fait des années que je danse avec la compagnie Nyata Nyata. L’approche de Zab Maboungou m’est très chère et je l’honore. J’en ai profité pour repenser où je me trouvais dans tout cela.»
Le dépaysement a été marquant pour l’artiste qui, au sein de la nature grandiose, s’est ouverte «cœur et corps» à travers la course, la danse in situ et une présentation devant public sur Zoom. «Je dois souligner que la résidence au Salon58 se distingue parce qu’elle est rémunérée, donc non seulement les artistes ont le temps, l’espace, la quiétude, mais en plus une paix financière qui est très appréciable. Sans compter qu’on est logés et nourris. C’est littéralement un cadeau de la vie.»
Pour Karla Étienne, les résidences permettent de s’intéresser à des questions exacerbées par la pandémie comme le souhait de «casser le rythme néolibéral dans l’art», de cultiver un temps lent pour la création.
Les échanges avec le public, en dehors du canevas des représentations d’œuvres terminées, est aussi un enjeu important. «Le milieu compte beaucoup sur ces espaces pour relancer les dialogues et multiplier les occasions de rencontres. La présentation formelle de spectacles demeurera, il reste que les artistes ont peut-être aussi envie de miser sur la qualité de la rencontre, avance-t-elle. Les résidences sont peut-être une réponse à ça. Un moyen pour que les artistes continuent de penser qu’ils ont une voix. Un moyen pour que le public puisse cultiver un rapport intime à l’art.»
Depuis les annonces du 16 mars, le ministère de la Culture et des Communications (MCC) a apporté certaines précisions sur les activités en zones rouge et orange.
En zone rouge, le port du masque d’intervention est obligatoire en tout temps pour les élèves du primaire et du secondaire lors des activités réalisées à l’intérieur de l’institution visitée.
En zone orange, les sorties scolaires se distinguent alors des règles en classe ou dans les auditorium scolaires. Ainsi, le port du couvre-visage pour tous les élèves du primaire en zone orange est obligatoire lors des sorties scolaires à l’intérieur des institutions visitées.
Enfin, plusieurs bulles-classes d’une même école ou d’écoles différentes peuvent se trouver dans une même salle, dans la mesure où les mesures sanitaires sont respectées (distance, port du masque, etc.)
Salles de spectacles
Pour l’instant, il n’y a pas de guide spécifique dédié aux mesures que les salles doivent respecter afin d’ouvrir. Cependant, les précisions suivantes ont été données:
Les salles où sont présentés les arts de la scène, y compris les lieux de diffusion, doivent respecter ces consignes:
un maximum de 250 personnes peuvent faire partie de l’assistance dans chaque salle;
toute personne du public doit demeurer assise à sa place;
le couvre-visage porté par le public doit être un masque de procédure et être conservé en tout temps, sous réserve des exception prévues;
les personnes qui retirent momentanément leur masque de procédure pour boire ou manger doivent rester silencieuses.
Également :
La distance de 1,5 mètre se calcule de tête à tête. Dans les salles où les places sont fixes, la distance est calculée de façon latérale, à 180 degrés (salles à l’italienne). Il n’est pas impératif de laisser une rangée libre derrière, dans la mesure où la distance est respectée, en prévoyant des diagonales au besoin.
Pour les salles où les places sont délimitées au sol, la distance de 1,5 m est calculée dans les deux sens, à 360 degrés.
Rappelons que les spectateurs doivent porter en tout temps un masque de procédure, sauf quand ils mangent et boivent en zone orange, et qu’ils doivent demeurer silencieux.
Bars-spectacles
Les bars-spectacles en zone orange (et en zone rouge à compter du 26 mars), peuvent présenter des spectacles s’ils ne servent pas d’alcool.
En zone orange, si le bar détient les permis nécessaires et veut présenter un spectacle avec service de restauration, l’alcool ne pourra être servi qu’avec des aliments pendant la portion «restauration» de la soirée, et les règles suivantes s’appliqueront:
les deux activités ne pourront se tenir en même temps;
les règles des restaurants s’appliqueront durant le repas (réservation, registre, preuve de résidence, port du masque/couvre-visage durant les déplacements dans le restaurant, 2 m entre les tables, etc.);
les règles des salles de spectacles s’appliqueront durant la représentation (port du masque de procédure/les gens doivent rester assis à leur place/distanciation physique, etc.).
Pour toute question concernant les mesures gouvernementales et sanitaires, écrivez-nous à info@quebecdanse.org.
Le gouvernement du Québec a annoncé des assouplissements des mesures sanitaires en zone rouge permettant aux salles de spectacles de rouvrir leurs portes! À compter du 26 mars prochain, les salles de spectacles pourront accueillir jusqu’à 250 spectateurs en leur attribuant des sièges assignés. Ces spectateurs devront être à une distance de 1,5 mètre et porter le couvre-visage en tout temps. Il sera possible pour les personnes d’une même «bulle» d’assister ensemble à une représentation.
Professionnels des arts, étudiants ou clubs de loisirs auront désormais la possibilité de présenter des spectacles, toujours dans le respect des normes sanitaires établies.
Dans une rencontre à laquelle a participé aujourd’hui le Regroupement québécois de la danse (RQD), la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a rappelé aux regroupements des arts de la scène qu’il sera primordial que les spectacles présentés soient «COVID-proof». Elle a également souligné l’importance de bien préparer les ouvertures et conseillé aux salles de spectacles qui pourraient ne pas être prêtes au 26 mars de prendre le temps de bien mettre en place les procédures nécessaires à la réouverture.
Les restaurants et les bars demeurant fermés en zone rouge, il ne sera pas possible de faire de représentations en ces lieux jusqu’à nouvel ordre.
Autre élément à souligner: le couvre-feu sera repoussé à 21h30 dès le 17 mars. Les travailleurs culturels et les artistes pourront toujours se déplacer pendant le couvre-feu s’ils détiennent une attestation (la procédure quant aux attestations demeure la même).
Le gouvernement annonce également la reprise des sorties scolaires. Plus de détails sont à venir sur ce sujet.
Finalement, la ministre de la Culture et des Communications a encouragé la vaccination des citoyens québécois dans la perspective d’atteindre l’immunité communautaire et ainsi de nous préserver de nouvelles fermetures des lieux de diffusion.
Pour toute question concernant les mesures gouvernementales et sanitaires, écrivez-nous à info@quebecdanse.org.
Montréal, 16 mars 2021 – Le Groupe de travail sur la fréquentation des arts de la scène (GTFAS), qui réunit depuis 2014 une douzaine d’organisations œuvrant dans tous les domaines du secteur des arts vivants, se réjouit de l’annonce de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, lui octroyant une somme de 1,16 million $ pour la mise en place d’une vaste campagne de promotion des arts de la scène.
Piloté par l’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles – RIDEAU, le projet, soutenu par le ministère de la Culture et des Communications via le Secrétariat à la promotion de la culture québécoise, vise à rebâtir la confiance du public et à lui redonner le goût d’assister à des spectacles des arts de la scène. Il prendra la forme d’une campagne nationale multiplateforme, en plus d’être décliné sur une base disciplinaire et régionale. Le mandat de conception et de production de cette campagne, qui sera dévoilée plus tard cette année, a été octroyé à l’agence de communication Upperkut.
«Les beaux jours sont à nos portes et la situation actuelle laisse présager une victoire imminente contre la COVID-19. Cette victoire, elle est collective et les arts vivants sont un moyen extraordinaire de fêter une liberté peu à peu retrouvée. C’est le message que nous souhaitons passer.», de déclarer Julie-Anne Richard, directrice générale de RIDEAU.
À PROPOS DU GTFAS
Le GTFAS réunit des représentants d’importants réseaux de diffusion, d’artistes et de producteurs au Québec, de toutes les disciplines des arts de la scène, pour un dialogue constructif, dans le respect des diverses disciplines et réalités de chacun. Le GTFAS se veut un lieu d’échanges, de réflexion, de veille et de planification pour valoriser et stimuler la fréquentation des arts de la scène.
Les 12 organismes suivants en font partie : Association des diffuseurs spécialisés en théâtre (ADST) Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) Association professionnelle des diffuseurs de spectacles – RIDEAU Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) Conseil québécois de la musique (CQM) Conseil québécois du théâtre (CQT) Coup de cœur francophone En piste – Regroupement national des arts du cirque La danse sur les routes du Québec Les Voyagements – Théâtre de création en tournée Regroupement québécois de la danse (RQD) Théâtres Unis Enfance Jeunesse (TUEJ)
Lors d’un point de presse tenu vendredi 12 mars, la ministre responsable des Sports et des Loisirs, Isabelle Charest, et le Dr Richard Massé, conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique, annonçaient une reprise graduelle des activités sportives et de loisirs à compter des 15 et 26 mars. Cette reprise a une incidence sur le secteur de la danse, car les mesures applicables concernent les studios de danse et visent également les activités de loisirs culturels comme la danse, la musique ou le théâtre.
Voici les principales mesures annoncées:
L’ensemble de la population pourra désormais participer à des activités organisées en respectant les directives de la Santé publique propres au palier d’alerte de sa région.
La distanciation physique de deux mètres devra être respectée en tout temps, peu importe le type d’activité et la région dans laquelle elle est pratiquée.
La pratique de toute activité de loisir et de sport de groupe à l’intérieur doit être obligatoirement encadrée par une personne responsable du respect des mesures sanitaires en vigueur. Si l’activité est organisée par une association ou un club, les mesures appliquées doivent respecter le protocole de reprise des activités de la fédération ou de l’organisme concerné.
Aucun match interéquipes ou interécoles ni compétition ne sont permis.
Les activités, extérieures ou intérieures, doivent se dérouler sans spectateurs.
L’ensemble des activités devra se dérouler sans contact physique.
Ces règles sont désormais les mêmes pour le milieu civil et scolaire.
Ces nouvelles mesures seront en vigueur à compter du 26 mars. Un guide d’encadrement de la pratique pour les périodes avant et après les activités de loisir et de sport sera publié sous peu.
Zones rouge et orange
Toutes les installations intérieures seront ouvertes, dont les centres de conditionnement physique.
Zone rouge
Les entraînements pratiqués en solo, en dyade ou entre occupants d’une même résidence privée seront permis à compter du 26 mars.
Dans les centres d’entraînement, la tenue d’un registre d’entraînement sera obligatoire.
Les personnes résidant en zone rouge pourront également poursuivre la pratique d’une activité sportive ou de loisir extérieure avec un groupe d’un maximum de huit personnes ou entre occupants d’une même résidence privée.
Les activités parascolaires seront permises en groupe-classe stable dès le 15 mars.
Zone orange
La limite du nombre de personnes pouvant participer à une même activité sportive extérieure est augmentée à 12.
Un maximum de huit personnes pourra désormais participer à une activité organisée à l’intérieur.
Les salles d’entraînement et les autres plateaux sportifs intérieurs sont ouverts.
Dès le 26 mars, il sera possible de fréquenter ces installations en groupe de huit personnes dans le contexte d’un cours ou d’une activité encadrée.
Dès le 15 mars, les activités parascolaires de même que les sorties scolaires seront permises en groupe-classe stable.
Un allègement supplémentaire entrera en vigueur le 26 mars pour que les élèves de groupes-classes stables différents puissent participer à des activités parascolaires intra-école, sans contact.
Les règles s’appliquant pour les activités parascolaires seront les mêmes que pour les autres activités, soit un maximum de douze élèves pour les activités extérieures et de huit élèves pour les activités pratiquées à l’intérieur.
Le comité Arts de la scène/Diffusion, coordonné par le ministère de la Culture et des Communications (MCC) et dont est membre le RQD, s’est rencontré le 4 mars. La ministre Nathalie Roy a informé les membres de l’annonce imminente d’un plan de déconfinement progressif assorti de mesures d’assouplissement pour le secteur des arts de la scène.
En effet, lors de sa conférence de presse hebdomadaire tenue le 3 mars où le premier ministre annonçait le passage en zone orange de nouvelles régions (Capitale Nationale, Chaudière-Appalaches, Mauricie, Centre-du-Québec et Estrie), ce dernier a mis l’accent sur une prochaine déclaration quant à la réouverture des salles de spectacles. Madame Roy a donc confirmé aux membres du comité que monsieur Legault devrait communiquer, dans la semaine du 8 mars, un plan de déconfinement progressif pour les arts de la scène. Cette décision gouvernementale se conjugue avec la volonté que cette reprise des activités artistiques et culturelles se fasse de manière pérenne. Le gouvernement souhaite offrir une latitude d’un mois afin que chaque lieu de diffusion puisse se préparer adéquatement. Il est ainsi envisagé une ouverture des salles de spectacles début avril. Cependant, une ombre plane sur ce plan, soit l’évolution de la pandémie avec les nouveaux variants, notamment dans les zones rouges.
Autre information d’importance formulée par le premier ministre: à partir du 15 mars les activités parascolaires avec sorties pourront reprendre, et ce, à l’échelle du Québec, quelle que soit la zone. Toutefois, l’équipe du MCC devra confirmer au comité que les sorties scolaires en milieu culturel (musées et salles de spectacles) sont bien incluses dans ces activités parascolaires permises. Cette autorisation fera l’objet d’un prochain décret ou d’un arrêté ministériel.
Madame Roy a également précisé que les mesures et programmes efficients mis en place jusqu’à présent, dont la mesure particulière à la diffusion de spectacles (mesure de compensation aux pertes de revenus de billetterie) ont toutes chances d’être reconduits après le 31 mars. Cette information sera confirmée lors du dépôt du budget provincial, soit d’ici quelques semaines. La ministre s’est montrée rassurante quant à la souplesse apportée par les équipes du MCC, du CALQ et de la SODEC pour l’adaptation de la mesure de billetterie, notamment pour la prise en compte de la prévisibilité nécessaire à l’ouverture des salles. À cet effet, les membres du Groupe de travail sur la fréquentation des arts de la scène (GTFAS), dont fait partie le RQD, ont une séance de travail prévue le 8 mars avec le CALQ et la SODEC sur les améliorations nécessaires à apporter à cette mesure. Par la suite, le CALQ fera une annonce publique des changements apportés.
Les modalités d’accueil du public dans les salles de spectacles situées dans les zones orange ont été validées :
– capacité maximale de 250 personnes
– 1,5 m de distanciation entre chaque personne ou chaque bulle
– pas de siège fixe
– les spectateurs doivent rester à leur place durant toute la représentation
L’enjeu des salles de spectacles opérant avec un bar a été soulevé. Pour le moment, les bars des salles doivent rester fermés. Le MCC mesure bien la perte de revenus autonomes que subissent ces salles et sensibilise actuellement le gouvernement et la Santé publique pour d’éventuelles mesures correctives.
En conclusion, la ministre soulignait un investissement de 1,2 M$ pour une campagne promotionnelle des arts de la scène auprès du grand public. Une campagne nationale va également s’orchestrer pour promouvoir tous les secteurs culturels dès que le déconfinement général se produira. Madame Roy a réaffirmé sa volonté de protéger l’ensemble des écosystèmes artistiques et culturels et de favoriser la circulation des œuvres à l’international dès la fin de la pandémie.
Mobilisé pour questionner la réouverture des salles de spectacles en regard du feu vert donné aux cinémas, le RQD a participé à deux rencontres avec des représentants du ministère de la Culture et des Communications (MCC) le 19 février. Perspectives de réouverture, paramètres décisionnels, délais d’ouverture des salles et mesures de soutien ont été abordés.
Regroupant la quarantaine d’organismes du comité sectoriel Arts de la scène/Diffusion, la première rencontre s’est déroulée sous l’égide de la sous-ministre Marie Gendron et du sous-ministre adjoint aux Politiques et sociétés d’État Ian Morissette, en présence de Sophie Magnan, de la direction des Politiques et de la prospective. La seconde réunissait les 12 membres du Groupe de travail sur la fréquentation des arts de la scène (GTFAS) et s’est tenue avec la ministre Nathalie Roy et son chef de cabinet Sandy Boutin. Dans les deux cas, ouverture et transparence ont guidé les échanges et les représentants du ministère ont démontré une bonne compréhension des réalités spécifiques et très diverses du secteur ainsi que des enjeux de la réouverture des salles.
À l’instar des entrevues qu’elle a données ces derniers jours dans différents médias, la ministre a affirmé son désir de procéder à une ouverture des salles qui soit définitive plutôt que de «jouer au yoyo», soucieuse de minimiser les impacts de changements successifs sur les structures organisationnelles et sur le moral des troupes.
Perspectives de réouverture
Le décret concernant la fermeture des salles de spectacles prenant fin le 8 mars, au retour de la semaine de relâche, des annonces pourraient être faites pour le passage à l’orange des zones rouges et, du même coup, une réouverture des salles de spectacle à la grandeur du Québec. La satisfaction de ces espoirs, que nous nourrissons tous, dépendra de trois paramètres décisionnels:
Une baisse significative du nombre d’hospitalisations;
Le degré de propagation des variants;
La résistance vérifiée des vaccins aux variants.
D’ici à ce que ces conditions soient réunies, le couvre-feu apparaissant comme la mesure la plus efficace pour «aplatir la courbe», il semble illusoire d’espérer voir les éventuels détenteurs de billets de spectacle se voir octroyer le droit de circuler après 20h.
Ainsi, on peut caresser l’espoir d’une réouverture prochaine des salles, tout en restant conscient que ces annonces n’arriveront pas avant plusieurs semaines. Et sachant que la fenêtre de prévisibilité offerte par la DGSP est de trois semaines, on peut imaginer que si la grande nouvelle ne nous était pas annoncée le 8 mars, elle ne le serait probablement pas avant la fin mars.
Délais d’ouverture et mesures de soutien
Bien que certains diffuseurs se disent prêts à rouvrir leurs lieux du jour au lendemain, la plupart d’entre eux témoignent d’un besoin de deux à quatre semaines pour, notamment, remobiliser les artistes programmés (des pigistes ayant pu notamment accepter d’autres contrats entre temps), assurer la promotion des spectacles et la vente de billets. À ce titre, le MCC semble fixé sur un délai de trois semaines entre un feu vert officiel donné aux arts de la scène et la réouverture effective des salles.
Pour ne pénaliser personne dans cette phase de reprise, les membres du GTFAS, dont font partie le RQD et La danse sur les routes du Québec, demandent une souplesse dans les mesures d’accompagnement des diffuseurs pour que tout un chacun puisse reprendre à son rythme. Le MCC s’est montré sensible à leurs arguments et s’est fait rassurant sur l’annonce à venir de mesures pour mieux accompagner le secteur. À suivre…
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