2019-05-07
 
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Sondage: Comment prenez-vous le virage numérique?

100Lux lance un lexique de la danse urbaine

Les battles, le bounce et le commando n’auront plus de secret pour vous avec ce nouveau lexique recensant les termes couramment employés en danse urbaine! Riche et instructif, il vous apprendra où est né le Breaking, de quoi le Hip Hop est inspiré ou encore quelles sont les caractéristiques du Locking. Élaborée et validée par des street dancers, cette nouvelle ressource en ligne est en pleine évolution; si vous êtes connaisseur et avez des suggestions ou des ajouts à proposer, vous êtes invités à écrire à 100Lux!

Trajectoire n˚5: Émergence de la danse indienne au Québec

Fin des années 1970. Le Québec se fait de plus en cosmopolite et métissé. La danse professionnelle, alors dominée par le ballet et la danse moderne, s’enrichit d’esthétiques venues d’ailleurs. Tandis que la réputée Mamata Niyogi-Nakra commence à enseigner ses premières classes de Bharata Natyam à Montréal, des artistes québécois comme Richard Tremblay et Benoit Villeneuve enseignent les danses classiques indiennes au retour de voyages initiatiques en Asie. De fascinantes ramifications relient ces pionniers de la danse indienne au Québec. De Montréal à l’Himalaya, en passant par Québec et Delhi, découvrez leurs parcours dans cette trajectoire sans frontière.

► Découvrir la trajectoire

Nouvelle collègue responsable du chantier des relations professionnelles

Le RQD est heureux d’accueillir Valérie Lessard dans son équipe à titre de Chargée de projet pour le chantier des relations professionnelles. Valérie pourra mettre à profit ses différentes expertises en danse dans ce poste qui synthétise son expérience dans le milieu. Travailleuse culturelle, artiste, enseignante et archiviste, elle a fait des études en danse à l’UQAM, en gestion des organismes culturels à HEC et en sciences de l’information à l’Université de Montréal. À l’affût des enjeux concernant la danse, elle en imprègne les cours sur l’histoire de la danse qu’elle donne à l’École de danse contemporaine de Montréal. Nous sommes ravis de pouvoir compter sur son engagement et son enthousiasme à œuvrer pour l’amélioration des relations professionnelles dans le secteur de la danse.

Au RQD, Valérie Lessard sera responsable des dossiers du harcèlement, de l'inclusion, des successions et de la syndicalisation en danse. Elle travaillera sur la production de ressources pédagogiques et coordonnera notamment le comité Inclusion et vivre-ensemble.

Budget fédéral – Les arts manquent à l’appel

Ne cherchez pas le mot «art» dans les 425 pages du budget fédéral 2018, il n’y figure tout simplement pas.

La Coalition canadienne des arts (CCA), dont la directrice générale du RQD vient tout juste de joindre le comité directeur, s’étonne de cette choquante omission. De bonnes idées avaient pourtant été suggérées par la CCA dans la section Arts et culture (pp. 39-44) du Budget fédéral alternatif. Parmi celles-ci, la réclamation d’un accroissement du financement accordé aux Fonds du Canada pour la présentation des arts et pour la formation dans le secteur des arts. Comme le nomme fort bien le communiqué de la CCA, «le gouvernement fédéral a manqué une occasion de reconnaître le rôle que les 650 000 artistes et travailleurs culturels jouent dans notre économie.» Si de bons coups du Budget 2018 liés aux langues officielles, à la réconciliation et au renforcement du multiculturalisme sont à souligner, le travail de représentation de la danse et des arts s’avère plus nécessaire que jamais pour que notre secteur soit considéré à sa juste valeur.

 

Sondage: Comment prenez-vous le virage numérique?

Dites-nous où vous en êtes dans votre usage du numérique. Quelles que soient vos fonctions professionnelles ou votre rôle au sein de votre organisation, répondez à notre sondage d'ici le 19 février. Vous nous aiderez ainsi à dresser un portrait juste des pratiques du numérique dans le milieu de la danse au Québec. Et nous serons à même de mieux soutenir votre développement professionnel!

Un manifeste pour l’avancement des arts autochtones au Québec

«Nous refusons d’être exclus, ignorés, sous-financés, folklorisés, ou mis en marge du monde de l’art et de la société.»

À la veille du dépôt du plan d’action de la Politique culturelle du Québec, près de 90 artistes et organismes autochtones appellent à la reconnaissance de leurs pratiques artistiques et affirment leur droit à l’autodétermination, soit à définir eux-mêmes leurs démarches intellectuelles, culturelles et artistiques. Ils demandent au gouvernement québécois de mettre en place des mesures concrètes incluant un investissement de 20 millions $ répartis sur cinq ans pour permettre le plein développement des arts autochtones tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des réserves. À lire!

Consulter le Manifeste (février 2018)

Lire aussi:

 

 

Des outils pour faire entendre votre voix

«2%! 2%! 2%!» La revendication d’augmenter à 2% la part du budget provincial allouée à la culture résonnait fort en ce 14 février sur la colline parlementaire à Québec. Scandée par près de 300 acteurs du secteur des arts et de la culture, elle a été entendue par la ministre de la Culture et des Communications Marie Montpetit et les élus Jean-François Lisée, Agnès Maltais, Manon Massé et Claire Samson, qui se sont joints à la foule. Le RQD est fier de la mobilisation de la communauté de la danse avec une bonne trentaine de danseurs, directeurs de compagnies, diffuseurs et travailleurs culturels qui brandissaient fièrement ses pancartes.

Les quatre porte-parole de la Coalition, La culture, le cœur du Québec (CCCQ), ont démontré le besoin criant d’une amélioration des conditions socioéconomiques dans nos milieux. Dans l’attente fébrile du dépôt de la nouvelle Politique culturelle et de son plan d’action, l’apport de la culture à la société versus les conditions de vie de ses travailleurs a été clamé. Fabienne Cabado, la directrice générale du RQD, a souligné l’importance de la mobilisation de tous les pans de notre société: artistes, travailleurs culturels, élus, gens d’affaire, citoyens et citoyennes. Pour que la vitalité et la créativité de nos artistes continuent de faire battre le cœur du Québec, la mobilisation individuelle est aussi nécessaire que celle des quelque 45 organismes regroupés au sein de la CCCQ!

Pour défendre la cause de la danse et pour que ses artisans puissent enfin bénéficier de conditions de travail et de pratique décentes, le RQD a préparé pour vous un kit composé d’infographies et de mots-clics à utiliser dans les réseaux sociaux, ainsi qu’une lettre-type à adapter à vos réalités respectives et à envoyer à votre député. Plus nous serons présents sur diverses tribunes, plus nous aurons de chances d’être entendus.

Plein d’articles sur le rassemblement à lire sur notre fil de presse!

 


KIT DE MOBILISATION


Lettre à votre député(e)

Le Regroupement québécois de la danse s’associe à la Coalition La culture, le cœur du Québec pour rencontrer vos députés et solliciter leur appui! Signez et faites suivre la lettre ci-jointe au député de votre circonscription. N’hésitez pas à l’adapter si vous le souhaitez.

Prenez note que tous les députés du Québec ont reçu le texte intégral du Mémoire économique de la CCCQ peu après la conférence de presse de lundi 5 février.


Outils pour les réseaux sociaux


> Infographies
Téléchargez et partagez allègrement sur Facebook et Twitter ces messages du RQD!
N’hésitez pas à relayer également les messages de la page du Regroupement québécois de la danse et de la page de la Coalition La culture, le cœur du Québec.

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> Mots-clics sur Twitter
Insérez les mots-clics déjà utilisés dans le domaine de la culture pour suivre des conversations autour d’un même thème. Vous pouvez les combiner à d’autres, par exemple #danse et #montreal, pour donner une spécificité locale à la conversation. Laissez un espace entre les mots clics. 

#DanseQc – Utilisé par le milieu de la danse
#culturecoeur – Utilisé par la Coalition La culture, le cœur du Québec
#cultureqc  Utilisé entre autres par le Ministère de la Culture
#ArtsQC  Utilisé par le milieu des arts, par le Ministère de la Culture et autres organismes
#patrimoine #quebec  Utilisés par le milieu du patrimoine
#emploiqc #Formation #quebec  Utilisés par le milieu de la formation et de l’emploi
#polCulturelleQC – Utilisé pour la politique culturelle au Québec
 

> Interpelez
Pour identifier une personne ou organisme dans une publication, il suffit d’insérer le signe @ devant l’identifiant Twitter ou Facebook d’une personne ou d’un organisme. Vous créez ainsi un lien vers son profil identifié. Voici une liste d’identifiants à utiliser dans vos publications.

Regroupement québécois de la danse
Twitter et Facebook: @quebecdanse

Marie Montpetit, ministre de la Culture et des Communications 
Facebook: @MontpetitMarie

Ministère de la Culture et des Communications du Québec
Twitter: @MCCQ
Facebook: @mccquebec

François Blais, député de Charlesbourg, ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale
Twitter: @FBlais_CHLB
Facebook: @francois.blais.plq2014

Philippe Couillard, Premier ministre du Québec
Twitter et Facebook: @phcouillard

Emploi Québec
Twitter: @Emploi_Quebec
Facebook: @emploiquebec

Dominique Anglade, ministre de l'Économie
Twitter et Facebook: @DomAnglade

Ministère de l'Éducation
Twitter: @EducationQC
Facebook: @quebeceducation

Pour que le spectacle continue

Le 25 janvier 2018, Jamie Wright et Lük Fleury, coprésidents du RQD, s'interrogeaient dans un éditorial adressé au milieu de la danse: le spectacle doit-il continuer? J'aimerais poursuivre la réflexion en partageant mon point de vue de diffuseur spécialisé en danse contemporaine.

Voici le paragraphe qui m'a amené à réfléchir: «Les danseurs ressentent la pression de continuer de danser, peu importe la douleur ou l’inconfort, parfois pour une rémunération en dessous de la moyenne. Les chorégraphes ressentent la pression des diffuseurs de présenter le «bon» type de spectacle, celui qui plaira à leur public. Les diffuseurs ressentent quant à eux la pression des bailleurs de fonds pour remplir leurs salles. Tout le milieu se retrouve dans un presto, et jamais nous ne disons «non, le spectacle ne doit PAS continuer», du moins, pas dans ces conditions.»

Parlons de responsabilités: plusieurs artistes choisissent (veulent) d'être diffusés dans des grandes salles et doivent répondre aux attentes de la fréquentation du public. Il est entendu que si un/e artiste accepte d'être diffusé/e dans une salle de 600 sièges et plus, et en plus dans un festival, les attentes de succès public suivent. Cela va de soi. Le diffuseur ne peut être tenu seul responsable de ces attentes. Et mettre tous «les diffuseurs» dans le même panier comme si nous avions tous les mêmes mandats, comme si nous travaillions tous avec les mêmes paramètres est un amalgame facile, car c'est loin d'être le cas.

Si un artiste choisit d'être diffusé dans une salle, disons de 250 sièges et moins, on parle encore d'autre chose. Aucun des deux choix (grande salle/petite salle) ne prévaut sur l'autre. Ce sont simplement des choix différents qui amènent des attentes différentes en termes de fréquentation de public et de choix créatifs. Le diffuseur doit déterminer avec le/la chorégraphe les objectifs à atteindre. Ces objectifs ne sont pas toujours liés au nombre de spectateurs dans la salle, mais, la plupart du temps, à la qualité de la production artistique.

En ce qui concerne les bailleurs de fonds, jamais ils n'ont demandé à l'Agora de la danse de remplir les salles. C'est évident que si nous ne rejoignons aucun public, les appuis financiers seraient difficiles à défendre.

Depuis sa fondation, l'Agora de la danse accompagne des artistes dans la durée, les aide à développer leur signature. Jamais nous n’avons demandé de présenter le bon type de spectacle, celui qui plaira au public. Nous croyons qu'offrir une signature singulière amènera les publics à s'intéresser à l’artiste qui la propose. Lors de la construction du Wilder-Espace danse, l'Agora de la danse et Tangente ont tenu à faire construire des salles de différents formats répondant à différentes fonctions afin que les créateurs puissent avoir une plus grande liberté dans leur travail créatif.

Nous manquons tous de financement afin de bien pouvoir répondre aux objectifs que nous désirons atteindre. L'Agora de la danse aimerait présenter plus de spectacles de groupe. Une saison en danse contemporaine doit célébrer la diversité des pratiques en présentant tant des petites formes que des grandes formes, afin de multiplier les regards sur cet art, et qu’il demeure vivant et vibrant. Malheureusement, l'état du financement permet aux créateurs de développer surtout des solos et des duos. Si la tendance se maintient, la nouvelle génération de créateurs en danse n’aura qu’une expertise des petits formats. Cela est très inquiétant. Jusqu'à maintenant, la qualité des productions a toujours été au rendez-vous. Mais pourrons-nous maintenir cette qualité?      

Pour que le spectacle continue, il faut que les montants investis pour la création d’une œuvre soient augmentés. Rapidement, il faut que le budget du CALQ consacré à la création et à la production soit rehaussé afin de permettre un déploiement créatif. Il faut un souffle de vie pour le milieu de la danse. 

D’ici là, il nous faut développer une voix forte et porteuse d’un discours inclusif et rassembleur pour l'ensemble de la collectivité.

 

Francine Bernier
Directrice générale et artistique
Agora de la danse


© Dominique Malaterre

Pour une politique adaptée aux arts et à la culture

Travailler dans les arts et la culture exige une bonne dose de passion et de conviction. Quiconque en a fait son métier sait à quel point les conditions de travail et de pratique sont précaires, à quel point le chemin est difficile. En amont du dévoilement de la nouvelle Politique québécoise de la culture, la Coalition La culture, le cœur du Québec (CCCQ) a pris le taureau par les cornes pour défendre la cause de la création et des ressources humaines du secteur auprès de divers ministères. Comment? En s’adressant à des économistes pour bâtir un argumentaire susceptible de convaincre ceux et celles qui tiennent les cordons de la bourse. Chiffres et graphiques à l’appui, le mémoire économique qu’elle a dévoilé le 5 février 2018 tire des constats inquiétants et formule cinq recommandations pour mieux répondre aux ambitions artistiques et culturelles du Québec.

Une précarité croissante
L’analyse des économistes Pierre-Emmanuel Paradis et Audrey Azoulay révèle que le budget alloué à la culture est en baisse par rapport aux autres secteurs, que le marché de l’emploi chute progressivement et que la rémunération et le temps de travail rémunéré tendent à diminuer depuis une quinzaine d’années. Aujourd’hui, les travailleurs du secteur devant cumuler plusieurs emplois pour subvenir à leurs besoins sont trois fois plus nombreux qu’en 1990. Résultat: les milieux artistiques sont de plus en plus exsangues et le cœur créatif du Québec est menacé.

En effet, cette lente dégradation atteint directement les créateurs et nuit au développement disciplinaire: manque de temps pour la recherche et la création, manque de moyens pour produire et diffuser des grandes formes sur les scènes locales, nationales et internationales, gestion kafkaïenne des horaires des artistes qui cumulent les contrats et les emplois, difficile rétention du personnel, tensions montantes entre les générations et au sein même de la chaîne création-production-diffusion. Les besoins sont criants.

À constats économiques, réponses économiques
S’appuyant sur les constats des économistes Paradis et Azoulay, la CCCQ émet cinq recommandations au gouvernement du Québec: augmenter progressivement le financement public en culture à 2% du budget provincial; valoriser la création artistique; bonifier les incitatifs fiscaux encourageant la philanthropie culturelle; renforcer les collaborations des secteurs publics et privés; encourager l’entrepreneuriat culturel. Globalement, la Coalition attend de la Politique culturelle du Québec, qui devrait sortir en avril, qu’elle nomme des cibles de développement claires et qu’elle soit accompagnée d’investissements significatifs pour permettre la mise en œuvre d’un plan d’action pour les ressources humaines du secteur  – artistes et travailleurs culturels confondus. Qu’elle se donne les moyens d’ériger la culture en un pilier fort de l’économie québécoise.

Membre actif de la Coalition La culture, le cœur du Québec, qui rassemble aujourd’hui 46 organismes de partout au Québec, le Regroupement québécois de la danse participera au rassemblement du 14 février 2018, de 12h30 à 13h30, devant la Colline Parlementaire du Québec, pour appuyer ces revendications.
 

 

Artistes et chorégraphes indépendants: quel est votre financement public?

Pour mieux défendre la nécessité d'une augmentation du financement de la danse auprès des pouvoirs publics, le RQD cherche à documenter le soutien financier qui vous est accordé ou refusé. Que vous soyez membre ou non-membre du RQD, ce court sondage nous aidera à chiffrer les besoins de ceux et celles qui œuvrent sans structure organisationnelle. 16 questions simples, 10 minutes de votre temps pour nous apporter une aide précieuse et nécessaire.