2019-05-07
 
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Le RQD récipiendaire du prix La relève en place!

Quatrième Journée des arts sur la Colline parlementaire

Après la campagne Arts 308, la Coalition canadienne des arts (CCA) s’affaire à mettre en œuvre la quatrième Journée des arts sur la Colline parlementaire, qui se tiendra le mardi 21 octobre 2014. Cette année encore, le Mouvement pour les arts et les lettres et le RQD participeront à l’opération. Cet événement annuel est une occasion pour les artistes, les administrateurs d’organismes artistiques et les gestionnaires des arts de s’entretenir avec des députés de tous les partis, des sénateurs et des hauts fonctionnaires sur l’apport des arts aux collectivités canadiennes et du rôle que joue l’investissement fédéral.

Vous voulez faire partie d’une des nombreuses délégations qui rencontreront les députés sur la Colline parlementaire ? Remplissez le formulaire en ligne sur le site de la Coalition canadienne des arts. Pour toutes autres questions, communiquez avec Lorraine Hébert, directrice générale du RQD et membre du comité de direction de la CCA.

En cette année préélectorale, soyons nombreux à nous joindre au mouvement! 

Entamez la rentrée du bon pied : prenez part aux formations du RQD!

Le Regroupement québécois de la danse invite interprètes, chorégraphes, enseignants, diffuseurs, travailleurs culturels à découvrir dès aujourd’hui le programme de formation continue de l’automne dans le portail et l’application mobile Québec Danse.

Quels que soient vos besoins, vous trouverez des ressources pour améliorer vos conditions de travail et de pratique, développer votre signature, relever des défis organisationnels, mieux intégrer le secteur professionnel et faire progresser votre carrière.

Le premier atelier de la saison aura lieu le mardi 23 septembre 2014. L’Art de la communication interpersonnelle convie artistes et travailleurs culturels à venir faire l’expérience d’outils et de techniques de communication facilitant la prise de parole, la formulation de critiques constructives ainsi que la gestion des émotions fortes et des conflits. Cette formation répond aux besoins exprimés par plusieurs professionnels lors des ateliers portant sur l’amélioration des relations professionnelles au Rendez-vous annuel des membres du RQD d’octobre 2013.

Une nouveauté s’ajoute au programme cet automne : l’atelier d’écriture Donner rythme et couleur à ses écrits avec la rédactrice et critique de danse Fabienne Cabado sera présenté le 4 novembre 2014 au RQD. Tout artiste ou travailleur culturel voulant donner plus de force et d’impact à ses écrits artistiques, administratifs ou promotionnels est invité à prendre part à cet atelier participatif.

Des activités fort prisées d’année en année reviennent à l’agenda cet automne : L’Atelier de création pour jeunes chorégraphes, les classes techniques à Montréal, Québec et Sherbrooke, les Coups de pouce ainsi que les incontournables ateliers de formation en gestion de carrière Rédiger une demande de bourse et Gérer son projet artistique.

Enfin, les interprètes sont invités à prendre part au stage de répertoire Perreault du 3 au 14 novembre 2014. Offert pour la première fois en décembre 2011, ce stage avait connu un beau succès de participation. Dix-huit interprètes accompagnés par Ginelle Chagnon avaient repris des extraits du répertoire de l’artiste. Cette année, une quinzaine d’interprètes plongeront de nouveau au cœur de l’univers chorégraphique de l’artiste Jean-Pierre Perreault. Huit artistes provenant des quatre coins du Québec pourront obtenir le remboursement de leurs frais de déplacement et de séjour grâce au soutien du RQD.

Toutes les formations du RQD ont été conçues en étroite collaboration avec une équipe de praticiens et d’experts prête à répondre à vos besoins de perfectionnement et de ressourcement : Marc Boivin, Stéphanie Brochard, Mélanie Demers, Ginelle Chagnon, Fabienne Cabado, Louise Dubeau, Erin Flynn, Dana Gingras, Sara Hanley, Mayi-Eder Inchauspé, Kelly KeenanCaroline Laurin-Beaucage, Jean-François Légaré, Sophie Michaud, Laurence Orillard, Isabelle Poirier, David Pressault, Pierre-Paul Savoie, Laura Toma et Angélique Wilkie.

Elles sont proposées à des coûts plus qu’abordables grâce au soutien d’Emploi-Québec et de Compétence Culture. Chaque année, plus de 300 professionnels, de la relève ou plus expérimentés, prennent part aux formations du RQD se déroulant à Montréal, à Québec et à Sherbrooke. Qu’attendez-vous pour en faire partie?

La priorité d’inscription aux formations est accordée aux membres en règle du RQD s’ils s’inscrivent avant la date limite indiquée sur les formulaires d’inscription. Après cette date, s’il reste des places, tout professionnel de la danse, membre ou non, peut s’inscrire à une formation. Voilà donc une bonne raison de renouveler son adhésion au RQD, si ce n’est déjà fait, où d’y adhérer dès maintenant!

 

Pour renseignements
Dominic Simoneau
Coordonnateur du développement professionnel
Tél. : 514 849-4003, poste 227

 

 

Un exemplaire de la Toile-mémoire aux enchères de Souk-Cité! À qui la chance?

C’est ce vendredi qu’aura lieu Souk-Cité, la soirée-bénéfice de Danse-Cité, qui propose aux participants de se promener dans des lieux inattendus du bâtiment du MAI (Montréal arts interculturels), comme dans un dédale de ruelles et d’impasses de souk méditerranéen, et d’assister à des micros performances en danse et en arts multidisciplinaires. Des performances musicales rythmeront également la soirée ainsi qu’un encan auquel le Regroupement québécois de la danse est heureux de contribuer.

Pour l’occasion, une deuxième copie de la Toile-mémoire de la danse au Québec, dans sa version initiale de 2009, a été imprimée. Mis à part l’original (que vous pouvez apprécier lorsque vous passez à nos bureaux!), une seule autre copie de la Toile existe, offerte à Anik Bissonnette au terme de sa présidence au RQD (2004-2010). Il s’agit donc d’un objet aussi rare que fascinant qui, rappelons-le, représente de façon inédite l’histoire de la danse professionnelle de scène au Québec au 20e siècle. On y retrouve plus de 300 éléments, individus, compagnies, institutions et diffuseurs, reliés entre eux par différents liens filiatifs de transmission, d’enseignement ou de collaboration artistique. La Toile donne à voir plusieurs pôles de concentration des savoir-faire qui ont structuré la danse professionnelle au Québec au 20e siècle et les relations intriquées qui se sont dessinées entre ces pôles.

Au nombre de ces éléments constitutifs, Danse-Cité y figure au beau milieu! Depuis sa création il y a 32 ans, la compagnie, au profil unique, accompagne les chorégraphes de la relève et les interprètes dans leurs projets de création, contribuant ainsi au développement de nouvelles voix en danse. C’est avec grand plaisir que nous nous associons à cette soirée qui permettra à la compagnie de continuer à remplir sa mission. La mise aux enchères de la Toile-mémoire est aussi un clin d’œil au fondateur et directeur artistique de Danse-Cité, Daniel Soulières, qui a participé activement à la création, il y a 30 ans, du Regroupement québécois de la danse!

En savoir plus sur la Toile-mémoire

 

En 2014-2015, les travaux sur les figures montréalaises de La toile-mémoire de la danse sont financés par le Programme de soutien à la diffusion du patrimoine montréalais qui bénéficie de l'Entente sur le développement culturel de Montréal intervenue entre la Ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications.

 

Le mot de la directrice

L’été s’achève, la rentrée scolaire a sonné mais aussi la rentrée culturelle et son tourbillon de dévoilements de programmation. Cet automne, la danse n’est pas en reste, bien au contraire! Il y a tant de propositions stimulantes qui prendront l’affiche dans les prochains mois, à Montréal, à Québec et ailleurs au Québec, qu’en faire la liste serait bien fastidieux! Dans les grandes salles comme les petites, je me réjouie de voir qu’en dépit de la «morosité économique» et de la complexité des défis à relever, la danse est bien vivante, signe de la vitalité du secteur. Et pour prendre la mesure de cette effervescence, nous vous invitons à jeter un œil à l’agenda de la danse sur le portail Québec Danse!

Sans nier tout le travail à faire pour préserver les acquis de la danse, acquis gagnés à l’arraché au fil des  années avec une solidarité exemplaire, permettons-nous de dire que la danse va de mieux en mieux! Le 4 octobre prochain, le RQD aura 30 ans et, ce que cette date anniversaire permet, c’est de recoller des fragments d’histoires des 30 dernières années en danse, en ayant les yeux tournés vers l’avenir. L’année 2014-2015 sera pour nous l’occasion de souligner 30 ans de danse au Québec et autant d’avancées!

À l’agenda du RQD ce mois-ci :

  • Préparation du prochain Rendez-vous annuel. Notez à votre agenda si ce n’est déjà fait : 25 octobre à Circuit-Est centre chorégraphique!
  • Poursuite du chantier des relations professionnelles.
  • Analyse des résultats du sondage dans le cadre de l’étude sur l’état des lieux du patrimoine en danse.
  • Démarrage du travail de réflexion avec les compagnies de danse jeunes publics et la Danse sur les routes afin d’inscrire le développement de la danse jeunes publics dans les cinq déploiements du Plan directeur.
  • Lancement d’une consultation visant à identifier des priorités en développement et perfectionnement des compétences pour trois professions : chorégraphe, directeur des répétions et gestionnaire culturel.

Le RQD récipiendaire du prix La relève en place!

C'est avec fierté que le Regroupement québécois de la danse s'est vu décerné, le 12 juin dernier, le prix La relève en place – catégorie Bronze remis par le Forum jeunesse de l'île de Montréal (FJÎM). Le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) lui offrait pour l'occasion la formation Administrateurs de la relève, une formation que le RQD se fera un plaisir d'offrir à son tour à ses membres de moins de 35 ans! D'autres informations suivront.

Le RQD profite de l'occasion pour remercier ses jeunes membres qui s'engagent à ses côtés, année après année. Soyez assurés que la relève est là, bien présente sur le conseil d'administration et dans les comités de l'association. Et comme le dit si bien Marc Boivin, en soulignant le caractère  intergénérationnel du milieu de la danse professionnelle : "le RQD est extrêmement fier de représenter cette communauté à la créativité foisonnante et à la solidarité exemplaire."

Lire le communiqué du FJÎM

L’avenir du spectacle passe-t-il par la webdiffusion?

Généralistes ou spécialisées, professionnelles ou grand public, les plateformes culturelles en ligne se multiplient. Les modes de diffusion se transforment et tendent à rendre accessibles les spectacles partout et en tout temps : archives numérisées disponibles en ligne, spectacles diffusés à la télévision ou au cinéma, festival entier retransmis en direct sur Internet, etc. Numeridanse.tv, iTunes Festival ou, plus près de chez nous, La Fabrique culturelle, rendent possibles de nouvelles expériences artistiques et contribuent à transformer les habitudes culturelles des publics.

Cette tendance à la numérisation et à la webdiffusion qui, selon toute vraisemblance, est là pour rester, questionne toute la chaîne du spectacle et, au premier plan, la diffusion. Nous vous présentons ici l’étude canadienne sur L’importance de la diffusion des arts ainsi qu’un compte-rendu d’un atelier sur les potentiels de la webdiffusion organisé par CAPACOA qui apportent un éclairage intéressant sur le sujet.

 

Mais d’abord, qu’est-ce que la webdiffusion?

Appelée aussi webcasting ou live streaming, la webdiffusion est la diffusion en continu (ou en flux) de contenus multimédia, audio ou vidéo, sur le web. Elle permet à l’internaute de lire le fichier en temps réel pendant la transmission sans avoir à attendre son téléchargement complet.

La transmission en direct de spectacles est de plus en plus aisée à mettre en place avec la généralisation des réseaux LTE (Long-Term Evolution) et l’accessibilité grandissante des technologies de captation et de diffusion. En effet, chacun pourra bientôt enregistrer et diffuser un spectacle sur Internet au moyen d'un appareil portable, voire en 3D ou en réalité augmentée et en temps réel!

 

Quelques chiffres sur la fréquentation des arts de la scène

L’étude sur L’importance de la diffusion des arts révèle, sans surprise, qu’un nombre grandissant de Canadiens assiste à des spectacles professionnels en direct par le biais des médias, sur Internet, à la télévision ou encore au cinéma. Selon l’étude, 86 % des Canadiens indiquent avoir regardé des représentations données par des artistes professionnels dans divers médias en 2011. Sept Canadiens sur dix on vu ou écouté des spectacles à la télévision et 46% d’entre eux affirment regarder occasionnellement des spectacles sur YouTube, Vimeo ou d’autres services vidéo en ligne. Environ le tiers des répondants ont regardé des spectacles sur DVD ou vidéo.

Pour 87% des Canadiens, assister à un spectacle signifie voir sur place un spectacle donné sur scène ou dans un autre lieu. 71% des sondés affirment que cette expérience vécue en direct est importante à leurs yeux. Seulement 16% des Canadiens affirment que le fait de regarder à la télévision ou d’écouter à la radio un spectacle diffusé en direct correspond à leur définition personnelle de l’assistance à un spectacle. Près des deux tiers (65%), trouvent que ces modes (télévision ou radio) correspondent au moins assez bien à leur définition personnelle de l’assistance à un spectacle. Plus du tiers déclarent qu’il est important pour eux d’avoir accès de cette façon à une représentation artistique.

Par ailleurs, fait intéressant, l’étude révèle que l’accès aux spectacles via les médias électroniques ne remplace pas la fréquentation en salle. Bien au contraire, cela semble aller de pair. 94 % des personnes qui assistent plus souvent à des spectacles regardent également des spectacles diffusés sur les supports médias.

 

Comment exploiter la webdiffusion?

À l’occasion de sa dernière conférence annuelle, CAPACOA a organisé une discussion au cours de laquelle 21 participants, la plupart diffuseurs de spectacles, ont exploré les façons dont les diffuseurs pourraient exploiter les technologies de webdiffusion.

Une première série de questions a été posée pour circonscrire le sujet et bien cerner les distinctions entre diffusion en salle et webdiffusion. Quels sont les avantages respectifs ou les aspects distinctifs? En quoi ces deux activités diffèrent-elles et qu’ont-elles en commun?

Si la webdiffusion peut avoir une portée mondiale, être facile d’accès, abordable pour les publics et offrir des possibilités d’interaction sur les réseaux sociaux, elle ne remplacera jamais l’aspect expérientiel du spectacle en salle, la relation de proximité, d’intimité et les interactions avec l’artiste ainsi que la socialisation avec les autres spectateurs qui font partie intégrante du spectacle.

Le second volet de la discussion concernait les marchés potentiels de la webdiffusion, en d’autres termes, à quel type de public s’adresse-t-on?

Les publics potentiels identifiés pour la webdiffusion sont les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées, les collectivités où il n’y a pas de lieux de diffusion, les écoles n’ayant pas les moyens de déplacer leur élèves dans une salle de spectacle, les personnes à la recherche d’un rapport d’intimité que peuvent procurer des gros plans ou des visites en coulisses par exemple, ainsi que les spectateurs habituels des représentations en salles (acheteurs de billets, abonnés, donateurs, etc.)

La webdiffusion est-elle un bon moyen de rejoindre de nouveaux publics? Les participants se sont posés la question sans toutefois pouvoir y répondre de façon claire. La webdiffusion pourrait peut-être permettre de rejoindre des publics «curieux» qui aimeraient «essayer» le spectacle sans les craintes associées à la fréquentation en salle et à l’achat de billets.

Plusieurs pistes intéressantes ont également été proposées, par exemple, la webdiffusion «en circuit fermé» d’un spectacle à l’intention d’un auditoire particulier, situé dans une autre ville.

Lisez le court compte-rendu de cette discussion et, si vous souhaitez tenter l’aventure, vous pouvez également consulter l’abc de la webdiffusion qui présente des informations techniques et une liste de fournisseurs. 

Programme d’étude pour la formation des formateurs en danse : les inscriptions sont ouvertes!

Dans l’Hebdo du 2 mai dernier, nous vous informions de la création d’une nouvelle attestation d’études collégiales (AEC), Formateur, formatrice en danse. Offert conjointement par l’École de danse contemporaine de Montréal et l’École supérieure de ballet du Québec en collaboration avec le cégep du Vieux Montréal, le programme propose deux volets, l’un classique et l’autre contemporain. Il vise à former des personnes aptes à exercer la profession en milieu de loisir ou de formation supérieure, selon le profil d’entrée des candidats.

Initiation à la carrière, Principes d’anatomie appliqués à l’enseignement de la danse, Principes de psychopédagogie de la danse, Musique et enseignement de la danse, Élaboration d’activités d’apprentissage de la danse, Initiation en milieu de travail, Éléments d’improvisation, de composition et de production en danse contemporaine, sont au nombre des cours offerts. Les compétences sont également acquises dans le cadre de stages pratiques, notamment au sein de L’École supérieure de ballet du Québec et de l’École de danse contemporaine de Montréal, ainsi que de leurs écoles partenaires.

Le programme est offert à temps complet sur une année (deux sessions de 15 semaines suivies d’un stage de 90 heures en milieu de travail) pour une durée totale de 720 heures de formation, soit 330 heures de tronc commun et 390 heures de cours au choix. 

Visitez le http://www.edcmtl.com/fr/aec-formateur-en-danse pour connaître les conditions d’admission, les modalités d’inscription, la description des cours et la structure du programme.

Le dossier d'admission complet doit être acheminé au plus tard le 15 août 2014.

La Loi canadienne anti-pourriel entre en vigueur bientôt! Êtes-vous prêts?

Vous avez sans doute reçu des courriels d’entreprises ou d’organismes vous demandant votre consentement à recevoir leurs communications. C’est normal, puisque le 1er juillet prochain entrera en vigueur la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP) qui concerne, malgré ce que plusieurs croient, toutes organisations qui procèdent à des envois massifs de courriels, y compris les OBNL.

Comme nous, vous n’avez sans doute pas l’impression d’envoyer des pourriels. Mais, au sens de la Loi, vos infolettres et vos courriels promotionnels (spectacles, formations, stages, etc.) sont considérés comme des messages électroniques commerciaux (MEC). Il vous faudra donc vous conformer à la Loi, adoptée en décembre 2010, qui encadre l’envoi de ce type de messages et contraint les organisations à obtenir le consentement explicite des destinataires.

Vous disposez d'une période de grâce de trois ans, à partir du 1er juillet 2014, pour obtenir une confirmation de consentement de la part des destinataires déjà inscrits sur vos listes. Malgré cela, plusieurs organisations s'empressent de le faire avant la fin juin pour ne pas s’exposer à des amendes pouvant atteindre jusqu’à 10 millions $ par infraction.

Il est bien difficile d’imaginer, vu le volume d’envois de toutes les organisations et entreprises canadiennes, que des sanctions puissent être imposées à des organismes culturels. Voici tout de même quelques informations clés ainsi que des ressources à consulter, qui sont autant d’occasions d'améliorer vos pratiques en matière de communication électronique.

 

Qu’est-ce qu’un «message électronique commercial»?

Un message électronique commercial est défini comme tout message qui favorise la participation à une activité commerciale. Pour déterminer si l'objectif du message est d'encourager la participation à une activité commerciale, il faut prendre en considération le contenu et les hyperliens du message ainsi que les coordonnées de l’expéditeur.

Quelques exemples de MEC:

  • des offres d'achat, de vente, de troc ou de location d'un produit, de biens, d'un service, d'un terrain, d'un intérêt ou d'un droit foncier;
  • des possibilités d'affaires, d'investissement ou de jeu;
  • la promotion d'une personne, y compris l'image publique d'une personne, en tant que personne engagée dans les activités susmentionnées, ou qui en a l'intention.

La Loi interdit aussi aux entreprises d'envoyer des messages non sollicités dans les services de messagerie des médias sociaux.

 

Votre organisme est-il concerné par cette loi?

La Loi s’applique à tous les organismes. Toutefois, certaines mesures d’exemption ont été prévues pour atténuer ses conséquences pour les organismes de bienfaisance enregistrés. Pour connaître les circonstances dans lesquelles les organismes de bienfaisance ne sont pas assujettis à la réglementation, consultez la foire aux questions préparée par Imagine Canada.

 

Est-il encore possible d’envoyer des infolettres?

La loi n’interdit pas l’envoi massif de courriels mais elle énonce des exigences relatives au consentement des destinataires. Si, au sens de la Loi, votre infolettre est considérée comme un message électronique commercial, vous devrez vous conformer à trois exigences : (1) avoir obtenu le consentement, (2) fournir des renseignements d'identification et (3) fournir un mécanisme d’exclusion.

Notez que les MEC envoyés depuis le Canada à des pays étrangers font l'objet d'une exemption suivant certaines conditions.

 

Quel type de consentement?

Il existe deux types de consentement : le consentement exprès et le consentement tacite. Le consentement exprès s’obtient quand une personne vous donne la permission de lui envoyer tous types de messages, dont les MEC. Il y a plusieurs façon d’obtenir ce consentement: l’inscription sur votre site web pour recevoir vos communications, une case à cocher dans un formulaire telle qu’une demande d’adhésion, la fourniture d’une adresse de courriel s’il est clair que vous avez l’intention d’envoyer des MEC ainsi que les demandes orales ou écrites de recevoir des messages.

Divers types de relations entre votre organisme et une personne induisent un consentement tacite. Par exemple si, au cours des deux dernières années, une personne vous a fait un don, a fait du bénévolat pour vous, a été membre de votre organisme, vous a acheté un bien ou un service, a conclu un contrat avec votre organisme ou a demandé des renseignements sur vos offres commerciales. Ce consentement tacite dure deux ans à partir de la relation «transactionelle».

Notez que la Loi prévoit une période de transition de 36 mois, à partir du 1er juillet 2014, concernant l'obligation d'obtenir le consentement. Pendant cette période, le consentement est considéré tacite entre les personnes qui ont des relations en cours. Les organismes peuvent profiter de cette période de transition pour demander un consentement exprès qui, lui, n'expire pas après un certain délai et vaut jusqu'à ce que la personne le retire.

 

Quoi faire dès maintenant?

1) Examinez vos messages : sont-ils considérés comme des messages électroniques commerciaux au sens de la Loi?

2) Respectez les exigences en matière d'identification et de désabonnement dans tous vos MEC : identifiez-vous clairement et assurez-vous d’offrir un mécanisme de désabonnement afin que les destinataires puissent cesser de recevoir vos MEC à l'avenir

3) Obtenez le consentement exprès ou tacite

4) Gérez votre liste de contacts en vous assurant de pouvoir prouver le consentement de chaque destinataire et donner suite aux demandes de désabonnement

 

En vue de l'entrée en vigueur de la Loi, nous vous enverrons prochainement un courriel dans lequel nous vous demanderons de bien vouloir confirmer votre intérêt à recevoir nos communications. Restez à l’affut si vous souhaitez continuer à être au fait de l’actualité de la danse au Québec!

 

Quelques ressources :

La Foire aux questions sur la Loi canadienne anti-pourriel préparée par le Gouvernement du Canada répond aux questions essentielles. Jetez-y un œil !

Imagine Canada a préparé deux foires aux questions à propos des dispositions de la Loi, l’une spécifiquement destinée aux organismes de bienfaisance et la seconde destinée aux organismes sans but lucratif et aux entreprises

CAPACOA présentera un webinaire en français à l'intention de ses membres, ceux de ses réseaux de diffusion, et les membres de la Fédération culturelle canadienne française. Jeudi 26 juin 2014, de 13 h à 14 h (HAE).

Campagne d’adhésion – Le RQD au service des professionnels depuis 30 ans!

Le 4 octobre 2014, le Regroupement québécois de la danse aura trente ans. Ce n'est pas rien! Plus que l'anniversaire du RQD, ce sont trente années d'avancées significatives pour la danse québécoise que nous avons à célébrer ensemble.

Depuis 1984, que de transformations dans le paysage de la danse! Le milieu réunit désormais plusieurs générations et une belle diversité d'expressions artistiques. Le RQD est extrêmement fier de représenter cette communauté à la créativité foisonnante et à la solidarité exemplaire.



Avoir trente ans, c’est profiter d'une plus fine lucidité dans le regard. C'est aussi une expérience de l'action qui donne la conviction qu'on peut réaliser ses rêves. Avec plusieurs réalisations et bien d'autres à venir encore, le RQD entre dans l'an 4 du Plan directeur de la danse professionnelle au Québec 2011-2021 porté par la force du nombre et les ambitions qui l'animent : avoir les moyens de l'excellence, constituer un secteur professionnel sain et viable, rencontrer son public, s'ancrer sur le territoire et dans le tissu social et culturel du Québec et se distinguer comme foyer d'innovation à l'échelle nationale et internationale.



Que vous ayez trente ans, bientôt trente ans, deux fois trente ans, toujours trente ans, c'est pour vous et avec vous qu'on va célébrer cette année. Joignez-vous au RQD dès maintenant et soyez nombreux au Rendez-vous annuel des membres, les 25 et 26 octobre prochain, un des temps forts du trentième anniversaire du RQD.



Au Regroupement, comme toujours, savoir fêter, aimer débattre, réfléchir ensemble pour mieux agir, voilà ce qui nous anime. 



Vous êtes notre force vive. Le RQD compte sur vous.

Marc Boivin
Président du RQD

 

Adhérez au RQD dès maintenant!

 

Le premier budget Leitao

Le milieu culturel retenait son souffle ce mercredi alors que Carlos Leitao dévoilait son Plan budgétaire 2014-2015, dans un contexte d’austérité et de compressions attendues. Dans le domaine des arts et de la culture, des mesures existantes ou annoncées par le précédent gouvernement sont pérennisées, quelques crédits supplémentaires sont injectés mais d’importantes coupes sont également effectuées.

Quelques chiffres :

  • Augmentation de 3,3 millions de dollars du budget de dépenses du ministère de la Culture et des Communications par rapport à la dépense probable de l’exercice précédent
  • Hausse des crédits du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) de 933 400 $, mais l’affectation de ces crédits n’est pas précisée
  • Création du Fonds Avenir Mécénat Culture qui recevra un financement permanent de 5 millions de dollars par an provenant de la taxe spécifique sur les produits du tabac
  • Déploiement de la Stratégie culturelle numérique (SCN), qui sera dotée d’un budget de 100 millions de dollars pour les dépenses d’infrastructures et de 10 millions de dollars sur trois ans visant à assurer une présence croissante de la culture dans l’espace numérique
  • Pérennisation des crédits accordés au CALQ pour soutenir la diffusion internationale (4,2 millions de dollars), mesure mise en place par le PLQ pour compenser les coupes fédérales de 2008
  • Confirmation d’une enveloppe de 25 millions de dollars pour la Ville de Montréal et annonce d’une participation, dès le présent exercice, de 2,4 millions de dollars au financement des célébrations du 375e anniversaire de la métropole
  • Instauration d’un crédit d’impôt remboursable visant à soutenir la participation des aînés à des activités physiques, artistiques, culturelles ou récréatives

Si on peut se réjouir de certaines annonces, d’autres risquent de faire mal et plus encore, d’ébranler des secteurs importants de la vie culturelle. Nous pensons en particulier à la réduction de 20% de l’aide fiscale accordée aux entreprises qui touchera les industries du design, de la production cinématographique et télévisuelle, de la production d’enregistrements sonores et de spectacles, de l’édition de livres et de la production d’événements ou d’environnements multimédia présentés à l’extérieur du Québec. À ce sujet, Culture Montréal, dans son communiqué du 5 juin 2014, appelle l’ensemble du milieu culturel à se mobiliser afin que le gouvernement réévalue cette décision qui aura un impact direct sur le volume et la qualité des productions ainsi que sur tous les acteurs de la chaîne.

Et il ne s’agit là que d’un budget de transition, nous dit-on! « Le gouvernement engage la première étape de ce passage obligé que nous devons emprunter pour rétablir enfin l'équilibre budgétaire », a résumé le ministre des Finances. Une commission permanente aura pour mandat d'étudier la pertinence de tous les programmes du gouvernement, y compris les programmes du ministère de la Culture et des Communication, en vue du prochain exercice budgétaire. Nous devrons y prêter beaucoup d’attention!

 

Revue de presse :

Communiqué du Mouvement pour les arts et les lettres, Le budget Leitao confirme quelques mesures, 4 juin 2014

Communiqué de Culture Montréal, Budget du Québec 2014-2015 : une augmentation du budget pour le ministère de la Culture et des Communications, mais plusieurs éléments à surveiller, 5 juin 2014

Communiqué de l’Association nationale des éditeurs de livres, Le gouvernement agit sans discernement et fragilise encore plus le domaine du livre, 5 juin 2014

Marc Cassivi, «Ce n’est pas le bon jour…», La Presse, 5 juin 2014

Frédérique Doyon, «Demi-soulagement et vigilance face au budget», Le Devoir, 6 juin 2014 [réservé aux abonnés]

Mario Cloutier, «Crédits d’impôts : moins de livres, de CD et de films», La Presse, 6 juin 2014