Personne ne sort gagnant de la disparition de La La La Human Steps

Mercredi soir à l’Agora de la danse, Stéphan La Roche, président-directeur général du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), a tenu à préciser que « les sommes qui étaient auparavant versées à Lock Danseurs seront entièrement réinvesties dans le secteur de la danse au cours du présent exercice financier. »

Cette déclaration fait suite aux récentes communications du RQD destinées à informer les membres de l’impact des coupes de 2,5 M$ au CALQ sur le secteur de la danse. Le RQD est heureux d’apprendre que ses efforts pour dresser le portrait des compressions ont permis cette clarification, qui s’est value les applaudissements du public venu assister à la première du spectacle à caractère intergénérationnel présenté par La 2^e porte à gauche et intitulé Pluton. Le RQD se trouve quelque peu soulagé de savoir que l’impact des coupes sur le secteur de la danse, qu’il avait récemment chiffré à 800 000 $, tournerait vraisemblablement autour de 500 000 $, soit la projection initiale établie par le RQD au début de l’été et dont il a fait part à la ministre Hélène David dans une lettre. Il n’en demeure pas moins que les compagnies, les diffuseurs et les organismes de services en danse doivent composer avec un manque à gagner d’un demi-million de dollars pour l’année en cours, ces sommes étant le résultat de différentes ponctions dans des programmes ou des mesures au CALQ, tels le soutien aux associations et organismes de service, l’accueil de spectacles étrangers, le soutien à la diffusion internationale et l’aide à la coproduction.

En écho à Ginette Laurin, qui recevait à l’Agora de la danse son insigne de l'Ordre des arts et des lettres du Québec lors de cette même soirée, le RQD tient à réitérer le rôle crucial assumé par les Conseils des arts dans le soutien à la vitalité du cœur créatif.

Si vous avez tenté de trouver dans les plateformes des différents partis politiques des engagements en faveur des arts et de la culture au pays, il y a de fortes chances que vous ayez été déçus. Car si la campagne ne semble pas avoir particulièrement intéressé les artistes et les organismes artistiques et culturels jusqu’ici, on pourrait dire que les partis le leur rendent bien.

À moins de 30 jours de l’élection, le temps est encore de notre côté pour faire en sorte que les arts et la culture gagnent une place dans les prochains débats. D’autant que des organismes travaillent fort pour amener le sujet à l’avant-plan! Voici donc quelques informations toutes bonnes à lire pour vous mettre au parfum de ces initiatives qui vous interpellent.

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La plateforme de Culture Montréal

Le RQD participait, hier en matinée, à la présentation publique de la plateforme de recommandations de Culture Montréal. Nous trouvons important que les membres du RQD se saisissent des six recommandations présentées et documentées. Et s’il fallait insister sur quelques-unes qui nous tiennent particulièrement à cœur, nous vous invitons à lire avec attention celles touchant à la hausse et à la pérennisation du budget du Conseil des arts du Canada, à l’accroissement du rayonnement des artistes canadiens à l’étranger ainsi que celle pour un soutien adéquat à notre radiodiffuseur public.

Lire le communiqué et la plateforme de Culture Montréal

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L’appel à l’action de la Coalition canadienne des arts

Vendredi dernier, la Coalition canadienne des arts lançait un appel à l’action invitant ses membres à entrer en communication avec les candidats de leur circonscription afin de les sensibiliser aux multiples contributions des arts et de la culture à la vie sociale et économique. Vous ne savez pas comment vous y prendre? La Coalition a préparé des modèles de courriel et de prises de parole dans les médias sociaux. À vous de jouer!

Consulter la trousse électorale

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Chiffres à l’appui, on apprend que les arts et la culture ne figurent pas au rang des priorités politiques du gouvernement.

Voici l’un des constats tiré de l’analyse du budget fédéral 2015 effectuée par la Conférence canadienne des arts, la Coalition canadienne des arts et la Saskatchewan Arts Alliances. Et bien que le financement du Conseil des arts du Canada (CAC) ait été protégé et pérennisé, l’analyse nous apprend qu’il a pourtant décliné de 8,3 % au prorata de la population au cours de la dernière décennie, cela en dépit des représentations du milieu pour une augmentation de son budget. On y apprend également qu’en considérant les crédits parlementaires accordés au CAC, on constate que le soutien de l’organisme a en réalité diminué passant, entre 2005-2006 et 2015-2016, à un financement, en dollars constants par habitant, de 5,54 $ à 5,08 $. Pensez-vous que les Canadiens seraient prêts à donner plus pour leur Conseil des arts? Posez donc la question à vos candidats…

Lire l’analyse

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DATES DES PROCHAINS DÉBATS

Un débat sur les arts et la culture

Le lundi 21 septembre prochain, à 19 h, La Scena Musicale en collaboration avec la Chapelle historique du Bon-Pasteur, organise un débat public sur les arts et la culture. Le débat se déroulera dans les deux langues officielles. Voici les participants confirmés :

• M. Pierre Nantel, actuel député et candidat pour le NPD dans Longueuil – St-Hubert, 
• M. Jici Lauzon, candidat pour le Parti Vert dans Pierre-Boucher – Les Patriotes – Verchères, 
• M. Stéphane Dion, actuel député et candidat pour le Parti Libéral dans St-Laurent, 
• et Mme Sophie Stanké, candidate du Bloc Québécois dans Châteauguay-Lacolle

Les places étant limitées, il faut réserver la vôtre en appelant au 514 948-0509 ou alors en écrivant à debate@lascena.org. Vous pouvez également utiliser l’adresse courriel pour soumettre vos questions aux représentants des partis.

Rendez-vous à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, 100, rue Sherbrooke E à Montréal.

Les débats des chefs à venir

• 24 septembre : Montréal, débat en français organisé et diffusé par Radio-Canada, Télé-Québec, CBC, Global, CTV et La Presse. Participants confirmés : Stephen Harper (PCC), Thomas Mulcair (NPD), Justin Trudeau (PLC), Gilles Duceppe (BQ), Elizabeth May (PVC)
• 28 septembre : Toronto, débat bilingue organisé par les Munk Debates. Participants confirmés : Stephen Harper (PCC), Thomas Mulcair (NPD) et Justin Trudeau (PLC)
• 2 octobre : Montréal, débat en français organisé et diffusé par TVA. Participants confirmés : Stephen Harper (PCC), Thomas Mulcair (NPD), Justin Trudeau (PLC) et Gilles Duceppe (BQ)

(source Radio-Canada)

Mercredi en conférence de presse, c’est avec dignité et émotion qu’Édouard Lock, chorégraphe et directeur artistique de La La La Human Steps, annonçait la cessation complète des activités de sa compagnie. Le Regroupement québécois de la danse salue bien bas ce créateur d’envergure qui, en 35 années sous le sceau de La La La Human Steps (LHS), a livré au public du Québec et du monde entier, de la danse de très haut niveau, entouré d’artistes et de concepteurs exceptionnels. À en juger par la couverture de presse nationale et les hommages rendus — dont vous trouverez quelques exemples en fin de texte —, la triste nouvelle a confirmé le statut unique et irremplaçable de ce grand créateur dans le paysage artistique québécois et canadien.

Le manque d’argent n’émeut plus personne

En conférence de presse, les journalistes ont demandé à Édouard Lock d’expliquer les raisons ayant motivé sa décision. Les réponses du chorégraphe ont brillamment mis en lumière la part élevée de risques inhérents à la pratique de la danse, des risques que l’envergure des projets ne fait qu’amplifier, particulièrement dans un contexte de longues tournées internationales. Les subventions que les conseils des arts étaient prêts à consentir à LHS pour l’année 2015 ne permettaient pas à la compagnie de s’engager dans un nouveau cycle de production et de diffusion, dont on sait qu’il peut étaler sur deux à trois ans. On peut quand même se demander si, sans le contexte actuel de rationalisation sévère des dépenses publiques, il aurait pu en être autrement.

Au milieu des coupes déferlantes qui affectent les milieux de l’éducation et de la santé, pour ne nommer qu’eux, il est presque gênant de revendiquer une meilleure part pour la danse. À la question d’un journaliste à savoir si les gouvernements font assez pour la danse, la réponse du chorégraphe a été simple et sans équivoque : « Non ». Il a entre autres donné l’exemple des maigres cachets et salaires versés aux danseurs qu’il trouve nettement insuffisants au Québec, en regard des exigences auxquelles ils doivent se conformer, de la courte durée de leur carrière et de l’absence de filet social. Il y aurait tant à dire sur les conditions dans lesquelles la danse de recherche et de création s’exerce, tant à dire sur les exigences particulières de la création chorégraphique. Et malgré le fait que le Plan directeur de la danse professionnelle ait documenté de manière très précise la situation et les moyens de l’améliorer, les pouvoirs publics ne semblent pas convaincus de l’urgence de s’attaquer au problème. On a beau penser que c’est une vieille rengaine, elle n’en demeure pas moins actuelle.

Le contexte d’austérité et les coupes qui se multiplient nous font dangereusement approcher d’un point de bascule où les projets sans apparence de rentabilité économique à court terme risquent de disparaître. Comme La La La Human Steps. Aujourd’hui, Édouard Lock se trouve privé des moyens de poursuivre son œuvre au Québec comme il l’entend, c’est-à-dire en repoussant les codes et les limites de la discipline. Aujourd’hui, la danse québécoise et les publics d’ici et d’ailleurs perdent l’une des rares compagnies de danse capables de créer pour de grands plateaux et de rayonner sur les grandes scènes du monde. Quels seront les impacts réels de cette décision sur les interprètes, les collaborateurs artistiques, les producteurs, les diffuseurs et au final, les spectateurs?

Non, personne ne sort gagnant de la disparition de La La La Human Steps. Et il est illusoire de croire que la place laissée vacante par un tel créateur cumulant plus de 40 ans de carrière puisse être comblée.

Une conséquence directe des dernières coupes au CALQ

En terminant, on ne peut passer sous silence que la subvention que le Conseil des arts et des lettres du Québec réservait pour LHS pour 2015-2016 — et qui ne sera pas utilisée en raison de sa fermeture — ne reviendra pas dans l’enveloppe destinée à la danse. Vous avez bien lu. Cet argent ne sera pas redistribué à d’autres organismes ou artistes en danse, diminuant ainsi les budgets de création et de production en danse. C’est là un des effets directs des coupes de 2,5 $ millions au CALQ annoncées au début de l’été. Non, personne ne sort gagnant de la disparition de La La La Human Steps. Individuellement et collectivement.

Fil de presse

L'art de survivre [La Presse]

Y laisser sa chemise [Le Devoir]

La La La Human Stepds shuts down [Dance Magazine]

La La La Human Steps cesse ses activités [La Presse]

La fin d’une aventure fulgurante [Le Devoir]

«La La La Human Steps n’est plus» [Le Devoir]

La danse contemporaine perd LA LA LA Human Steps [Vidéo – Radio-Canada]

La fin d'une époque [DFDanse]

La La La Human Steps – Des ennuis financiers ont coulé la compagnie [Le Journal de Montréal]

La La La Human Steps dance company closes its doors [CBC]

La La La Human Steps is no more, Édouard Lock announces [The Gazette]

'Outsized memories' of La La La Human Steps. Concordia dance chair Silvy Panet-Raymond celebrates 35 years of lightning-quick reflexes and daredevil leaps. [Concordia University]

Lettre à Édouard Lock de Julie Morin [École de danse Florence Fourcaudot]

En juillet dernier, le RQD adressait une lettre à Hélène David, ministre de la Culture et des Communications, pour l’informer de l’impact des coupes de 2,5 $ millions au CALQ sur le secteur de la danse. Annoncées le 23 juin, ces coupes ont pris les artistes et les organismes de court, alors que les budgets et les ententes pour 2015-2016 étaient, pour la plupart, confirmés et signés. Le RQD a rapidement procédé à une cueillette d’informations auprès de ses membres afin d’évaluer, autant que possible, l’impact financier de ces coupes. En juillet 2015, le RQD estimait que plus de 20% des compressions demandées par le MCC au CALQ allaient être assumées par la danse, représentant des pertes minimales de 500 000 $ pour le secteur.

Depuis, d’autres informations provenant des membres — et confirmant la diminution du montant des subventions dans les programmes de diffusion internationale et d’accueil de spectacles étrangers notamment — ont amené le RQD à réviser ses estimations. À ce jour, le RQD considère que le secteur de la danse doit, pour l’année 2015-2016, essuyer des pertes financières de 800 000 $, soit près de 35% du montant de l’ensemble des coupes au CALQ.

Pour l’instant, sachez que le RQD mise sur le dialogue amorcé entre le ministère de la Culture et des Communications et le Mouvement pour les arts et les lettres pour trouver des solutions au financement des arts.

Voici la liste des arguments présentés dans la lettre envoyée à la ministre, le 6 juillet 2015.

> Télécharger le document

À lire aussi:

CQT : Coupes de 2,5 M$ au CALQ : dénoncez l'inacceptable!

Pour tous celles et ceux qui souhaitent que les arts et la culture se taillent une place dans cette campagne électorale, de petits gestes s’imposent d’ici le 19 octobre prochain – en plus de celui d’aller voter! Car ce n’est pas parce que le Canada est engagé dans la plus longue campagne électorale de son histoire que les débats et les prises de position des partis touchent une gamme plus élargie de sujets… C’est pourquoi le RQD vous relaie aujourd’hui une trousse électorale préparée par nos collègues de la Coalition canadienne des arts, dont le RQD est membre.

Parmi les gestes que vous pouvez poser d’ici le 19 octobre prochain, la trousse vous en suggère plus d’un :

·       habillez vos médias sociaux aux couleurs de cette campagne;

·       passez vos messages en utilisant le mot-clic #Votezarts en français ou #artsvote en anglais;

·       informez-vous des positions des principaux partis sur les enjeux culturels;

·       ou encore procurez-vous le guide pour interpeller les candidats de votre localité sur leurs engagements en matière de culture.

Consulter la trousse complète

Cette trousse rassemble également quelques faits saillants à teneur économique pour impressionner les candidats sur la force du secteur culturel.

Saviez-vous, par exemple, que ce secteur a généré près de 25 milliards de dollars en taxes et impôts versés à tous les paliers de gouvernement en 2007, soit plus du triple des 7,9 milliards de dollars qu’ils ont consacrés à la culture la même année?

Saviez-vous également que le PIB de la culture se chiffrait à 48 milliards de dollars (soit 3 % du PIB total du Canada) pour l’année 2010? C’est plus que les secteurs de l’hébergement et de la restauration (32 milliards) ou ceux de l’agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (23 milliards).

Avec tous ces outils et arguments à disposition, il n’y a donc vraiment pas de quoi se gêner pour afficher vos couleurs et interpeller les candidats à s’engager en faveur des arts !

Fil de presse

Édito du Conseil montérégien de la culture

Communiqué de la Fédération culturelle canadienne-acadienne

Avez-vous entendu parler du projet de loi 56? Sans doute que non. Mais si ce projet devenait loi, il pourrait changer le quotidien des organismes à but non lucratif (OBNL) qui sont en lien avec des élus et des fonctionnaires en les obligeant à se conformer à des règles qui assimilent leurs activités à du lobby d’entreprise. Le RQD et TransCanada Corporation au même registre? Euh… non! Une pétition est en ligne sur le site de l’Assemblée nationale jusqu’au 29 juillet 2015. Signez et partagez-la dans vos réseaux! Déjà plus de 6 500 citoyens l’ont signée jusqu’à ce jour pour signifier au gouvernement que ce projet de loi en l’état brime les droits d’association et d’expression et limite l’exercice de la démocratie et de la citoyenneté.

Ce projet de loi a été déposé en juin dernier par Jean-Marc Fournier, le ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques, et vise à réformer la Loi sur la transparence en matière de lobbyisme. Le hic? Le projet de loi élimine l’exclusion accordée aux OBNL lors de l’adoption de la loi en 2002. Cela signifie que les OBLN dont les activités les amènent à solliciter un élu ou un titulaire de charge publique pour du financement ou un changement à une politique – et on compte près de 60 000 organismes communautaires au Québec, allant du club de lecture au groupe écologiste en passant par l’organisme d’entraide ou l’association à vocation culturelle – verraient leurs activités assimilées à du lobby d’entreprise soumises aux mêmes règles et sanctions. Cette « égalité de principe » néglige toutefois un élément considérable : l’inégalité des moyens!

Advenant l’adoption de cette nouvelle loi, les OBNL devraient s’inscrire au Registre des lobbyistes et sans doute embaucher un conseiller juridique pour s’assurer que les gestes qu’ils ont toujours posés soient désormais conformes aux règles régissant le lobbyisme. Est-ce une mesure juste pour des petits organismes ou des groupes composés de bénévoles? D’autant que les contrevenants sont passibles d'amendes allant de 500 $ à 25 000 $. Sous prétexte d’une plus grande transparence, l’inscription forcée de tous les OBNL au Registre telle que proposée dans ce projet de loi est préjudiciable à des milliers d’organisations issues de la population (associations, groupes, clubs, coalitions, regroupements, etc.) en compromettant leurs actions et leurs pratiques citoyennes, de même que leurs relations avec la population et l’État.

Signez et faites circuler.

Pour mieux comprendre les enjeux :

Lobbyisme: les OSBL devront s'inscrire [La Presse]

Modifications à la loi sur le lobbyisme: les OBNL sont-ils des lobbyistes? [Huffington Post]

Mardi en fin de journée était publié en ligne un article de La Presse qui confirmait qu’en plus des compressions de 2,5 M$ annoncées au Conseil des arts et des lettres du Québec, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) devrait réduire d'environ 2 à 3 % ses « coûts administratifs ». Ces nouvelles coupes, qui s’ajoutent à celles déjà imposées à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), ont assurément l’effet d’une douche froide en ce début de saison estivale. Faut-il s’attendre à d’autres mauvaises nouvelles pour la culture?

Le temps est à l’action!

Cette semaine, le Regroupement québécois de la danse lançait un sondage auprès des compagnies de danse afin de documenter les pertes encourues par la suspension de la mesure d’aide à la coproduction internationale. Déjà, les premières réponses obtenues indiquent un manque à gagner de 200 000 $ pour les compagnies de danse québécoises, une somme qui aurait dû provenir de la mesure d’aide du CALQ en retour des engagements équivalents de coproducteurs étrangers. Continuez de nous envoyer vos informations à ce sujet !

En parallèle, le RQD réunissait les directions générales des organismes de services en danse qui subissent, comme lui, une réduction de 12,5 % de leurs subventions au fonctionnement en provenance du CALQ. Cette rencontre, à laquelle ont pris part Circuit-Est centre chorégraphique, Diagramme – gestion culturelle, La Fondation Jean-Pierre Perreault et La danse sur les routes du Québec, a été l’occasion de documenter l’impact de ces coupes sur ces organisations, sur leurs offres d’activités et de services auprès des artistes pour l’année 2015-2016. Dans le cas où les ententes avec des artistes et des formateurs étaient déjà conclues, des déficits d’opération sont à prévoir. Cette rencontre a également permis d’arrêter une stratégie visant à mobiliser le milieu de la danse dans des activités de sensibilisation au retour des vacances. Restez à l’affût ! 

Enfin, pour ceux qui ne l’auraient pas vue passer, une entrevue avec la directrice générale Lorraine Hébert est parue dans Le Devoir cette semaine.

Lire l’article

Extrait de la revue de presse

Coupures en arts : atteinte directe aux artistes en arts numériques [Perte de signal] >>
Restrictions budgétaires: après le CALQ, la SODEC [La Presse] >>
La ministre David minimise, mais les artistes se disent frappés de plein fouet [Le Devoir] >>
Coupures au CALQ : Des miettes dans les miettes [DAM] >>
Le milieu culturel n’en finit plus de faire des «efforts» [L'UNEQ dans Le Devoir] >>
L'opposition s'insurge contre les coupes de 2,5 millions en culture [Radio-Canada] >>