2019-05-07
 
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La Toile-mémoire de la danse livre des secrets sur l’histoire de la formation

Être agent de diffusion indépendant en danse

Rencontrer plein de monde, parcourir le globe, voir beaucoup de spectacles, les bons côtés de la vie de l’agent de diffusion indépendant cachent pourtant un statut précaire et de difficiles conditions d’exercice. Dans le milieu de la danse au Québec, alors que l’on peut compter sur les doigts de la main le nombre d’aventuriers en la matière, le départ récent de l’un d’entre eux vers un autre secteur nous amène à nous pencher sur les défis particuliers et les exigences du métier. Témoignages de Denis Bergeron et Stéphanie Hinton.

Agents sous pression
Si la diffusion est primordiale pour les artistes, le manque d’agents de diffusion se fait cruellement ressentir dans le milieu de la danse. Il faut dire que les conditions du métier en décourageraient plus d’un. Au-delà des spectacles à vendre et des tournées à "booker", l’agent doit stimuler le développement des compagnies qu’il soutient, créer et entretenir un lien de confiance avec les diffuseurs, renouveler les manières de présenter un artiste, élargir sans cesse ses réseaux et, bien souvent, se heurter aux courriels restés sans réponse et aux refus. Tout cela, dans un contexte de resserrement des marchés, particulièrement en Europe où certains diffuseurs ont vu leurs enveloppes budgétaires fondre comme neige au soleil. «La pression est énorme. Il faut absolument que les œuvres québécoises rayonnent à l’étranger, mais il est de plus en plus difficile de faire de la tournée autant au Canada qu’à l’international», constate l’agent indépendant Denis Bergeron. Fatigué des efforts soutenus que sa fonction exige en contrepartie d’une rétribution financière fluctuante et incertaine, il renonce aujourd’hui au métier après plusieurs années de loyaux services.

Son homologue Stéphanie Hinton signale une autre embûche au rayonnement international des artistes québécois: «Les coupes budgétaires relatives aux attachés culturels dans les ambassades canadiennes et délégations québécoises se sont soldées par une grande perte de savoir collectif sur les territoires desservis (…) Les attachés culturels sont essentiels: ils nous guident et nous soutiennent; ils sont nos yeux et nos oreilles, surtout dans des marchés plus nichés comme les arts de la scène contemporains.» Dans le même esprit, le Regroupement québécois de la danse (RQD) a profité d’une consultation publique du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, en octobre 2016, pour souligner la nécessité de renforcer la mission des attachés culturels en vue de bonifier la présence des artistes québécois à l’étranger. 

Travailler à crédit?
Pas de salaire fixe pour ces travailleurs autonomes, mais une commission de 15% à 20% sur la vente de spectacles et un coup de pouce du Conseil des arts du Canada avec son programme de subvention du Bureau du développement des marchés et des publics. Et si leurs frais de participation aux marchés internationaux sont couverts par leurs clients, ils ne reçoivent toutefois pas nécessairement de rémunération pour le temps précieux consacré au développement. «Un travailleur culturel en début de parcours n’a pas de fonds de roulement. Or, comme les billets d’avion qui se paient des mois à l’avance, plusieurs dépenses sont encourues à crédit», déplore Stéphanie Hinton. Elle précise que le retour sur investissement peut être long pour l’agent indépendant. Vu la complexité du cycle de diffusion, il s’écoule parfois jusqu’à deux ans entre le premier rendez-vous avec l’artiste et le versement effectif d’une commission au terme de la présentation publique d’un spectacle.

Dans ce contexte, les agents indépendants plaident pour une plus grande reconnaissance et un financement adéquat. À ce sujet, les milieux artistiques se sont fortement prononcés en faveur d’un soutien public aux agents, comme en témoignent les résultats du sondage mené par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) auprès de ses clientèles en 2014: près de 60 % de l’ensemble des répondants estiment important que le CALQ soutienne les intermédiaires de la circulation des œuvres, tels que les agents et les opérateurs de tournées, et 27 % le jugent «très important».

Avant de tirer sa révérence, Denis Bergeron y va d’une dernière suggestion: «créer pour les agents un programme de subvention provincial similaire à celui du Bureau du développement des marchés et des publics du Conseil des arts du Canada ou que la SODEC ouvre aux agents en danse ses programmes dédiés aux gérants d’artistes en musique». À étudier.

Indépendant ou salarié?
Certains chorégraphes n'ont pas d'autre option que d'assurer eux-mêmes la diffusion de leurs spectacles hors Québec. Selon leurs moyens et leur philosophie, d'autres artistes et organismes ont la possibilité de faire appel à un agent indépendant ou d’embaucher un chargé de diffusion. L’organisme montréalais Art Circulation propose quant à lui un modèle d’affaires basé sur le partage de ressources en assurant le développement de marchés pour cinq compagnies membres.

Pour leur part, Denis Bergeron et Stéphanie Hinton ont choisi l’indépendance et la revendiquent. Elle leur offre l'avantage de dénicher des voix artistiques intéressantes, de choisir les artistes qu'ils représentent et de développer une vision. 

 

Qu’il soit salarié ou indépendant, l’agent de diffusion et de développement joue un rôle clef dans l’écologie des arts de la scène. Les membres du RQD le rappelaient encore au Rendez-vous annuel d'octobre dernier en nommant prioritaire la reconnaissance du rôle essentiel de leur fonction dans la chaîne de la danse. À cette fin, le Regroupement québécois de la danse réalisera dès l’année prochaine une Charte de compétences de l’agent de diffusion en danse qui posera les bases d’un Profil de compétences, à l’instar de ceux réalisés pour les chorégraphes, répétiteurs et gestionnaires en danse.

 

Fausse alerte au Département de danse de l’UQAM

La direction du Département de danse nuance les propos publiés plus tôt cette semaine par Montréal Campus: les étudiants ont bien accès à des salles de représentation pour leurs activités publiques scolaires et parascolaires. S'il est vrai que les étudiants se sont vu privés une partie de l'automne de deux lieux emblématiques du Pavillon de danse de la rue Cherrier, la Piscine-théâtre et l'ancien studio de l'Agora de la danse, ils ont retrouvé l'accès à ce dernier dès le mois de décembre. La Piscine-théâtre est fermée jusqu'à nouvel ordre pour des raisons de sécurité (normes électriques, faiblesse de la passerelle) et sa réfection ne figure malheureusement pas en tête de liste des priorités de financement de l'UQAM. Il est primordial que cet espace – qui a servi pendant 24 ans aux présentations des étudiants en danse et a abrité les premiers pas d'une Virginie Brunelle, d'une Marie Béland, d‘une Catherine Gaudet, d'un Fred Gravel ou d'un Jean-Sébastien Lourdais, parmi d'autres – puisse de nouveau accueillir les projets de la relève en danse de l'UQAM! Pour l'heure, l'Université a financé l'aménagement d'un second studio-théâtre adapté aux activités alliant danse et technologie et adéquat aux présentations publiques des étudiants. De quoi rassurer tous ceux qui se sont inquiétés ces derniers jours!

Danse à l’école: des ambassadeurs de la danse honorés

À l'heure où le gouvernement québécois encourage le rapprochement entre culture et éducation afin de rendre les arts plus accessibles aux jeunes, trois enseignantes et un directeur d'école sont honorés pour leur dévouement et leur contribution inspirante à la transmission de l'amour de la culture et de la danse. En décembre dernier, PPS Danse a décerné son tout premier Prix Passeur culturel, deux enseignantes en danse à l'école ont été récompensées par les prix Essor et une chargée de cours en danse a remporté le Prix d’excellence en enseignement de l'UQAM. Dans la discrétion de leur salle de classe, ces pédagogues allument des étincelles et font naître des vocations. En mettant sur pied des projets de médiation culturelle et de transmission des savoirs originaux, ils développent l'enthousiasme et renforcent la motivation et la confiance en soi. Des prix plus que mérités soulignent le travail précieux et essentiel de ces facilitateurs hors-pair!
 


Un directeur d'école pas ordinaire
L’engagement des chefs d’établissement est nécessaire au développement de la médiation culturelle à l’école. C'est ce que vient souligner de belle manière PPS Danse en remettant son tout premier Prix Passeur culturel au directeur de l'École Cardinal-Léger (Pointe-de-l'Île). "Éveilleur d’esprit incontestable, Étienne Soucy a, par sa vision et son dynamisme, su créer au sein de son institution une place importante à la culture et à l’art. Son projet de bibliothèque du 21e siècle et le partenariat avec le secteur culturel de l’Arrondissement Anjou sont des actions concrètes qui nous permettent d’affirmer qu’à titre de passeur, il a grandement contribué à l’éducation, à la construction de l’identité culturelle et au bien-être de ses élèves", déclare le chorégraphe Pierre-Paul Savoie.

L'enseignement de la danse à l'université s'illustre
Enseignante au Département de danse de l'UQAM depuis 1984, Geneviève Dussault a remporté ex æquo avec Pascal Bédard (sciences économiques) le Prix d'excellence en enseignement 2016, catégorie Chargé de cours. Geneviève Dussault enseigne l'histoire de la danse, la notation et l'analyse du mouvement et fait partie des membres fondateurs de la Tribune 840. Elle a participé à plusieurs comités pédagogiques et académiques ainsi qu'à des refontes de programmes universitaires et des jurys de maîtrise. Membre et complice du RQD, Geneviève Dussault a également contribué à la rédaction de plus de la moitié des fiches biographiques de la Toile-mémoire de la danse au Québec!
 


Prix Essor: la danse tire son épingle du jeu
Chaque année, les Prix Essor décernés conjointement par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur et le ministère de la Culture et des Communications (MCC), soulignent le travail passionné de pédagogues et de responsables scolaires qui réalisent avec les jeunes des projets novateurs et imaginatifs de qualité. En 2016, trois projets en danse figuraient parmi les 19 finalistes et deux d’entre eux ont fait partie des huit gagnants!

Attribué à un projet qui se distingue par la qualité de son approche culturelle et artistique ainsi que par l’originalité des moyens utilisés pour sensibiliser les élèves à la culture, le Prix Culture a été remis à l'enseignante Stéphanie Connors pour le projet De la création à la diffusion, réalisé en collaboration avec Tangente et la Grande Fente. Les élèves de l'école secondaire Lucien-Pagé (Montréal) ont participé à toutes les étapes d’une réalisation chorégraphique, de la gestuelle à la promotion en passant par la scénographie. «Ce projet a favorisé la découverte de différents métiers liés aux arts de la scène, en plus de permettre aux élèves d’exprimer leurs idées et leur personnalité au moyen d’une création authentique à l’image de leurs intérêts», souligne le MCC.

Le Prix Développement durable BMO Groupe financier, octroyé à un projet qui encourage l’implication des élèves sur le plan environnemental, social, économique et culturel, a été remis à Catherine Tessier pour le projet Danse Ensemble. Des élèves de l’école secondaire André-Laurendeau (Longueuil) et huit adolescentes ayant une déficience intellectuelle ou une mobilité réduite ont appris à se connaître par la danse. Les élèves ont présenté, devant un public ému, une chorégraphie rappelant que la danse est un médium artistique qui facilite les rapprochements.

Le Regroupement québécois de la danse félicite chaleureusement les lauréats!

 

 

L’équipe du RQD se renforce

Nouveau visage, Ingrid Valent fait son entrée à titre d’adjointe administrative, motivée par le désir de découvrir et de s’impliquer dans le secteur culturel. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art et très active dans le milieu associatif, elle a notamment œuvré comme secrétaire puis vice-présidente de l'association étudiante AÉMHAR* à l’UQAM. Ingrid offrira à l’équipe du RQD un soutien administratif général et prêtera main-forte dans les tâches liées au développement professionnel et à la vie associative. Elle participera, entre autres, aux mises à jour du babillard en ligne et de l’Agenda du portail Québec Danse. C’est elle qui  vous guidera dans vos requêtes lorsque vous téléphonerez. Bienvenue, Ingrid!

* Association étudiante du module d'histoire de l'art

La Toile-mémoire de la danse livre des secrets sur l’histoire de la formation

Scrutant la Toile-mémoire de la danse au Québec telle une détective, notre recherchiste Gabrielle Larocque a étudié d'un œil expert écoles, troupes de danse et organismes de services du début des années 1940 aux années 1990 pour observer et mettre en évidence des faits marquants de l'évolution de la formation en danse contemporaine.* À quoi ressemblait l’offre de formation en danse contemporaine dans le Québec des années 1960? Pourquoi les années 1980 ont-elles marqué un tournant dans l'enseignement de la danse? Remontons le temps avec Gabrielle pour le savoir.

 

Des chorégraphes se démarquent comme pédagogues
Dès le début des années 1940, Elsie Salomons offre une formation technique puisant autant dans la danse classique que la danse moderne et l’improvisation tandis que Ruth Sorel enseigne la danse expressionniste allemande (Ausdruckstanz) à de futures étoiles des Grands Ballets Canadiens. Ces femmes chorégraphes contribuent à la professionnalisation de la relève en ayant un objectif précis: former les artistes qui participeront à leurs spectacles.

 

Les premières écoles
Tandis que la danse classique est enseignée dès le début des années 1950 par les Ballets Chiriaeff et leur école affiliée, c'est à partir des années 1960 que des troupes professionnelles de danse contemporaine mettent sur pied leurs propres écoles. Le lien entre pratique artistique et enseignement se transforme alors. Non seulement ces écoles pallient au manque de formation professionnelle de l’époque, mais elles favorisent aussi la rétention des danseurs au sein des troupes en leur donnant l'opportunité d'enseigner à leur tour.

Françoise Riopelle et Jeanne Renaud fondent ainsi l’École de danse moderne de Montréal associée au Groupe du même nom (1961). Située au Studio Rialto Hall, sur l’avenue du Parc, l’école dispense des cours techniques, d’improvisation et d’interprétation fortement influencés par la danse moderne américaine. L'École Nouvelle Aire (1971), associée au Groupe Nouvelle Aire, dispense des classes professionnelles quotidiennes ainsi que des cours pour les amateurs. Y enseignent notamment Michèle Febvre, Sylvie Pinard, Michel Boudot et Fernand Nault. L’École Pointépiénu (1978) apparaît deux ans après la création de la troupe du même nom. Fortement inspirée de l’école de Maurice Béjart, elle constitue un important centre de formation professionnelle de la région de Montréal et dans les années 1980, on y dénombre environ 600 élèves et 21 professeurs de danse classique, moderne et jazz dont Christina Coleman et Isabelle Van Grimde. Enfin, la troupe Danse Partout et son école éponyme (1978) offrent, à Québec, une diversité d’approches et de techniques: des cours de danse classique, moderne, créative et de ballet-jazz, mais aussi des cours de théâtre, de mime et de clown.

Toutes ces écoles sont donc étroitement liées à une troupe ou à une compagnie de danse sans pour autant n’enseigner que le répertoire des chorégraphes attitrés! Au-delà de l'objectif de professionnalisation de la relève, on imagine l'impact économique significatif qu'elles ont pu représenter pour les compagnies, les chorégraphes et les artistes-enseignants qui diversifient désormais leurs activités professionnelles en danse.

 

Le tournant des années 1980
Le département de danse de l'UQAM, l'École de danse contemporaine de Montréal (originellement nommée LADMMI), le département de danse de Concordia, l'École de danse de Québec… Les établissements d'enseignement de danse contemporaine reconnus aujourd’hui ont tous été créés entre 1979 et 1990. Avec l’éclosion de ces programmes universitaires et collégiaux, la pédagogie se structure: des objectifs d’apprentissage et de développement de compétences sont établis, l'offre de stages de perfectionnement et de classes de maîtres augmente significativement et des chorégraphes commencent à créer en contexte pédagogique.

À la fin des années 1980, l’apparition des organismes de services renouvelle les manières de faire. Le Studio 303 (1989) et Circuit-Est (1987) offrent à leur tour des services de formation. Le RQD embarque dans l'aventure en offrant des classes de maîtres et en mettant sur pied le Programme de remboursement des classes d’entraînement à partir de 1994. Depuis, l'offre de formation continue ne cesse de se diversifier et joue un rôle essentiel aux côtés d'une formation initiale solidement inscrite dans l'écosystème de la danse professionnelle.

 

Pour aller plus loin, consultez les Trajectoires de la Toile-mémoire de la danse:

 

* Les faits et hypothèses énoncés dans cet article ont été tirés de la Toile-mémoire par Gabrielle Larocque, chargée de projet au RQD, aux fins d'une conférence présentée lors du Colloque L’art du divertissement du 18e siècle à nos jours: pratique, performance, formation (25 novembre 2016) au Musée québécois de culture populaire à Trois-Rivières. 

Dernière ligne droite avant l’ouverture publique du Wilder

Cette semaine, les équipes administratives de Tangente et de l'Agora de la danse ont enfin emménagé au Wilder. L'École de danse contemporaine de Montréal (EDCM) les rejoindra début janvier, les Grands Ballets Canadiens de Montréal (GBCM), au printemps 2017 et le ministère de la Culture et des Communications s'établira au dernier étage de l'édifice au cours de l'été. Quelles sont les prochaines étapes du projet? Quand pourra-t-on visiter le Wilder? 

Inaugurations en série
Ils doivent être fébriles, les étudiants de l'EDCM qui fouleront en premier les planchers neufs des studios lumineux du Wilder, dès le 23 janvier. D'autant plus que les nouvelles installations de l’École sont d’une superficie deux fois supérieure à celle qu’elle occupe actuellement. Les chanceux!

Pour l'ouverture au grand public, il faudra attendre les lancements de saison de Tangente et de l'Agora de la danse à la fin février. Quels seront les premiers artistes à y présenter leurs spectacles? Patience… Les programmations des deux diffuseurs seront dévoilées en janvier. Au Wilder, Tangente dispose désormais de deux espaces dédiés à la création et à la diffusion: un laboratoire de création et une salle de spectacle polyvalente partagée avec l'Agora de la danse. L'Agora dispose également d'une grande salle de répétition vitrée et d'un studio de création avec des équipements à la fine pointe de la technologie.

Finalement, les GBCM inaugureront leur nouveau siège social au début du mois de juin. Plus de 70 employés investiront les bureaux et sept nouveaux studios. La compagnie y administrera également le Centre national de danse thérapie, un atrium dédié à la tenue d’événements et de réceptions ainsi qu'un café et un restaurant avec pignon sur rue, Place des Festivals. Si le Wilder abritera les secrets de créations des GBCM, vous continuerez à voir leurs spectacles à la Place des Arts, fidèle présentateur de la prestigieuse compagnie de ballet.

Le mystère plane encore sur la date de l'inauguration officielle du Wilder, que célèbreront en chœur les quatre institutions de danse. Chose certaine, 2017 sera une année de célébrations!

Une façade qui danse
Avis aux créateurs, un appel est lancé par le Partenariat du Quartier des spectacles et les organismes résidents du Wilder pour soumettre un projet de vidéoprojection qui fera danser la façade est du bâtiment. L’œuvre d'une durée minimale de 5 minutes devrait, entre autres, inscrire le corps en mouvement, évoquer la force et la fragilité de l’humain, privilégier une diversité de corps et suggérer la diversité de la danse d’aujourd’hui en incluant des mouvements de danse contemporaine et de ballet.

 

Votre nom gravé au Wilder?
Pour soutenir ce projet d’une ampleur sans précédent en danse, voire inscrire votre nom dans la pierre de l'édifice, plusieurs options s'offrent à vous!

 

 

Rabais pour les membres du RQD

En tant que membre du RQD, vous bénéficiez de plusieurs avantages et pouvez profiter de nombreux rabais. Plus de trente organismes culturels et sportifs et des professionnels de la santé à Montréal et à Québec vous donnent accès à des tarifs réduits. On compte 14 diffuseurs, 4 festivals, 14 centres d’entraînement ou de yoga, 5 studios, 10 fournisseurs de services pour votre bien-être (massothérapeute ou spa) et plus encore.

Profitez de ces avantages, offrez-vous un cadeau!


► Pour en savoir plus

Trois nouveaux outils pour les membres du RQD

Le Regroupement québécois de la danse est fier d'offrir à ses membres trois outils exclusifs: un Répertoire de ressources spécialisées en santé, un Répertoire de personnes-ressources et une Trousse contractuelle. En favorisant l'amélioration des conditions et des relations de travail et le développement de compétences, ces documents de référence répondent concrètement à des besoins identifiés dans le Plan directeur de la danse au Québec 2011-2021.

Ces outils sont réservés aux membres du RQD. 

 

Répertoire de ressources spécialisées en santé
Vous cherchez un professionnel de la santé? On l’a trouvé pour vous! Cette banque de ressources pour les professionnels de la danse, élaborée par des étudiants en Pharmacie de l’Université de Montréal, comblera vos besoins en acupuncture, chiropraxie, chirurgie orthopédique, nutrition, massothérapie, ostéopathie, physiothérapie et réadaptation. Merci aux membres ayant accepté d'y partager les coordonnées de leurs professionnels de la santé préférés!

 

Répertoire de personnes-ressources
Cet outil vise à faciliter l’accès des professionnels de la danse à des expertises provenant de différents secteurs de pratique: création, interprétation, production, gestion, communications, mise en marché ou diffusion. Que ce soit pour développer votre présence scénique, perfectionner votre technique de danse, bénéficier de conseils juridiques, démarrer votre entreprise, gérer votre comptabilité, assurer la mise en marché de vos spectacles ou autre impératif de développement professionnel, il y a un expert pour répondre à vos besoins! Dans ce bottin, vous trouverez les contacts de professionnels ayant donné un Coup de pouce aux membres du RQD.

 

Trousse contractuelle
L’idée de guider la préparation et la rédaction d'une entente entre un producteur et un danseur est survenue lors des ateliers du Chantier des relations professionnelles du RQD. Utilisable par toutes les parties, cette trousse contractuelle contient un guide de dialogue, un gabarit de contrat (disponible en Word pour le mettre à votre main), des références utiles et un glossaire. Elle suggère de bonnes pratiques selon différents contextes, fournit des exemples pour les clauses techniques complexes et encourage le dialogue dans un esprit de transparence. Un gros merci à George Krump qui a élaboré cet outil à l'occasion d'un contrat du RQD.

 

Contact: rqd@quebecdanse.org

Conseil d’administration et comité exécutif du RQD: prêts pour 2017!

En novembre, les administrateurs du RQD ont complété la composition du conseil d'administration en cooptant trois nouveaux administrateurs. Caroline Laurin-Beaucage, directrice générale et artistique de Lorganisme; Angélique Willkie, professeure à l’Université Concordia; et Me Évelyne St-Pierre, avocate, s’ajoutent aux 10 membres du CA élus lors de l’assemblée générale annuelle du 21 octobre 2016 pour un mandat d'un an. Le RQD est très heureux de pouvoir compter sur leur collaboration en 2016-2017!


Lundi dernier, le CA a nommé les membres du comité exécutif du RQD. C’est avec plaisir que nous vous annonçons que Catherine Tardif et Lük Fleury assument conjointement la vice-présidence, Fannie Bellefeuille demeure responsable de la trésorerie et Denis Bergeron conserve le poste de secrétaire. Le président Harold Rhéaume et l’équipe du RQD se sentent bien entourés pour relever les défis de 2017!


Retrouvez les membres de l'équipe et du CA du RQD à la page Équipes du portail Québec Danse.

Le CAM actualise son modèle de soutien

Le Conseil des arts de Montréal met à jour les critères, les normes et les axes d’évaluation de son programme général de subvention et lance ORORA, un nouveau portail de dépôt des demandes de soutien.

Les priorités du CAM à la loupe
Le CAM portera désormais une attention particulière à la cohérence des actions des organismes et des collectifs avec ses quatre priorités stratégiques: la diversité culturelle, la relève, la philanthropie culturelle et l’innovation. Un axe transversal s'ajoute ainsi aux critères d'évaluation établis selon les mandats des organismes demandeurs. Cet axe prendra en compte la représentativité des artistes et travailleurs culturels issus de la diversité culturelle et des communautés autochtones; la représentativité des artistes, des collectifs et des organismes de la relève; le caractère innovant des projets artistiques, de leur mise en relation avec les publics et des modèles de production et de gestion. Les efforts consacrés à la rémunération des artistes et des travailleurs culturels, l’ancrage dans la communauté civique et la capacité à collaborer avec différents partenaires et à établir des partenariats structurants seront également examinés. Si ces critères ne seront pas discriminatoires, y répondre donnera toutefois plus de poids à votre dossier. Prenez connaissance sans plus tarder des paramètres du programme général.
> Programme général au projet
> Programme général au fonctionnement

 

Dès le 15 décembre, ORORA deviendra votre nouvel ami
Non seulement, ce portail web vous permettra de déposer vos demandes de soutien en ligne, mais il vous donnera en plus la possibilité de suivre l’évolution du traitement de vos demandes, de connaitre votre admissibilité à un programme et d’obtenir des renseignements sur votre dossier. L’historique de vos demandes et de vos échanges avec un conseiller du CAM y sera également accessible.

La date limite de dépôt pour les demandes au programme général de subventions ou au parrainage fiscal sera reportée au 13 janvier 2017 pour les organismes et les collectifs qui devaient déposer leurs demandes au 15 décembre 2016. Ces derniers pourront participer à un des deux ateliers offerts par le CAM début décembre afin de se familiariser avec les fonctionnalités du portail. D'autres ateliers seront organisés en janvier 2017 pour les demandeurs déposant au 15 février 2017 et ultérieurement.

Notez qu'il est possible de préparer dès maintenant vos demandes de soutien en consultant les documents en format PDF disponibles ici. Les questions des formulaires en ligne seront les mêmes.

Consultez le site du CAM pour en savoir plus.