2019-05-07
 
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Un profil de compétences à jour pour la profession de chorégraphe

Lors des Seconds États généraux de la danse d’avril 2009, plus de 200 professionnels réunis à Montréal ont adopté à l’unanimité une recommandation visant à procéder à une actualisation du profil de compétences du chorégraphe en fonction des exigences actuelles de la profession.

Cette recommandation fut inscrite à l’agenda du Plan directeur de la danse professionnelle 2011-2021 au chapitre du déploiement disciplinaire et interpelle le RQD ainsi que le Conseil des ressources humaines en culture (CQRHC). À l’été 2011, CQRHC informait le RQD de l’obtention du financement de la part de la Commission des partenaires du marché du travail.

Pour accompagner le RQD dans l’articulation de la démarche, un comité consultatif, formé de Sylvain Émard, Manon Oligny et Louis Robitaille, a été mis en place. Ce comité a permis de préciser l’objet et la portée du profil de compétences, de dresser un portrait global de l’environnement de travail du chorégraphe et d’identifier un groupe de dix-neuf chorégraphes-experts appelés à participer à l’exercice.

Le groupe d’experts-chorégraphes, accompagné avec brio par Pierre Morin, consultant et facilitateur DACUM, s’est réuni pendant quatre fins de semaine, entre février et avril 2012, afin de traduire en mots les actions qu’ils exécutent dans le cadre de leur profession.

Ces dix-neuf chorégraphes-experts sont : Francine Châteauvert, Sylvie DesrosiersAlain FrancoeurLynda GaudreauFrédérick GravelShawn HounsellEmmanuel JoutheGinette LaurinOlivier LoubryJean-Sébastien LourdaisIsmael MouarakiDominique Porte, Marie-Claude PoulinDavid PressaultPierre-Paul SavoieRoger SinhaCatherine TardifMario Veillette et Monik Vincent.

Le Profil de compétences du chorégraphe comprend onze grands champs de compétences :

A. Définir sa démarche artistique
B. Développer un langage chorégraphique
C. Concevoir une œuvre chorégraphique
D. Fixer un cadre de recherche, de création et de réalisation chorégraphique
E. Choisir l’équipe artistique
F. Réaliser une œuvre chorégraphique
G. Diriger des interprètes
H. Assurer le suivi de l’œuvre chorégraphique
I. Promouvoir son œuvre chorégraphique et sa démarche artistique et gérer sa carrière
J. Gérer un projet artistique
K. Démontrer des compétences personnelles

Par la suite, les chorégraphes ont décrit chaque sous-tâche, actions-clé et compétence personnelle rattachées à ces onze champs de compétences. 

Le profil permet enfin de bien circonscrire tous les aspects du métier de chorégraphe et contribue du même coup à sa pleine reconnaissance. Espérons maintenant, tel qu’il est souhaité dans le Plan directeur, que ce nouveau profil entraîne l’actualisation et la bonification des programmes de formation initiale de niveau supérieur en création chorégraphique suivant les exigences identifiées dans le profil.

En terminant, le RQD a invité la chorégraphe Manon Oligny à présenter le Profil de compétences en quelques mots. Voici ce qu'elle nous écrivait.

Longtemps je me suis demandée si l’acte de création s’enseignait.

En tant que professeure invitée en Création depuis près de quatre ans au Département de danse de l’UQAM, je peux dire qu’il est possible d’enseigner l’écriture chorégraphique et  la composition et de transmettre des outils de création. Il est également possible de stimuler et d’enrichir des élans novateurs en questionnant les rouages intrinsèques d’une proposition chorégraphique.

Le talent n'est pas la seule clé d'une carrière en danse comme chorégraphe. S’il est d’abord une vocation, le métier de chorégraphe requiert beaucoup d’autres compétences et habiletés telles que l’organisation, la persévérance, l’acharnement, le réseautage, etc. Autant de savoir-faire et de savoir-être qui se développent dans la recherche et l’exploration de nouvelles formes, de propositions originales et d’une signature singulière.

Le Profil de compétences du métier de chorégraphe est le fruit du travail de dix-neuf créateurs en danse qui se sont rencontrés à plusieurs reprises pour nommer, analyser et décortiquer tous les aspects inhérents à cette pratique.

Cet outil aura un réel impact sur la profession et en particulier dans le milieu de l'enseignement spécialisé. Il permettra, j’en suis convaincue, de bonifier les programmes de formation initiale et continue en création en plus de mieux faire connaître les défis de cette profession et d'en démystifier les réalités.

Manon Oligny
Directrice artistique et chorégraphe
Cie Manon fait de la danse
Professeure invitée au Département de danse de l'UQAM

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Le Profil de compétences du chorégraphe est disponible en français et en anglais.

Élections municipales 2013 : Quelle vision culturelle pour Montréal?

«Ce qui me frappe ici, c’est l’extraordinaire niveau des talents artistiques dans un contexte où la culture ne semble pas être prise tout à fait au sérieux.» Les propos sont de Bernard Foccroulle, organiste, compositeur, pédagogue et directeur du Festival d’Aix-en-Provence, de passage à Montréal cette semaine. Ce dernier «rêve pour Montréal de politiques plus affirmées dans le domaine culturel.» (Le Devoir, 3 oct.)

Ces propos sont particulièrement d’actualité, en pleine campagne électorale et au lendemain de la présentation publique sur la culture des principaux candidats à la Mairie de Montréal.

C’est à l’invitation de Culture Montréal que l’Équipe Denis Coderre pour Montréal, Marcel Côté, chef de Coalition Montréal, le Groupe Mélanie Joly et Richard Bergeron, chef de Projet Montréal ont présenté, le 1er octobre dernier, leur plateforme culturelle (cliquez sur les liens ci-dessus pour en prendre connaissance).

Voici un petit tour d’horizon – non exhaustif – des différentes propositions ou plutôt de ce qui nous a intéressés lors du débat.

Si tous les candidats s’entendent sur le fait que la culture est importante pour le développement de nos villes, qui serait contre cette idée?, ils ne proposent pas tous les mêmes moyens pour la soutenir.

Bien sûr, tous entendent refaire une beauté à la ville, essentiellement par l’art public, en vue du 375e anniversaire en 2017. Tous ont parlé de legs permanents, au-delà d’une programmation évènementielle (lesquels?). Mais au-delà des ambitions exprimées de faire de Montréal une véritable capitale culturelle, de revoir son image de marque et de miser sur la culture pour la faire rayonner, qu’en est-il des engagements concrets?

Concernant le financement, et au premier plan l’augmentation du budget du Conseil des arts de Montréal, seul Projet Montréal s’engage à faire passer son budget de 12,5 à 20M$ en 2017, soit 0,004% du budget global de la Ville! Coalition Montréal propose une hausse annuelle de 10% du budget, le 20M$ serait ainsi atteint en 2018. Denis Coderre ne s’avance pas, il veut d’abord analyser la situation budgétaire de la Ville. Mélanie Joly situe son augmentation entre 15 et 17M$ d’ici quatre ans par l’instauration d’une taxe sur l’affichage publicitaire. Pour financer quels projets? Le CAM sur ce point ne manque pas de vision et présente dans un document ses besoins financiers jusqu’en 2017 pour soutenir les créateurs montréalais.

Au chapitre de la médiation culturelle, grand sujet s’il en est un (confondu ici et là avec la participation culturelle), bien que tous s’entendent sur son importance, aucune proposition concrète ne se dégage, si ce n’est l’engagement de Marcel Côté à consulter le milieu pour le renouvellement de l’Entente sur le développement culturel entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications qui vient à échéance en 2015. Par ailleurs, ce renouvellement serait l’occasion, a-t-il précisé, d’injecter des fonds supplémentaires, rejoignant ainsi l’une des propositions de la plateforme de Culture Montréal.

La même chose pourrait être dite sur l’importance de la culture dans les arrondissements et sur le rôle de premier plan qu’occupent les maisons de la culture. Sur ce point tout le monde s’accorde, pourtant rien de très concret n’est avancé concernant le financement, qui devrait être revu nettement à la hausse, et la manière d’instaurer une synergie entre les arrondissements et la Ville centre. Soulignons toutefois la présence de François Croteau, maire de l’arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie (il représentait Projet Montréal en remplacement du chef de parti, Richard Bergeron), dont les propos se démarquent du lot, puisqu’appuyés sur une réelle expérience de développement culturel de proximité.

En ce qui concerne les conditions de vie et de pratique des artistes, l’équipe de Richard Bergeron s’engage à exercer davantage de leadership pour protéger les lieux de diffusion et à préserver un million de pieds carrés d’ateliers d’artistes sur l’ensemble de l’île. A ce sujet, Marcel Côté entend solutionner le problème de la précarité des artistes en misant sur la diffusion… Denis Coderre suggère quant à lui une baisse de 30% des taxes foncières sur les locaux d’artistes. Mélanie Joly souhaite encourager l’économie sociale et financer des projets citoyens. Aux artistes de faire valoir leurs besoins!

Au sujet de la gouvernance, Denis Coderre présente une équipe de trois personnes en la matière (Manon Gauthier à la culture, Sébastien Dhavernas au patrimoine et aux célébrations du 375e ainsi que Hélène Fotopoulos au design et à l’architecture). Il créerait également un commissaire au développement économique affecté à la culture. Mélanie Joly entend pour sa part créer un poste de conservateur en chef qui veillerait à la cohérence et l’intégration de l’art public à la planification urbaine.

Si les mots médiation culturelle, diversité culturelle, arrondissements et culture de proximité, art public, design urbain, rayonnement, image de marque, transport, stationnement ont été prononcé à maintes reprises, force est de constater que bien peu a été dit au cours de la soirée sur les arts vivants, la fréquentation du spectacle professionnel en salle, ou encore les conditions sociaux-économiques des artistes et travailleurs culturels des arts de la scène.

Preuve qu’il y a encore du travail de sensibilisation à faire auprès de nos futurs élus!

Faites-vous entendre auprès de vos candidats! Le résultat de la campagne aura certainement des impacts sur vos conditions de travail, de vie et de pratique, mais également sur les conditions de diffusion et de rencontre avec les publics.

 

Et un peu de lecture …

 

Trois articles sur la campagne électorale montréalaise :

«Tous pour la vertu, tous pour la culture…», La Presse, 2 octobre 2013.

«Quatre visions pour la culture montréalaise», Journal Métro, 2 octobre 2013.

«Prendre la culture au sérieux», Le Devoir, 3 octobre 2013 [article réservé aux abonnés].

 

Et un texte sur les élections en Montérégie, signé par le Conseil montérégien de la culture et des communications :

Sensibiliser les élus aux arts et à la culture, 2 octobre 2013.

Un site Web interactif de la cartographie de la danse au Canada

Hier, le Conseil des arts du Canada (CAC) dévoilait un site Web interactif présentant 900 organismes, écoles, diffuseurs, associations et compagnies de danse de toutes les provinces du Canada.

Rappelons que le projet pluriannuel d'Étude cartographique de la danse, mené par le CAC en collaboration avec le Conseil des arts de l'Ontario, a pour objectif de mieux comprendre et documenter la contribution du milieu de la danse aux arts ainsi que l’appréciation et le soutien du public à l’égard de la danse.

Aussi, le 4 novembre prochain, le Conseil des arts du Canada entamera une nouvelle étape de documentation avec un sondage national en ligne à l'attention des danseurs professionnels et amateurs. Les résultats de ce sondage, intitulé Oui je danse (Yes I Dance), aideront à brosser un portrait plus précis de la situation de la danse au Canada : qui danse? Où? Et pourquoi? Il va sans dire que la réussite de l'étude reposera sur la participation du plus grand nombre d'interprètes en danse et ce, dans toutes les provinces. Le Regroupement québécois de la danse veillera à relayer le questionnaire et invitera ses membres à participer à cette vaste opération de documentation des formes de pratique de la danse au Canada. Quant aux twitteurs et twitteuses de ce monde, ils pourront également suivre les nouvelles à ce sujet grâce aux mots-clic #ouijedanse et #yesIdance.

Pour en savoir plus, relisez nos articles sur la Cartographie de la danse :

Lisez le communiqué du CAC et consultez le blogue du CAC qui y est consacré.

La CSST : Combien ça coûte pour un chorégraphe/producteur?

Pour faire suite à la publication de l’article CSST : Ce que tout professionnel de la danse doit savoir!, voici un cas qui permettra de déterminer, en tant que chorégraphe/producteur, le coût de la cotisation à verser à la CSST à titre d’employeur.

** Depuis le 1er janvier 2016, la Commission des normes du travail (CNT), la Commission de l’équité salariale (CES) et la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) ne font qu’un. De ce regroupement est née la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) **

Une chorégraphe indépendante amorce un projet de création avec quatre interprètes. Tous ces interprètes sont considérés comme des travailleurs autonomes auprès de Revenu Québec et de l’Agence du revenu du Canada. Comme nous l’avons expliqué dans cet article, ils sont considérés comme des travailleurs selon la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP). La chorégraphe a donc l'obligation de s'inscrire comme employeur à la CNESST et déclarer les cachets qu'elle verse aux interprètes qui participeront à son projet. 

La somme totale des cachets versée aux interprètes servira à déterminer le montant de la cotisation à la CNESST. Pour connaître ce montant, rien de plus simple!

Chaque année, la CNESST détermine le taux de prime à payer par les employeurs en fonction des activités qu’ils exercent. Les employeurs du secteur de la danse oeuvrant dans la création et la production de spectacles sont classés dans l’unité 57010. En 2015, pour cette catégorie, la CNESST a établi le taux de prime à 1,92 $ pour chaque tranche de 100 $ versée en salaire ou en cachet. Il s’agit d’un taux de prime fixe. Lorsque l’employeur verse une cotisation annuelle se situant entre 7 500 $ et 425 000 $, la CNESST établit un taux de prime personnalisé. En danse, peu d’employeurs sont assujettis à un taux personnalisé.

Revenons maintenant au cas de la chorégraphe indépendante qui s'est entendue à verser à chaque interprète des cachets de 2 000 $ pour les répétitions et de 500 $ pour deux représentations. Les cachets totaux qu’elle versera en 2015 aux 4 interprètes s'élèvent à 10 000 $. Comme le taux de prime établi par la CNESST est de 1,92 $ par tranche de 100 $, la chorégraphe devra verser une cotisation de 192 $ à la CNESST pour protéger les 4 interprètes lors des répétitions et des représentations de sa création.

Imaginez! C'est moins de 50 $ par interprète. Si l'un d'eux se blesse en répétition ou en représentation, la CNESST défrayera tous les traitements et médicaments prescrits par son médecin. Pour le même montant, dans le cas où il devait arrêter de travailler en raison de la gravité de sa blessure, la CNESST lui versera une indemnité de remplacement du revenu. Aucune somme supplémentaire ne devra être déboursée par la chorégraphe indépendante afin que l'interprète ait accès aux traitements ou indemnités prévues par la loi. 

Cela vaut-il vraiment le coût d’ignorer la loi pour économiser un si minime montant? D’autant qu’il pourrait en coûter davantage à la chorégraphe indépendante si l’un des interprètes subissait un accident grave en cours de répétition ou de représentation.

 

Note au lecteur

L’information ci-dessus n’exprime pas l’avis d’un représentant de la CNESST afin de déterminer la cotisation d’un employeur. Pour obtenir de l’information à propos d’un cas en particulier, veuillez communiquer avec la CNESST au 1 844 838-0808.

 

Ressources

Si vous avez besoin d’information ou de soutien en matière de santé et sécurité du travail, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé ou à vous adresser avec l’une ou l’autre des associations suivantes.

 

Regroupement québécois de la danse
Virginie Desloges, responsable des finances et de l'administration
514 849-4003, poste 228

Centre de ressources et transition pour danseurs
Parise Mongrain, responsable des programmes
514 284-1515

Union des artistes
514 288-7150, poste 1000  ou 1 877 288-6682 (sans frais)

Union des Travailleurs et Travailleuses Accidentés de Montréal (UTTAM)
514 527-3661

Aide aux Travailleurs Accidentés (Québec et Est du Québec)
418 598-9844

Comité des Travailleurs et Travailleuses Accidentés de l'Estrie
819 563-8178 | cttae@cttae.org

Fondation pour l'aide aux travailleuses et aux travailleurs accidentés
Montréal : 514 271-0901
Québec : 418 688-7273

 


Autres ressources visant à déterminer la cotisation d'un employeur à la CNESST

Les producteurs du domaine artistique et la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles

Note 296 – Démarche de détermination d'un statut d'une personne physique aux fins de la cotisation, voir article 6: Le statut des artistes (CNESST)

Montant versé par un producteur artistique sous forme de cachet, de forfait ou de redevance

Profitez au maximum des outils de promotion du RQD!

Connaissez-vous bien les outils que le RQD met à la disposition de ses membres pour promouvoir leurs activités? Et surtout, savez-vous en profiter pleinement? Nous vous proposons aujourd'hui un petit tour d'horizon de ces outils à utiliser tout au long de l'année et sans modération!

Le Fil de presse : pour faire parler de vous!
Vous voulez que le RQD fasse circuler vos informations ? Le Fil de presse est l'accès privilégié pour voir vos nouvelles relayées dans l'Hebdo! Publiez vous-même vos nouvelles, articles de presse, communiqués et éditoriaux avant le jeudi midi pour être assurés de les voir diffusés dans l'infolettre du RQD à la fin de la semaine. Pour vous familiariser avec la marche à suivre, cliquez ici.

L'Agenda de la danse
Pour voir apparaître à la fois sur le portail Québec Danse et l'application Québec Danse Mobile vos spectacles, évènements, formations et auditions, entrez les données depuis votre Espace membre. Vous éviterez ainsi le délai de vérification des publications du portail. Et n'oubliez pas d'ajouter une photo pour rendre votre annonce plus attrayante!

Le babillard
C'est la section la plus consultée du portail, vous auriez tort de vous en priver… Publiez-y vos offres d'emploi et appels de projets. Attention, si vous souhaitez voir un appel de projet diffusé dans l'Hebdo, nous vous invitons à le publier dans le Fil de presse.

Le Répertoire
Profitez de la rentrée pour actualiser et enrichir votre profil avec une biographie à jour, des photos et même une vidéo. Vous pouvez insérer des liens vers votre propre site Web, vos pages Facebook et Twitter. N'attendez plus et connectez-vous dès maintenant à votre Espace membre, cliquez sur Modifier mon profil pour actualiser vos coordonnées et votre biographie et sur Modifier ma galerie pour ajouter des visuels.


L'Hebdo
Envoyé chaque vendredi à plus de 1200 abonnés, l'infolettre fait désormais le tour du Québec! Les membres et partenaires peuvent y voir relayés leurs appels de projets, évènements spéciaux (soirées bénéfices, conférences, projets de médiation culturelle, remise de prix, etc.), études et publications. Et bien sûr, nous traquons pour vous les nouvelles culturelles et politiques d'ici et d'ailleurs, et toute information d'intérêt pour la communauté professionnelle de la danse! Aussi, la section Focus met régulièrement de l'avant les activités de nos membres : programmes de saison, évènements, formations, offres d'emploi, etc.
Vous avez une information de premier ordre à faire passer ? N'hésitez pas à nous envoyer un petit message.

La Twittosphère… en direct du portail Québec Danse!
En plus du fil Twitter du RQD, un fil regroupant les Tweets des membres a été ajouté sur la page d'accueil afin que les internautes puissent consulter dès leur arrivée sur le portail ce qui anime la communauté. À vos claviers!

En perspective…
Ayant toujours à cœur d'améliorer nos outils, nous travaillerons tout l'automne à réaliser la deuxième phase de développement du portail et de l'application Québec Danse Mobile. Des transformations ergonomiques rendront le Répertoire et l'Agenda à la fois plus dynamiques et conviviaux. Vous en saurez davantage très bientôt!

Passez à l’action! Le Programme de formation continue du RQD de l’automne 2013 est lancé!

C’est reparti! Les enfants ont repris le chemin de l’école ou de la garderie (youpi!), les journées raccourcissent (grr!), les feuillus prennent déjà des couleurs (oh!), et, on ne peut plus bénéficier du rabais sur le montant de cotisation de membre au RQD (ka-ching, ka-ching!). Pas de doute, l’heure de la rentrée a sonné!

Pour partir du bon pied, le RQD invite les artistes et les travailleurs culturels en danse, de la relève aux plus expérimentés, à profiter d’une panoplie d’activités de formation adaptées à leurs besoins de perfectionnement et de ressourcement. Les activités que nous proposons couvrent les fonctions essentielles au déploiement de la danse professionnelle : interprétation, création, promotion, diffusion, communication, enseignement, administration et gestion.

Quelle que soit la fonction que vous occupez, vous trouverez ce qu’il faut pour améliorer vos conditions de travail et de pratique, développer votre signature, mieux intégrer le secteur professionnel, relever des défis organisationnels et faire progresser votre carrière.

Nos activités de formation ont été conçues en étroite collaboration avec des praticiens et des experts reconnus pour leur capacité à transmettre leur savoir-faire. Tout l’automne, une équipe de formateurs dédiés est prête à vous accompagner dans votre cheminement professionnel : Suzanne Beaucaire, Marc Boivin, Fabienne Cabado, Kristen Cere, Lucie Grégoire, Sara Hanley, Kelly Keenan, Caroline Laurin-Beaucage, Stéphane Leclerc, Jean-François Légaré, Sophie Michaud, Dominique Porte, David Pressault, Myriam Saad, Ami Shulman, Laura Toma, Angélique Wilkie et Jamie Wright.

Les incontournables Classes techniques et Coup de pouce sont de retour au programme de cet automne.

L’Atelier de création pour jeunes chorégraphes, avec Sophie Michaud et David Pressault, revient pour une 6e année consécutive. Grâce au financement accordé par le volet multirégional d’Emploi-Québec, le RQD pourra défrayer les frais de transport et de séjour de deux chorégraphes de Québec voulant profiter d’un accompagnement personnalisé sur le terrain de la création. Afin d'y participer, surveillez l'appel de candidatures qui sera lancé sous peu!

S’ajoutent des nouveautés :

Écrire pour être compris, avec Fabienne Cabado;
Diffuser un projet artistique, avec Suzanne Beaucaire;
Enseigner en toute sécurité, avec Myriam Saad;
Stage sur la présence intérieure, avec Lucie Grégoire;
Le Benchmarking, se comparer pour mieux performer, avec Stéphane Leclerc. Cette formation marque une première collaboration entre le RQD et le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ).

Qu’attendez-vous pour faire partie des 300 professionnels qui profitent des activités de formation continue du RQD chaque année? Rappelons qu’elles sont offertes à des coûts plus qu’abordables grâce au soutien d’Emploi-Québec et du Conseil québécois des ressources humaines en culture (CQRHC). Ne ratez pas pareil avantage!

La priorité d’inscription aux formations est accordée aux membres en règle du RQD s’ils s’inscrivent  avant la date limite indiquée sur les formulaires d’inscription. Après cette date, s’il reste des places, tout professionnel de la danse, membre ou non, peut s’inscrire à une formation. Voilà donc une bonne raison de renouveler son adhésion au Regroupement, si ce n’est déjà fait, où d’y adhérer dès maintenant.

À vos agendas!

Voici l’horaire des formations offertes en septembre 2013

Du 16 au 20 septembre 2013, de 10 h à 11 h 30
Classes techniques, avec Ami Shulman
Studio A de Circuit-Est, Centre chorégraphique

Mardi 17 septembre 2013, de 9 h à 17 h
Écrire pour être compris, avec Fabienne Cabado
Au RQD

Du 23 au 27 septembre 2013, de 10 h à 11 h 30
Classes techniques, avec Caroline Laurin-Beaucage
Studio A de Circuit-Est, Centre chorégraphique

Du 30 septembre au 4 octobre 2013, de 10 h à midi
Classes techniques, avec Marc Boivin
(en collaboration avec L’Artère)
Studio de La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec
 

Pour renseignement, communiquez avec Anne Drujon, adjointe au développement professionnel au 514 84-4003, poste 224 ou formation@quebecdanse.org.

CSST : Ce que tout professionnel de la danse doit savoir!

Dans cet article, vous obtiendrez de l’information à propos :

> Des définitions employées pour l’administration de la loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP);

> De la protection automatique offerte aux artistes-interprètes;

> Du statut des artistes-interprètes selon les lois appliquées par la CNESST;

> Du statut des chorégraphes indépendants à la CNESST;

> Du Règlement sur la mise en oeuvre de l'entente relative au Programme des classes d'entraînement dans le domaine de la danse professionnelle;

> Des démarches à effectuer lors d’un accident du travail;

> Des délais pour soumettre une réclamation à la CNESST;

> Du processus de révision d’une décision rendue par la CNESST;

> D'autres ressources en santé et sécurité du travail

 

** Depuis le 1er janvier 2016, la Commission des normes du travail (CNT), la Commission de l’équité salariale (CES) et la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) ne font qu’un. De ce regroupement est née la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) **

 

Avant de poursuivre la lecture, sachez que l’information présentée est de nature générale et n’exprime pas l’avis d’un médecin ou d’un représentant de la CNESST à propos d’un accident du travail ou d’une lésion professionnelle. Si vous avez besoin d’avis ou de conseils juridiques sur l’interprétation des lois ou des règlements en vigueur, consultez un avocat ou un notaire. Vous pouvez aussi communiquer avec la CNESST, les associations et regroupements suivants afin d'obtenir des renseignements généraux sur la santé et sécurité du travail.

CNESST
1 844 838-0808 (du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h)

Regroupement québécois de la danse
Dominic Simoneau, coordonnateur du développement professionnel
514 849-4003, poste 227

Centre de ressources et transition pour danseurs
Parise Mongrain, responsable des programmes
514 284-1515

Union des artistes
514 288-7150, poste 1000  ou 1 877 288-6682 (sans frais)

Union des Travailleurs et Travailleuses Accidentés de Montréal (UTTAM)
514 527-3661

Aide aux Travailleurs Accidentés (Québec et Est du Québec)
418 598-9844

Comité des Travailleurs et Travailleuses Accidentés de l'Estrie
819 563-8178 | cttae@cttae.org

Fondation pour l'aide aux travailleuses et aux travailleurs accidentés
Montréal : 514 271-0901
Québec : 418 688-7273

 

Quelques définitions

La Loi sur la santé et la sécurité du travail du Québec (LSST) définit les obligations des employeurs, des travailleurs et des fournisseurs de service en matière de prévention des accidents et des maladies du travail. Quant à la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP), elle traite principalement de financement, d’indemnisation et de réadaptation des lésions professionnelles.

Selon la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP), à moins que le contexte n’indique un sens différent, on entend par :

Accident du travail

« un événement imprévu et soudain attribuable à toute cause, survenant à une personne par le fait ou à l'occasion de son travail et qui entraîne pour elle une lésion professionnelle; »

Employeur

« une personne qui, en vertu d'un contrat de travail ou d'un contrat d'apprentissage, utilise les services d'un travailleur aux fins de son établissement; »

Lésion professionnelle

« une blessure ou une maladie qui survient par le fait ou à l'occasion d'un accident du travail, ou une maladie professionnelle, y compris la récidive, la rechute ou l'aggravation; »

Maladie professionnelle

« une maladie contractée par le fait ou à l'occasion du travail et qui est caractéristique de ce travail ou reliée directement aux risques particuliers de ce travail; »

Travailleur

« une personne physique qui exécute un travail pour un employeur, moyennant rémunération, en vertu d'un contrat de travail ou d'apprentissage, à l'exclusion :

1° du domestique;

2° de la personne physique engagée par un particulier pour garder un enfant, un malade, une personne handicapée ou une personne âgée, et qui ne réside pas dans le logement de ce particulier;

3° de la personne qui pratique le sport qui constitue sa principale source de revenus;

4° du dirigeant d'une personne morale quel que soit le travail qu'il exécute pour cette personne morale;

5° de la personne physique lorsqu'elle agit à titre de ressource de type familial ou de ressource intermédiaire; »

Travailleur autonome

« une personne physique qui fait affaires pour son propre compte, seule ou en société, et qui n'a pas de travailleur à son emploi; »

 

Pour en savoir plus
Loi sur la santé et la sécurité du travail du Québec (LSST)

Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP)

 

Tous les interprètes, sans exception, sont protégés par la loi sur la santé et sécurité du travail

Tous les interprètes domiciliés au Québec, travailleurs autonomes ou salariés, qui travaillent pour un employeur établit au Québec, sont automatiquement couverts par la CNESST lorsqu’ils participent aux répétitions ou aux représentations d’un spectacle au Québec ou à l’extérieur du Québec. Si un interprète se fait proposer un contrat stipulant qu’il n’est pas protégé par la CNESST, cela va à l’encontre de la loi. Aucun employeur ne peut demander à un interprète d’accepter une pareille clause dans un contrat d’engagement. 

Lorsqu’un interprète est victime d’un accident pendant qu’il travaille pour un chorégraphe indépendant ou une compagnie de danse, il a le droit de bénéficier gratuitement des premiers soins, de l’assistance médicale et d’indemnités prévus par la loi. Pour faire reconnaître l’accident du travail, l’interprète doit déclarer l’événement accidentel à son employeur ou à son représentant au moment où il survient. Il doit ensuite consulter un médecin qui produira une attestation et un rapport médicaux. Des soins médicaux d’urgence (premiers soins, transport en ambulance, hospitalisation, etc.) doivent être délivrés à l’interprète lorsque la gravité de la blessure l’exige. S’il se trouve dans l’incapacité d’aviser lui-même son employeur ou son représentant de l’accident, une autre personne (collègue, ami, parent, etc.) peut le faire à sa place.

Pour en savoir plus
Les producteurs du domaine artistique et la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (CNESST)

En cas d'accident ou de maladie du travail : voici ce qu'il faut savoir! (CNESST)

 

L’interprète : un travailleur au sens de la loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles

À la CNESST, les artistes qui travaillent dans un secteur de négociation couverts par une association d’artistes (Union des artistes, Guilde des musiciens et des musiciennes du Québec, Canadian Actors Equity Association, Alliance of Canadian Television and Radio Artists) possèdent un statut de travailleur selon la LATMP. Ce statut est attribué automatiquement aux interprètes membres ou non membres de ces associations, sauf lorsqu’ils fournissent leurs services par l’intermédiaire d’une personne morale. Attention! Un interprète considéré comme un travailleur autonome selon la loi sur le revenu, n’a pas le même statut au sens de la loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.

Pour en savoir plus
Montant versé par un producteur artistique sous forme de cachet, de forfait ou de redevance (CNESST)

Note 296 – Démarche de détermination d'un statut d'une personne physique aux fins de la cotisation, voir article 6: Le statut des artistes (CNESST)

 

Le chorégraphe indépendant et le statut d’employeur à la CNESST

Un chorégraphe indépendant qui fait appel à au moins un travailleur, même sans rémunération, pour la création, la production ou la diffusion d’un spectacle, a l’obligation de s’inscrire à la CNESST comme employeur dans les 60 jours suivant le début de ses activités. Cette obligation concerne autant les chorégraphes indépendants, qui réalisent leurs projets artistiques en tant que travailleur autonome, que les chorégraphes dont les projets sont réalisés par l’entremise de leur compagnie.

Attention! Bien qu’il dispose du statut de travailleur autonome selon la loi sur le revenu, le chorégraphe indépendant, qui fait appel à au moins un interprète, même sans rémunération, possède le statut d’employeur selon la loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles. C’est pourquoi il doit obligatoirement s’inscrire à la CNESST comme employeur.

Une fois l’inscription faite à la CNESST, le chorégraphe indépendant, au même titre qu’une compagnie, doit déclarer les salaires et les cachets versés aux travailleurs, à l’exception des droits d’exploitation des œuvres, comme les droits de suite, les droits voisins, les partages de bénéfices ou les redevances. Les frais de séjour et de transport défrayés par le chorégraphe ou la compagnie ne sont pas considérés dans le calcul de la cotisation à verser à la CNESST.

Pour en savoir plus
Inscription à la CNESST

Les producteurs du domaine artistique et la loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (CNESST)

La CNESST : Combien ça coûte pour un chorégraphe/producteur

 

Règlement sur la mise en oeuvre de l'entente relative au Programme des classes d'entraînement dans le domaine de la danse professionnelle

Au Québec, depuis janvier 2006, tous les membres du RQD admis au Programme de soutien à l’entraînement des interprètes en danse sont couverts par la CNESST en cas de blessure ou d'accident survenus lors d’un entraînement supervisé ne faisant pas partid’un contrat de travail.

Cette protection leur est accordée grâce à l’Entente relative au programme des classes d’entraînement dans le domaine de la danse professionnelle entre la CNESST et le ministère de la Culture et des Communications. Attention! Cette protection ne peut s’appliquer à un interprète qui participe aux activités de recherche, de création, de répétition ou de diffusion avec un chorégraphe indépendant ou une compagnie de danse.

Pour en savoir plus
Ministère de la Culture et des Communications du Québec : Programme des classes d'entraînement – Protection des danseuses et des danseurs

Portail Québec Danse : Soutien à l'entraînement

Règlement sur la mise en oeuvre de l'entente relative au programme des classes d'entrainement dans le domaine de la danse professionnelle

 

Quoi faire si votre médecin est en vacances ou n’est pas disponible pour vous recevoir?

Si une blessure ou un accident survient en répétition, en représentation, en tournée ou en entraînement, mais que votre médecin habituel ne peut vous recevoir rapidement, pas de panique! Consultez un médecin dans une clinique médicale sans rendez-vous ou présentez-vous dans un établissement hospitalier. Informez le médecin qu’il s’agit d’un accident du travail et exigez de recevoir une attestation médicale. Vous devrez acheminer cette attestation avec votre réclamation à la CNESST.

Par la suite, prenez rendez-vous avec votre médecin habituel. Celui-ci deviendra votre médecin traitant auprès de la CNESST. Ce médecin joue un rôle primordial dans votre processus de guérison. C’est lui qui posera un diagnostic sur la lésion que vous avez subie, recommandera les traitements appropriés pour vous remettre sur pied rapidement et déterminera la date de consolidation (de guérison) de votre blessure. C’est lui qui vous informera de votre état de santé et de votre capacité à retourner au travail. Il est donc important d’établir une relation de confiance avec votre médecin traitant. Cette relation privilégiée vous protège contre toute pression provenant, par exemple, de votre employeur ou de la CNESST, pour toute la durée de votre réadaptation.

Pour en savoir plus
En cas d'accident ou de maladie du travail : voici ce qu'il faut savoir! (CNESST)

 

Quels sont les délais pour soumettre une réclamation à la CNESST?

Pour avoir accès à des traitements remboursés ou à des indemnités de la CNESST, le travailleur doit soumettre une réclamation dans un délai de six mois à compter de la date de l’accident ou de l’apparition de la lésion professionnelle. Mais, attention! Plus le travailleur attend avant de la soumettre, plus les risques de voir la réclamation refusée par la CNESST sont élevés.

Les interprètes sont faits forts – on le sait! – mais ils attendent souvent trop longtemps avant de consulter un médecin et d’informer l’employeur de la gravité d’une blessure. Il est donc primordial d’aviser l’employeur ou son représentant le plus rapidement possible lors d’un incident, même si l'interprète ne nécessite pas des soins médicaux dans l’immédiat. La date et la description de l’événement seront consignées dans un registre des blessures que l’employeur est obligé de tenir selon la loi. La consignation de l’événement au registre des blessures pourrait servir de preuve et attester que l’événement est bel et bien survenu par le fait ou à l’occasion du travail trois mois plus tôt. Dans ce cas, le travailleur pourrait avoir accès aux traitements et aux indemnités prévues pour sa guérison.

Pour en savoir plus
Réclamation du travailleur (CNESST)

Registre d'accidents, d'incidents et de premiers secours (CNESST)

Des exemples de registres d’incidents et de lésions professionnelles en arts de la scène préparés par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail (IRSST) sont également disponibles sur simple demande auprès du RQD.

 

Insatisfait d’une décision rendue par la CNESST?

La Loi sur la santé et la sécurité du travail prévoit que tout employeur ou travailleur qui se sent lésé par une décision rendue par la CNESST possède le droit de la contester. Une demande de révision doit être présentée par écrit, dans un délai maximal de 30 jours après réception de la décision qui a été rendue, au bureau de la CNESST de la région où habite le travailleur. L’objet de la décision et les motifs de la contestation doivent être indiqués par l’employeur ou le travailleur. La CNeSST pourra confirmer, infirmer ou modifier la décision déjà rendue après avoir donné l’occasion au travailleur et à l’employeur de présenter leurs arguments. Si le travailleur ou l’employeur se sentent toujours lésés par cette nouvelle décision, ils doivent s’adresser à la Commission les lésions professionnelles. Un médecin traitant, une association (UDA, CRTD, UTTAM, etc.) ou un avocat peut accompagner le travailleur tout au long de ce processus de révision.

Pour en savoir plus
CNESST : Foire aux questions – Volet information générale

Commission des lésions professionnelles : Comment contester

 

Autres ressources en santé et sécurité au travail

Portail Québec Danse – Ressources en santé et sécurité

Foire aux questions de la CNESST

Guide de prévention – Quand la prévention entre en scène, chacun a son rôle à jouer!

> Pour comprendre le régime québécois de santé et de sécurité du travail

> Centre patronal de santé et sécurité du travail du Québec

> Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité du travail

> Réseau de santé publique en santé au travail

 

 

Décès de la danseuse Nathalie Buisson

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de la danseuse Nathalie Buisson le 25 juillet 2013. Nathalie était, pour tous, une femme d’exception qui s’est battue contre la maladie avec toute la force que nous lui connaissons.

Mère dévouée, amie précieuse et danseuse exceptionnelle, elle laisse le souvenir d’une femme forte et inspirante qui restera toujours présent dans notre mémoire.

J’ai rencontré Nathalie, en participant à l’évènement Coeur en tête, ma rencontre avec elle a été, somme toute, assez brève, le temps de la suivre un peu et découvrir cet être remarquable, un être d’humilité, de bonté, d’intégrité et de force de caractère. Il n’en faut pas moins pour que l’inspiration que laisse derrière une telle rencontre soit marquante à jamais.

Le parcours de Nathalie Buisson fait d’elle une ambassadrice de tout ce que la discipline de la danse a de plus noble, la présence au corps, au défi, à l’autre, à soi, à l’engagement et à ce qui s’appelle avoir du cœur au ventre.

En mon nom personnel et en celui du Regroupement québécois de la danse, j’aimerais offrir mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Nathalie Buisson.

 

Marc Boivin
Président du Regroupement québécois de la danse

 

Album hommage sur Flickr

Message du mari de Nathalie Buisson, Luis Pino :

Nous aimerions rendre un hommage photographique à Nathalie. Pour vous permettre de participer à cet hommage, je vous invite à transmettre vos photos par courrier électronique à l’adresse suivante: come72mum@photos.flickr.com

Je vous invite à transmettre une photo à la fois. Vous pouvez utiliser la ligne Objet pour donner un titre à vos photos et le corps du message pour ajouter une description. Vous pouvez également transmettre de courtes vidéos (pas trop, notre espace est limité!).

Les photos seront automatiquement ajoutées à un compte flickr spécifiquement dédié à Nathalie. Vous pourrez les visionner au : http://www.flickr.com/people/hommage_nathalie/

 

Hommages, témoignages et articles au sujet de Nathalie :

Témoignage de Sylvain Lafortune livré lors des funérailles (intégral ci-bas)

Les Grands Ballets Canadiens de Montréal

Mot de Parise Mongrain du CRTD

Le Devoir

Victor Swoboda, The Gazette

The Dance Current

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La famille encourage les personnes qui souhaitent contribuer à la lutte contre le cancer du cerveau à faire un don à la Fondation du CHUS, à l’intention du laboratoire du Dr Fortin pour la recherche et le traitement des tumeurs cérébrales. Pour faire un don : 1-866-820-6450  / www.fondationchus.org

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Témoignage de Sylvain Lafortune pour les funérailles de Nathalie Buisson

Lundi, 5 août 2013

 

J’ai connu Nathalie en 1990. Je revenais travailler aux Grands Ballets Canadiens après une absence de 6 ans à l’étranger et je découvrais avec plaisir toute une nouvelle génération de danseuses et danseurs formés ici. Pour la première fois de leur histoire, Les Grands Ballets Canadiens comportaient une majorité de danseurs québécois et l’œuvre de Mme Chiriaeff portait fruit.  J’ai l’air de faire un commentaire politique, et d’une certaine manière, j’en fais un… et en le faisant, je fais surtout un clin d’œil à Nathalie.  Nathalie aimait parler politique.

Je veux aussi témoigner du très fort sentiment d’appartenance qu’elle ressentait envers la communauté de la danse du Québec. Elle était fière de son parcours, reconnaissante envers les opportunités dont elle a pu profiter, proche des collègues avec qui elle a dansé, attachée aux institutions qui l’ont accueillie et nourrie. Elle croyait que le talent d’ici valait celui d’ailleurs et elle l’a prouvé en travaillant avec les plus grands chorégraphes de notre époque.

Elle croyait aussi que beaucoup d’aspects de la pratique de la danse pouvaient être améliorés et sentait qu’elle avait la responsabilité, la volonté et la capacité de le faire.

Les moments passés à discuter avec Nathalie restent parmi mes meilleurs souvenirs. Nathalie aimait jaser. Combien de fois avons-nous ensemble déconstruit et reconstruit le monde de la danse? Ça stimulait notre réflexion, mettait de l’ordre dans nos idées, nous permettait de ventiler nos frustrations, nous emballait, nous amusait beaucoup aussi. Et surtout, ça créait entre nous une chaleureuse complicité. L’amitié et l’affection que j’ai immédiatement ressenties pour Nathalie se sont approfondies avec le temps. Nathalie est devenue la petite sœur que je n’ai jamais eue.

Dans une des premières conversations que j’ai eue avec elle, Nathalie me confiait combien elle souhaitait avoir l’air d’une femme quand elle dansait, plutôt que de jouer le rôle de nymphette, délicate et puérile, souvent mise en scène dans les ballets plus traditionnels.

Naturellement, Nathalie dégageait une force physique, une puissance intérieure, une stabilité, un poids… Plus elle gagnait en maturité et en assurance, mieux Nathalie assumait cette qualité qui caractérisait sa danse et la distinguait. C’est cette qualité qui séduisait tous ceux qui l’ont vue danser.

Pour Nathalie, la pratique de la danse ne devait pas se faire en vase clos, dans un monde idéalisé en marge de la réalité, mais devait rester connectée à la vraie vie. Si la danse restait un aspect important de son identité, Nathalie voulait aussi profiter au maximum de la multitude d’expériences qui s’offraient à elle, afin de s’enrichir en tant que personne et, conséquemment, en tant qu’artiste.

Son amie Renée Robert racontait cette anecdote : devant l’autobus qui passait et qu’elles allaient manquer, Nathalie partait à courir pour le rattraper. Nathalie a vécu sa vie comme une aventure, toujours prête à partir. Infatigable, insatiable, elle aura vécu trois vies en la moitié d’une.

En regardant toutes les photos témoignant de sa vie, une constante demeure : l’expérience physique. Dans ses temps libres, Nathalie ne faisait pas de l’aquarelle, elle n’écrivait pas de poésie, elle ne jouait pas de la flûte. Je crois que son rapport au monde était d’abord et avant tout physique. Nathalie aimait bouger. Quand elle faisait de la musique, c’était en tapant sur une batterie. Ce n’est donc pas par hasard qu’elle est devenue danseuse. Ce n’est pas non plus par hasard qu’elle est tombée amoureuse d’un aventurier encore plus physique qu’elle et que ses enfants escaladaient des roches avant de pouvoir marcher.

Mais c’est aussi son corps qui l’a trahie. Elle, qui a passé sa vie à en comprendre les nuances, à le sentir, à le goûter, à le contrôler, elle ne se reconnaissait plus dans ce corps transformé par la maladie : inconfortable, imprévisible, incontrôlable. Trahison d’autant plus grande pour une danseuse qui s’est approchée de la perfection.

Vers la fin, marcher lui demandait énormément d’effort et de concentration. Aussitôt qu’elle se fiait à ses instincts, qu’elle bougeait sans y mettre toute son attention, elle perdait l’équilibre. Elle ne pouvait plus faire confiance à ce corps qui l’avait pourtant si bien servie.

Elle s’est acharnée à retrouver sa motricité perdue, à maîtriser les pas les plus difficiles de sa carrière. Ensemble, nous discutions de technique pour s’assoir, se lever du lit, se déplacer, entrer dans la piscine. Ses difficultés l’étonnaient, la décourageaient, mais la faisaient rire aussi. Comment avait-elle pu devenir si maladroite? 

Cette capacité à rire, d’elle-même, de la situation, même dans les moments difficiles, aura été chez elle la caractéristique la plus inspirante pour moi. Elle ne s’est jamais apitoyée longtemps sur ce qui lui arrivait et préférait toujours l’action. Elle continuait d’aller voir des spectacles, toujours curieuse et capable de confronter le monde. De sa chaise roulante, elle était fascinée, et même amusée, par le regard embarrassé de ceux qui ne la reconnaissaient plus. Elle se présentait alors tout simplement à eux: « C’est moi, Nathalie. » Et c’est ainsi que Nathalie sera restée Nathalie jusqu’à la fin : lucide, transparente, ouverte, courageuse, curieuse, drôle.

C’est difficile pour moi d’imaginer un monde sans elle. Si cette terrible épreuve a un sens, c’est celui que Nathalie elle-même lui donnait : la vie est courte, elle est imprévisible, il faut goûter à chaque moment qui s’offre à nous. C’est ce que Nathalie faisait. À nous d’honorer sa mémoire en le faisant à notre tour.

 

 

 

 

Corps miroirs – Danse en milieu hospitalier

Pendant huit semaines, la chorégraphe et enseignante Isabel Mohn a donné un atelier de danse hebdomadaire à des patients des cliniques ambulatoires de santé mentale du CHUM. Elle les a invités à découvrir et à apprivoiser la danse et le corps dansant et les a guidés dans un processus de création dans lequel ils ont chorégraphié chacun un solo avec et pour un danseur professionnel. 

Les résultats du processus de création chorégraphique ont été présentés à Montréal en avril 2013 à l'occasion de la deuxième édition de Québec Danse. Ces prestations intimes et touchantes ont été l'occasion pour le public de voir les danseurs et certains patients présenter les chorégraphies développées au fil des ateliers.

 

Lire l'article de Fabienne Cabado

 

 

Vers la philanthropie et plus loin encore

Le groupe de travail sur la philanthropie culturelle, créé par le gouvernement du Québec en janvier dernier, a rendu public le 11 juin son rapport intitulé Vivement, pour une culture philanthropique au Québec !

Parmi les constats qui ont mené le Groupe de travail à identifier 5 leviers d’actions : en 2010, le don moyen au Québec était de 208 $, comparativement à 446 $ pour l’ensemble des Canadiens. La même année, 3 % des dons des particuliers au Québec ont profité aux organismes appartenant au secteur des arts et de la culture. Le ministère des Finances et de l’Économie estime à un peu plus de 45 millions de dollars les dons effectués en 2011 à la culture par les particuliers et les entreprises. À cet égard, le Groupe de travail énonce une cible chiffrée: porter les dons à la culture de 45 millions de dollars à 68 millions de dollars d’ici quatre ans, soit une augmentation de 50 %.

Le Groupe de travail propose d’agir sur cinq leviers :

—Améliorer, bonifier et pérenniser le programme Mécénat Placements Culture

—Création de PArtenaires, un organisme à but non lucratif, indépendant du gouvernement, fournissant

des services-conseils et un savoir-faire dans le maillage entre le secteur culturel et le milieu des affaires

—Accroitre le nombre de nouveaux donateurs et de grands donateurs au moyen de l’outil fiscal

—Inscrire la culture au centre de la ville grâce à la philanthropie culturelle

—Investir pour la jeunesse en offrant la culture le plus tôt possible

 

Extraits du rapport qui retiennent uniquement le programme Mécénat Placement Culture:

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Financement des tournées hors Québec

Le Groupe de travail propose d’utiliser Mécénat Placements Culture pour apporter une réponse

durable aux besoins des organismes culturels quant au financement des tournées. Le Groupe de travail recommande d’ajouter un volet au programme Mécénat Placements Culture, afin de financer les tournées hors Québec. Les projets présentés seraient approuvés par le CALQ, selon la démarche déjà opérationnelle. Ce volet de Mécénat Placements Culture ne remplacerait pas les subventions actuelles d’aide à la tournée administrées par le CALQ, mais s’y ajouterait.

Les règles seraient les suivantes :

— dans le cadre du programme Mécénat Placements Culture, un organisme culturel souhaitant

financer une tournée hors Québec pourrait recevoir un appariement 1 pour 1 – maximum par

souscription équivalent au minimum entre les dons recueillis ou 50 000 $;

— l’organisme bénéficierait immédiatement des sommes – dons et appariement – pour le

financement des frais liés à la tournée.

 

 

Un accès plus rapide aux fonds accumulés

Les règles d’utilisation des fonds collectés et de la subvention de contrepartie doivent être assouplies, pour tenir compte des besoins des organismes culturels recherchant du financement à court terme.

Le Groupe de travail propose que le programme Mécénat Placements Culture offre dorénavant deux modes d’appariement, au choix de l’organisme :

— Un volet 1, dont l’appariement serait identique aux règles actuelles, pour les organismes souhaitant assurer un financement à long terme.

— Un volet 2, dont l’appariement comporterait de nouvelles règles, pour les organismes désirant privilégier un financement à court terme.

Un programme bonifié

L’enveloppe budgétaire affectée au programme doit être bonifiée, pour réduire le délai d’attente

actuel. En raison des résultats déjà obtenus, le Groupe de travail propose au gouvernement de bonifier

graduellement l’enveloppe budgétaire du programme, afin de la porter à 10 millions de dollars annuellement d’ici trois ans.

Un programme dont le financement serait pérennisé

Le financement du programme doit être pérennisé, pour assurer la stabilité à long terme du soutien ainsi apporté à la philanthropie culturelle. À cette fin, le Groupe de travail propose la création du Fonds Avenir Mécénat Culture, qui recevrait des contributions provenant directement des revenus de certaines sociétés d’État – soit Loto-Québec, la Société des alcools du Québec ou Hydro-Québec. Les autres sociétés d’État à vocation économique, comme la Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissement Québec, pourraient également vouloir contribuer au fonds. L’objectif visé serait d’atteindre une capitalisation de 200 millions de dollars sur une période de dix ans, afin de produire des rendements annuels d’environ 10 millions de dollars à terme et ainsi permettre l’autofinancement du programme.

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Si les recommandations concernant le programme Mécénat Placement Culture sont les bienvenues, il aurait été intéressant que le Groupe de travail puisse s’appuyer sur une analyse des coûts (argent, temps et ressources) absorbés par les organisations et les artistes afin d’arriver à tirer leur part dans cet univers du financement privé. D’autres recommandations visant à favoriser un meilleur accès des jeunes à la culture ne prennent pas suffisamment en compte les contextes, les enjeux et les besoins sur le terrain.

Attendons de voir parmi tout ce que le Groupe de travail propose ce que le gouvernement Marois retiendra et soutiendra. L’ensemble des mesures proposées par le Groupe de travail couteraient au plus 15 millions par année, soit près de 60 millions sur 4 ans, investissement appelé à diminuer lorsque le programme Mécénat Placement Culture atteindra l’autofinancement. Selon la première ministre, un investissement à même les fonds publics de 15 M$ serait «raisonnable», a-t-elle déclaré, se disant même ouverte à évaluer la possibilité d’investir davantage. «Toutes les propositions m’apparaissent intéressantes […] Je veux m’engager auprès de la population à ce qu’il y ait des suites. […] Plus on aura des dons, plus ce sera intéressant pour le gouvernement d’accompagner ces donateurs.»

Imaginons que l’engagement électoral de son parti d’investir 13 millions de crédits supplémentaires dans le budget du Conseil des arts et des lettres du Québec pour soutenir directement la création, la production et la diffusion puisse se réaliser du même souffle! À suivre…le Rapport étant actuellement sous analyse au ministère des Finances et au ministère de la Culture.

Lire l’article d’Isabelle Paré dans Le Devoir au sujet de cette annonce. 

Consulter le Rapport complet (106 pages) ou le sommaire (10 pages) à la page 8 du même rapport.