Fin 2013, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal entamait une réflexion afin de produire un « plan de développement culturel audacieux qui assurera un milieu de vie dynamique et une expérience culturelle riche et distinctive dans l’arrondissement, pour les 10 prochaines années». Des rencontres et des journées de cocréation avec les citoyens et le milieu culturel ont eu lieu au cours des derniers mois. La dernière de ces rencontres avec le milieu culturel aura lieu le mardi 11 novembre prochain.
Que vous résidiez ou travailliez sur le Plateau, que vous y produisiez à l’occasion des événements ou que vous assistiez à des spectacles, vous devriez tous vous sentir interpellés par l’avenir culturel de cet arrondissement, emblème de la vie culturelle montréalaise!
Avec la récente réforme du financement des arrondissements (qui a conduit à la réduction de 12,7% du budget du Plateau-Mont-Royal) et le climat général de compressions budgétaires, il est légitime de s’inquiéter de l’avenir d’infrastructures culturelles primordiales à la vitalité culturelle de l’arrondissement, à commencer par la Maison de la culture, les deux bibliothèques et, bien qu’il relève de la Ville centre, le Théâtre de Verdure.
Dans ces 4 équipements, 317 représentations ont été offertes en 2012 et plus de 1000 animations et activités de médiation. La même année, seulement à la Maison de la culture, 136 représentations ont été données dont 18% en danse. L’arrondissement, par le biais de ces équipements, est un levier essentiel et doit continuer à jouer un rôle de premier plan dans la diffusion des productions professionnelles.
Faites entendre votre voix, venez témoigner de votre attachement à la Maison de la culture et au Théâtre de Verdure, entre autres!
Mardi 11 novembre 2014 de 17 h à 19 h
Bibliothèque du Mile End
5434 avenue du Parc
Montréal, QC H2V 4G7 Gratuit sur inscription
Visitez Une culture signée Le Plateaupour en savoir plus sur la démarche de consultation, l’élaboration du plan de développement culturel ou pour consulter le Rapport sur le diagnostic de la dynamique culturelle dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.
Engagé dans une vaste opération de réingénierie de l’appareil d’État, de rationalisation des dépenses et de révision des programmes, le gouvernement libéral remet en question depuis quelques semaines l’avenir de plusieurs structures régionales. Entre autres cibles de cette réflexion, les Centres locaux de développement (CLD), les Conférences régionales des élus (CRÉ) et les Carrefours Jeunesse-emploi (CJE), trois instances régionales qui, chacune à leur façon, participent à la vitalité économique et culturelle des régions du Québec.
Le premier ministre Philippe Couillard précise que ce n’est pas la mission de ces organisations régionales qui est remise en question mais bien plutôt leurs structures administratives. Ces projets à l’étude inquiètent les acteurs concernés et, à juste titre, les nombreux bénéficiaires des différents programmes qui craignent que ces restructurations privent les régions d’expertises et de ressources indispensables au développement économique et culturel du territoire québécois.
Voici quelques communiqués de presse et articles sur ce sujet – parmi tant d’autres – qui méritent toute notre attention!
C’est le 20 octobre dernier que la Commission d’examen sur la fiscalité, mise en place par le Gouvernement de Philippe Couillard et présidé par Luc Godbout, entamait ses consultations publiques. Ouverte au public, les audiences ont vu défiler, pendant cinq jours à Montréal puis trois à Québec, plusieurs dizaines de groupes et de citoyens.
Les associations des domaines du cinéma, de la télévision, de l’édition et de la musique ont été nombreuses à déposer des mémoires mettant en lumière le rôle crucial des industries culturelles dans l’économie québécoise. L’approche «mur-à-mur» du gouvernement, pour reprendre une expression au goût du jour, relative à la réduction de 20% des crédits d’impôts annoncée dans le budget du 4 juin, est vivement dénoncée.
Montréal, le 27 octobre 2014 – Lors du 30e Rendez-vous annuel des membres du Regroupement québécois de la danse (RQD) du 25 octobre dernier, plus de 125 membres réunis en assemblée générale ont élu à la présidence Harold Rhéaume, chorégraphe et directeur artistique de la compagnie Le Fils d’Adrien danse. Il succède à Marc Boivin, qui assurait la présidence du RQD depuis quatre ans. Déjà 30 ans que Harold Rhéaume pratique la danse et s’investit dans sa communauté, il était la personne toute désignée pour prendre à bras-le-corps la 30e année d’activités du RQD à titre de président!
Force vive du milieu artistique de Québec, Harold Rhéaume a développé une pratique tournée vers le grand public, le jeune public et le travail in situ, contribuant à faire rayonner la danse contemporaine dans les milieux les plus divers. Artiste polyvalent, il crée des chorégraphies pour le théâtre, l’opéra, le cinéma et, depuis peu, il collabore avec le Cirque du Soleil. Harold Rhéaume est aussi enseignant, animateur, conférencier et conseiller artistique. Avec sa compagnie, Le Fils d’Adrien danse, il joue un rôle majeur dans la reconnaissance de la danse professionnelle à Québec et il favorise l’essor de nouveaux talents.
Pour assurer son nouveau mandat de président, Harold Rhéaume pourra compter sur un conseil d’administration représentatif de toutes les générations et toutes les composantes du milieu : Fannie Bellefeuille, directrice administrative de RUBBERBANDance Group; Denis Bergeron, travailleur culturel et directeur exécutif de PROM’ART; Lucie Boissinot, directrice artistique et des études de l'École de danse contemporaine de Montréal; Tessa Goulet, directrice générale du Carré des Lombes; Caroline Gravel, interprète et chorégraphe; Stéphane Labbé, directeur général et artistique de Tangente; Sophie Michaud, directrice des répétitions; David Rancourt, interprète et chorégraphe; et Georges-Nicolas Tremblay, interprète et chorégraphe. Trois autres représentants du milieu, cooptés par le nouveau conseil d’administration dans les prochaines semaines, s’ajouteront à cette solide cohorte!
Le RQD a profité de son 30e Rendez-vous annuel pour souligner sept figures marquantes du développement de la discipline qui ont été accueillies à titre de membres honoraires du RQD. Il s’agit de deux grandes artistes associées au Refus Global, pionnières de la danse moderne au Québec, Françoise Riopelle et Françoise Sullivan, des gestionnaires culturelles Claire Adamczyk (Conseil des arts de Montréal) et Anne Valois (Conseil des arts du Canada), de la formatrice Danielle Lauzanne qui a contribué à professionnaliser la danse à Québec en assurant un enseignement de la danse classique de haut niveau et, à titre posthume, du chorégraphe Jean-Pierre Perrault et de la professeure et historienne de la danse Iro Valaskakis-Tembeck.
À l’occasion du cocktail qui a suivi l’assemblée générale, le RQD était heureux de souligner le 20e anniversaire du Conseil des arts et des lettres du Québec, en présence de son président-directeur général, Stéphan La Roche, et de rappeler son rôle combien important dans l’essor de la danse professionnelle au Québec. Ce 30e Rendez-vous annuel des membres était bel et bien à l’image d’une communauté, solidaire et passionnée, réaffirmant sa volonté de « faire ensemble » pour reprendre les mots du nouveau président, Harold Rhéaume.
À propos du Regroupement québécois de la danse
Le RQD rassemble près de 500 professionnels de la danse et les représente sur les scènes publique et politique. Fondé en 1984 pour donner une voix commune à la danse québécoise, le RQD est devenu au fil des ans un chef de file dans la réalisation de projets structurants pour la discipline. Ses réalisations ont pour but de valoriser la danse dans toutes ses expressions, de favoriser son ancrage et son déploiement sur l'ensemble du territoire québécois et de tisser des ponts entre les professionnels, les amateurs et les passionnés de danse.
Le RQD reçoit le soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, de Compétence Culture et d'Emploi-Québec pour l'ensemble de ses activités.
Montréal, le 6 octobre 2014 – Il y a 30 ans, presque jour pour jour, une poignée de pionniers, Jean-Pierre Perreault, Daniel Soulières, Paul-André Fortier, Gaétan Patenaude et Michèle Morin, constituait le comité de fondation du Regroupement des professionnels de la danse au Québec, la première appellation du Regroupement québécois de la danse (RQD). C’était le 4 octobre 1984.
Aujourd’hui, l’heure est aux réjouissances et le RQD entend souligner cet anniversaire toute l’année : 30e Rendez-vous annuel des membres, journée d’ateliers, collecte d’archives photographiques et, point culminant des célébrations, la 4e édition de l’événement Québec Danse qui conviera le grand public, en avril 2015, à célébrer la danse un peu partout au Québec! Ces moments seront l’occasion de se réunir, recoller les fragments d’une histoire encore à écrire, faire le bilan des acquis, mais surtout, se projeter, le regard tourné vers l’avenir.
« Je suis à la fois fier et ému, 30 ans après la première présidence de Jean-Pierre Perreault, de lancer les festivités qui permettront, tout au long de l’année, de revenir sur les grandes réalisations d’un milieu qui, en dépit des difficultés, a su s’organiser, établir sa valeur auprès des publics et des subventionneurs, en plus d’imaginer des structures inédites de soutien, de production et de création. Vraiment, la danse n’a pas à rougir! » a déclaré Marc Boivin, président du RQD.
La danse s’est organisée
De la première Politique de la danse au Québec de 1984 qui faisait le sombre constat d'un milieu atomisé, manquant cruellement de ressources financières et d'organisation, à la publication, 27 ans plus tard, du colossal Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021, en passant par les Premiers et Seconds États généraux, la communauté de la danse a posé elle-même les jalons de son développement, dans la plus exemplaire des solidarités!
La danse gagne ses galons auprès des publics
Si, au début des années 80, le Québec comptait 7 compagnies de danse professionnelle, aujourd’hui c’est une soixantaine de compagnies et un nombre impressionnant de chorégraphes indépendants qui animent la scène culturelle, étonnent par la diversité de leurs propositions artistiques, inventent de nouvelles façons d’habiter l’espace public et de rejoindre les publics.
La danse se déploie sur le territoire
Il y a à peine 30 ans, Tangente, situé dans la métropole, était le seul diffuseur spécialisé en danse au Québec. Aujourd'hui, on dénombre 5 diffuseurs et 4 événements spécialisés. Grâce à La danse sur les routes du Québec, qui a contribué à structurer un circuit de diffusion à l'échelle du territoire, 28 diffuseurs et événements pluridisciplinaires présentent de la danse dans 18 villes représentant 14 régions du Québec!
L’enseignement de la danse se professionnalise et se diversifie
En trente ans, la filière de formation en danse s’est fortement développée et continue de se structurer, si bien qu’on compte aujourd’hui 7 établissements collégiaux offrant un cursus en danse, généraliste ou technique, ainsi que 2 universités offrant une formation spécialisée dont sortent, chaque année, une cinquantaine de finissants! S’ajoute à ce système une vingtaine d’écoles spécialisées en danse réparties dans 17 villes du Québec.
La danse québécoise s’affiche sur les grandes scènes du monde
Véritable fleuron de la culture québécoise à l’étranger, la danse a gagné la faveur des publics, un peu partout dans le monde. Une reconnaissance qui croît d’année en année. Entre 2000 et 2008 seulement, le nombre de représentations hors Québec données par les compagnies québécoises est passé de 150 à 507!
En trois décennies, que de chemin parcouru, solidairement et collectivement!
À propos du Regroupement québécois de la danse
Le RQD rassemble près de 500 professionnels de la danse et les représente sur les scènes publique et politique. Fondé en 1984 pour donner une voix commune à la danse québécoise, le RQD est devenu au fil des ans un chef de file dans la réalisation de projets structurants pour la discipline. Ses réalisations ont pour but de valoriser la danse dans toutes ses expressions, de favoriser son ancrage et son déploiement sur l'ensemble du territoire québécois et de tisser des ponts entre les professionnels, les amateurs et les passionnés de danse.
Dates clés
1984 : Fondation du Regroupement des professionnels de la danse au Québec
1994 : Premiers États généraux de la danse au Québec
2009 : Seconds États généraux de la danse au Québec
2011 : Publication du Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021
Le RQD reçoit le soutien financier du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, de Compétence Culture et d'Emploi-Québec pour l'ensemble de ses activités.
Source :
Nadine Lizotte
Chargée des communications, RQD
514 849-4003, poste 225 nlizotte@quebecdanse.org
Dans le cadre de son trentième anniversaire, le Regroupement québécois de la danse vous invite à participer à une vaste collecte d'archives photographiques qui permettra de dresser une ligne du temps et du souvenir entre 1984 et 2014. Avec votre complicité, le RQD dévoilera peu à peu une histoire toute particulière de la danse au Québec, une histoire vue de l'intérieur parce que composée d'une multitude de clins d'œil sensibles, de petits instants magiques et de souvenirs personnels.
Tout le monde peut participer! Fouillez dans vos archives et retrouvez une photo qui illustre un moment singulier pour vous. Quels que soient votre âge ou vos années d'expérience professionnelle, vous avez sûrement quelque chose à partager, une anecdote, un témoignage, un évènement historique auquel vous avez pris part, un coup de cœur…
Vos instantanés seront diffusés entre octobre et juin dans les médias sociaux du RQD et dans le Québec Danse Hebdo. Toute cette matière va également nourrir un I-Mouvance spécial 30 ans.
Aidez-nous à reconstituer l'histoire de la danse au Québec avec vos photos!
1. Faites-nous parvenir une photo numérisée.
2. Racontez-nous brièvement l'anecdote qui l'accompagne comme dans les exemples présentés ici. Il peut tout autant s'agir d'un fait marquant du milieu que d'un souvenir de danse plus personnel. 200 mots maximum.
3. Précisez la date (elle doit être comprise entre 1984 et 2014) et identifiez le lieu, les personnes concernées et les crédits photographiques.
4. Envoyez le tout à cmuroni@quebecdanse.org.
Imaginez! Cela fait trente ans que la communauté de la danse professionnelle au Québec se rassemble pour faire le point, se questionner, réfléchir et agir ensemble. Trente ans de concertation, de représentation et de valorisation de la discipline avec le défi constant de rester solidaires au-delà de la diversité des pratiques, des secteurs d'activités et des esthétiques.
Encore cette année, retrouvons-nous à l’assemblée générale annuelle du RQD, le 25 octobre prochain, prêts à travailler, prêts à célébrer. Ce sera le temps de se rouler les manches (comme on sait si bien le faire maintenant!) mais aussi de lancer les festivités de notre 30e anniversaire, notamment avec la nomination de nouveaux membres honoraires.
L’assemblée nous permettra de faire le tour des réalisations de notre association en 2013-2014 et des projets sur la table en 2014-2015. Six postes d’administrateurs sont à combler au conseil d’administration, dont deux au collège des membres individuels et quatre autres au collège des membres corporatifs. J’insiste sur l’importance du rôle qu’exercent les administrateurs du CA dans la conduite des opérations du RQD et dans ses prises de décisions en votre nom et dans l’intérêt du milieu. J’en profite pour solliciter tous ceux et celles qui souhaitent influencer le cours des choses au RQD et dans le milieu à se manifester au moment des élections, car nous entrons dans l’an 4 du Plan directeur et il nous reste encore beaucoup à accomplir. Même si, en 2014-2015, nous aurons plusieurs occasions de rendre compte des avancées de la discipline. À suivre…
Sur une note plus personnelle, je voulais vous remercier de la confiance que vous m'avez accordée ces quatre dernières années. Mes proches le savent, d'autres le soupçonnent bien, j’ai été honoré de vous représenter et honnêtement fier d’agir à titre de président du RQD, soutenu par l’excellence du travail de l’équipe et porté par la force singulière et fascinante de la communauté de la danse au Québec. Il est temps pour moi de retourner à mes inspirations premières, l’interprétation et l’enseignement, et qui sait de quoi sera fait le prochain chapitre…
Disposant maintenant de ces profils de compétences à jour, le RQD va de l’avant dans l’identification des besoins de formation pour ces deux professions. À celles-ci s’ajoutera celle de gestionnaire culturel en danse. Pour ce faire, nous lancerons, d’ici la fin du mois de septembre, une vaste consultation auprès des chorégraphes, directrices ou directeurs des répétitions et des gestionnaires culturels en danse visant à identifier les priorités en développement et perfectionnement de leurs compétences. Cette consultation se fera en trois étapes et sera réalisée en étroite collaboration avec le consultant Pierre Morin grâce au soutien financier de Compétence Culture.
La réussite de cette consultation repose sur l’engagement des chorégraphes, directrices ou directeurs des répétitions et des gestionnaires culturels qui seront sollicités. Nous avons besoin qu’ils répondent en grand nombre aux questionnaires qu’ils recevront sous peu. Les réponses fournies nous permettront de faire une évaluation exhaustive de leurs besoins et de mettre sur pieds des activités de formation adaptées à l’évolution de leurs pratiques.
Si ce n’est déjà fait, nous vous invitons à consulter les profils de compétences de chacune des professions afin d’être prêts à répondre ou à mieux suivre ces travaux déterminants pour l’avancement de la discipline. À ceux et celles concernés par cette consultation, Dominic Simoneau vous acheminera sous peu les questionnaires. Surveillez votre boîte de réception!
Dans un premier temps, les chorégraphes, directrices ou directeurs des répétitions et gestionnaires culturels seront invités à répondre à un questionnaire en ligne leur permettant d’effectuer une autoévaluation de leurs compétences professionnelles et générales telles que formulées dans chaque profil de compétences disponibles pour ces trois professions. Par la même occasion, ils auront à sélectionner les compétences qu’ils souhaitent développer ou perfectionner en priorité. Tous sont donc invités à répondre à l’invitation qui sera acheminée par le coordonnateur du développement professionnel d’ici les prochaines semaines. Un taux de réponse élevé aux questionnaires permettra au consultant de faire une évaluation précise des besoins.
Dans un deuxième temps, le consultant et le coordonnateur du développement professionnel effectueront une analyse de l’offre de formation disponible pouvant répondre aux besoins de perfectionnement identifiés. L’analyse portera une attention particulière aux activités de formation à mettre en place à court et à moyen terme afin de répondre à des besoins non comblés. Des rencontres avec des dirigeants d’organismes de soutien et de services, d’établissements de formation et des fournisseurs d’activités de perfectionnement auront lieu afin de les sensibiliser à ces besoins.
Enfin, la dernière étape de travail nous permettra de développer un guide-pratique de perfectionnement s’appuyant sur les profils de compétences des chorégraphes, des directeurs ou directrices des répétitions et des gestionnaires culturels. Ce guide sera d’une précieuse utilité aux personnes qui occupent ces fonctions et qui doivent répondre à des défis de professionnalisation. Il leur permettra en outre d’effectuer un diagnostic de leurs besoins de formation et de mieux sélectionner les activités de perfectionnement pouvant les combler.
Le 10 septembre, Statistique Canada publiait le premier Compte satellite de la culture (CSC) du Canada, qui estime que la culture a contribué dans une proportion de 3,1 % à l'économie canadienne.
Le CSC a été élaboré afin de mesurer l'importance de la culture et du sport dans l'économie canadienne sur le plan de la production, du produit intérieur brut (PIB) et de l'emploi (nombre d'emplois). Les estimations contenues dans ce rapport sont plus précises que toutes les statistiques culturelles canadiennes dont nous disposions auparavant en plus d’être désormais comparables aux autres secteurs de l’économie nationale. De plus, elles seront produites sur une base récurrente.
Voici un aperçu des principales données :
Le PIB associé aux activités de la culture se chiffrait à 47,8 milliards de dollars en 2010, ce qui représente une contribution de 3,1% au PIB du Canada
Le domaine des arts de la scène a contribué 1,9 milliards de dollars au PIB canadien en 2010.
Les emplois liés à la culture se sont chiffrés à 647 300 en 2010, soit 3,7 % de l'emploi total au Canada
Il y avait 52 000 emplois culturels associés au domaine des spectacles sur scène en 2010.
La contribution du secteur de la culture (47,8 milliards de dollars) au PIB canadien est plus importante que celle des secteurs des services publics et de l’hébergement, qui étaient de 35 milliards de dollars et de 32 milliards de dollars, respectivement.
Après la campagne Arts 308, la Coalition canadienne des arts (CCA) s’affaire à mettre en œuvre la quatrième Journée des arts sur la Colline parlementaire, qui se tiendra le mardi 21 octobre 2014. Cette année encore, le Mouvement pour les arts et les lettres et le RQD participeront à l’opération. Cet événement annuel est une occasion pour les artistes, les administrateurs d’organismes artistiques et les gestionnaires des arts de s’entretenir avec des députés de tous les partis, des sénateurs et des hauts fonctionnaires sur l’apport des arts aux collectivités canadiennes et du rôle que joue l’investissement fédéral.
Vous voulez faire partie d’une des nombreuses délégations qui rencontreront les députés sur la Colline parlementaire ? Remplissez le formulaire en ligne sur le site de la Coalition canadienne des arts. Pour toutes autres questions, communiquez avec Lorraine Hébert, directrice générale du RQD et membre du comité de direction de la CCA.
En cette année préélectorale, soyons nombreux à nous joindre au mouvement!
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