2019-05-07
 
Cette section est réservée aux membres du RQD

Quatre outils gratuits pour vos retouches photos et créations graphiques

New Membership Policy: simpler, more flexible and more benefits!

French Version

Lower fees for organizations and relaxed eligibility criteria that take into account the versatility of dance professionals and the diverse mandates of companies—the 2017-2018 RQD Membership Policy has been updated, while shedding a few pages in the process!

Lower fees for organizations
As dance organizations come under increasing financial pressure, our new rates for professional corporate members will allow most of them to join the RQD at a reduced cost as of June 2017. A first in the history of the Regroupement québécois de la danse!

The fees for professional dance associations, companies, support-and-service organizations and specialized presenters and events are now set according to the annual revenues of organizations after deductions of sponsorship revenues and exchange of services. In addition, it is no longer necessary to submit financial statements (except for first-time memberships) or even certain contracts. And no more supporting documents that weighed down the process!

A policy in line with different company models
Organizational models are renewed, mandates change, the boundaries between disciplines become increasingly blurred. To welcome multidisciplinary companies embracing dance, those that take independent choreographers under their wings, and those that offer cultural mediation in dance, the RQD Membership Policy is proposing a new definition of dance companies. The rights and advantages accruing to independent choreographers represented by “umbrella” companies have also been specified. Welcome to all those who have dance engraved on their hearts!

The versatility of dance professionals finally recognized
You have mentioned it to us over the last few years: you practise several professions, constantly juggling the roles of choreographer, dancer, teacher, rehearsal director, cultural worker, researcher and even designer. Whether it be by choice or to diversify your income, versatility is the issue. Up until now, you could choose a maximum of two professional activities when applying for membership… A difficult choice that you no longer have to make! All of your activities will be accepted from now on, recognized and valued by the RQD. Naturally, you must meet the criteria for each—but once proven, that’s it for life!

While undertaking this major revision of its membership policy, the RQD has also stipulated the eligibility requirements of designers and rehearsal directors, as well as revising numerous details to clarify and simplify the text.

A committee guiding the RQD
The Regroupement québécois de la danse would like to extend its warmest thanks to the membership committee, whose members have given careful consideration to the RQD Membership Policy. This includes Board of Director administrators Fannie Bellefeuille, Tessa Goulet and Michael Toppings, as well employees Virginie Desloges, the project coordinator, and Coralie Muroni. Thanks to their expert advice, the Regroupement québécois de la danse is continuing to adapt to changes in the dance community and its ecology. The membership campaign starts at the beginning of June!

See the 2017-2018 Membership Policy

Montréal reconnaît le rôle essentiel des artistes

La consultation menée par la Ville de Montréal sur son projet de Politique de développement culturel 2017-2022 a porté fruit. Des 41 recommandations adoptées à l’unanimité par la Commission permanente sur la culture, le patrimoine et les sports, plusieurs témoignent d’une volonté de mieux reconnaître l’importance du rôle des artistes et des créateurs dans le développement socio-identitaire de Montréal. On souligne également la contribution du spectacle vivant à l’effervescence culturelle, à l’attractivité et au rayonnement international de la métropole. Parmi les enjeux qui touchent plus particulièrement la danse, notons la découvrabilité des œuvres, l’inclusion de la diversité culturelle, le développement de codes de bonnes pratiques dans les circuits de diffusion municipaux ou encore, l’intégration d’un volet culturel aux actions de représentation commerciale et politique à l’étranger. Nécessité soulignée par le Regroupement québécois de la danse et autres regroupement disciplinaires, le financement régulièrement accru du Conseil des arts de Montréal compte aussi au nombre des recommandations de cette Politique qui sera dévoilée le 12 juin prochain. Prochaine étape: un plan d’action élaboré pendant l’été pour être adopté l’automne prochain.

Voir toutes les recommandations

Financement du CALQ: Dialogue en cours avec le ministère

Dans la foulée du rassemblement du 24 avril, où quelque 500 personnes réclamaient une augmentation de 40 M$ du budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), la directrice générale du Regroupement québécois de la danse a été reçue au ministère de la Culture et des Communications avec ses homologues du Conseil québécois de la musique, du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, du Conseil québécois du théâtre et d'En piste, regroupement national des arts du cirque.

Le 18 mai, cette délégation a ainsi ouvert le dialogue avec le sous-ministre adjoint des politiques et sociétés d’État Ian Morissette, accompagné du conseiller politique Marc-André Deschênes et de Josée Blackburn, directrice de la Direction du statut de l'artiste, de la sensibilisation et de la formation aux arts et à la culture. Marie Daveluy, secrétaire générale et directrice de la planification et des affaires institutionnelles du CALQ, assistait également à la rencontre.

À cette occasion, le sous-ministre adjoint Ian Morissette a réaffirmé l’engagement du ministère à trouver les moyens d’augmenter dès cette année le budget du CALQ. Questionnant la somme de 40 M$ demandée par les milieux artistiques, il a assuré que le dossier était étudié très sérieusement et que des crédits additionnels seraient annoncés prochainement. Bien qu’il n’ait pas voulu s’avancer sur le montant potentiel de cette augmentation, la représentante du CALQ s’est montrée confiante face à l’échéance estivale des subventions pluriannuelles à attribuer dans le contexte épineux de l’application du nouveau modèle de financement.

Que l’on se fie ou pas aux pronostics concernant le montant de l’augmentation du budget du CALQ, on se doute qu’elle ne totalisera pas 40 M$ cette année et qu’elle se fera au moins en deux temps pour correspondre à la mise en œuvre du plan d’action de la Politique culturelle du Québec en cours d’élaboration. Une chose est cependant très claire: la demande des milieux artistiques a été entendue. Et la bonne nouvelle, c’est que les parties en présence se sont accordées pour collaborer afin d’actualiser l’évaluation des besoins financiers à combler dans le secteur des arts et des lettres. À suivre.
 

Lire aussi:

3700 voix s’élèvent pour un meilleur financement des arts au Québec

À la suite de la motion adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale le 26 avril dernier, 3700 artistes, travailleurs culturels et sympathisants des arts ont signé une lettre adressée au gouvernement québécois pour augmenter le financement du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) de 40 millions de dollars dès cette année.

 

Mercredi, 17 mai 2017

M. Philippe Couillard, premier ministre,
M. Pierre Moreau, président du Conseil du trésor et ministre responsable de la l’Administration gouvernementale et de la révision permanente des programmes,
M. Luc Fortin, ministre de la Culture et des Communications,

Messieurs,

Le mercredi 26 avril 2017, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité une résolution engageant le gouvernement à allouer dès cette année des sommes supplémentaires au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) afin que celui-ci puisse remplir adéquatement sa mission. Cette motion exemplaire réitérait de surcroît l’apport essentiel des artistes et des artisans à la société québécoise. Nous saluons cette remarquable déclaration et vous remercions très sincèrement de l’avoir soutenue. Aujourd’hui, nous vous invitons à poser un geste fort et signifiant au regard du contexte dans lequel s’inscrira cet investissement.

Le monde dans lequel nous vivons est complexe et changeant, et les multiples crises qui traversent aujourd’hui de nombreux États nous rappellent la fragilité de l’équilibre social dont nous jouissons encore ici. Dans ce contexte, les artistes ont un rôle déterminant à jouer. Les arts participent notamment à cultiver l’esprit civique et critique, l’empathie, l’imaginaire et la créativité. Ils créent aussi des temps et des espaces de rassemblement, devenus trop rares dans une société fragmentée par la technologie. Les artistes québécois assurent le rayonnement d’une culture humaniste et pacifique à l’échelle nationale et internationale. Ils sont d’illustres ambassadeurs de notre culture et de notre civilisation.

Les artistes, leurs compagnies et les institutions qui tentent d’assurer, sur tout le territoire québécois, la présence d’un art vivant, original et puissant représentent une force économique que vous saluez périodiquement avec respect. Or, depuis plus de dix ans, faute de ressources financières adéquates, le CALQ, principal instrument de financement des arts au Québec, ne parvient plus à accompagner adéquatement l’essor de la vie artistique, ce qui provoque une précarité de plus en plus aigüe des individus comme des organismes.

Pourtant, les responsabilités et les mandats sont, eux, de plus en plus vastes. On exige des compagnies et des institutions qu’elles se chargent du développement des publics, de l’animation du milieu scolaire, de la recherche de fonds privés, de la médiation culturelle, de l’inclusion de la diversité, etc. Comme vous le constatez, une part signifiante du développement culturel du Québec nous incombe. Nous avons donc besoin de moyens conséquents pour la réaliser. 

En février, l’ensemble des organismes artistiques a déposé au CALQ sa planification des quatre prochaines années et les résultats de leurs évaluations sont attendus en juillet. C’est pourquoi nous appelons de tous nos vœux un investissement majeur qui a été oublié lors du dernier budget provincial et qui doit, de façon pressante, appuyer le développement des artistes, compagnies et institutions. Tout retard dans cet investissement aura un impact terrible sur l’avenir immédiat des milieux artistiques.

Fort de la motion qui a été adoptée à l’unanimité le 26 avril dernier, nous faisons appel à vous pour que soit investie une somme additionnelle de 40 millions de dollars dans le budget du CALQ – suivant l’argumentaire du Mouvement pour les arts et les lettres –, afin que celui-ci puisse répondre de manière adéquate aux vifs besoins qui lui ont été exprimés. Cet apport constituera un investissement essentiel pour le développement harmonieux des milieux artistiques québécois, ainsi qu’un legs marquant de votre gouvernement dont se souviendront longtemps les artistes et les citoyens du Québec. Il permettra en outre aux milieux artistiques de jouer un rôle positif dans la mise en œuvre et le succès de la nouvelle politique culturelle que présentera votre gouvernement cet automne.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette missive et vous témoignons de notre entière collaboration.

Veuillez agréer, Messieurs Couillard, Moreau et Fortin, l’expression de nos salutations distinguées.

 

► Consulter la liste des signataires

 

Quatre outils gratuits pour vos retouches photos et créations graphiques

Que ce soit pour constituer un portfolio d'artiste, mettre en page un dossier de presse ou agrémenter un site Web, il est incontournable de maîtriser quelques outils de graphisme. Voici des logiciels gratuits assez simples d'utilisation pour vous lancer à la conquête des images et de la création graphique. Recadrer, redimensionner ou éclaircir vos photos n'aura bientôt plus de secret pour vous!   

Pixlr: une très grande diversité de filtres et d’effets.

Cet éditeur de photos en ligne permet d'effectuer des modifications simples et rapides sur des images importées de votre disque dur, d’un site Web ou d’une galerie photos en ligne (Facebook, Picasa, Flickr, etc).

Les avantages:
– Puissant
– Riche en fonctionnalités
– Sans inscription
– En français (l’application Web est traduite)
– Interface agréable

Les inconvénients:
– Il a tendance à ralentir lorsque vous travaillez avec de gros fichiers ou plusieurs fichiers en même temps
– Vous travaillez vos photos en ligne et non sur votre ordinateur


GIMP
: idéal pour de l’édition avancée.

Souvent comparé à Photoshop pour la clarté et la ressemblance de son interface, GIMP est très apprécié pour la diversité de ses fonctions et sa puissance.

Avantages:
– Téléchargeable: vous n’avez pas besoin de déposer vos photos sur le web
– Personnalisable: vous pouvez télécharger gratuitement d’autres fonctionnalités pour adapter le logiciel à vos besoins
– En français

Inconvénients:
– Compliqué d’utilisation si vous débutez dans la retouche d’images
– Ne propose pas de calques de réglage
– L’interface dense peut en rendre l’utilisation moins agréable


Labography
: un outil simple et complet.

Ce logiciel propose trois volets: retouche photo, conception d'images graphiques et un widget facilitant l’envoi de photos par courriel.

Avantages:
– Facile d’utilisation
– Convient aussi bien aux débutants qu’aux plus expérimentés
– Possède un outil pour créer une image 3D
– Gratuit
– En français

Inconvénients:
– Aucun inconvénient identifié à ce jour!


InkScape
: parfait pour vos logos, flyers et autres conceptions graphiques.

Un des rares logiciels gratuits de dessin vectoriel, presque identique à Illustrator. Il possède de multiples possibilités en matière de création graphique vectorielle et sa principale originalité est l’utilisation du SVG, un format image «libre», qui permet aux images vectorielles d’être agrandies et rapetissées à l’infini sans perdre leurs caractéristiques.

Avantages:
– Simplicité des outils
– Interface agréable et personnalisable
– Adaptabilité de l’insertion des créations dans des documents
– Gratuit
– En français
– Il existe un guide complet pour découvrir InkScape.

Inconvénients:
– La gestion presque impossible des couleurs complexes
– Il ne permet pas la création de pages Web


De plus, de nombreux tutoriels sont proposés sur YouTube pour vous aider à manipuler ces logiciels avec soin et plaisir!

Financement privé: comment se démarquer?

Par Fannie Perron, spécialiste en philanthropie
 

L’experte en dons et commandites Fannie Perron s’associe à Pascal Lépine pour donner une formation au RQD sur le financement privé. Elle livre ici quatre éléments-clés pour augmenter le potentiel de succès de vos demandes de dons. À conserver dans votre boite à outils!

S’inscrire à la formation

1. Énoncer clairement sa demande
Bien souvent, le montant demandé n'apparait qu'à la dernière page d’une demande. Erreur: les personnes qui ont la responsabilité d'analyser les dossiers de demandes de financement ne se rendent parfois pas jusqu’à la fin. Il est préférable d’indiquer clairement vos attentes d’entrée de jeu. Le lecteur sera en effet plus attentif à votre argumentaire s’il connaît votre objectif. Il arrive parfois que certaines demandes n’indiquent même pas la somme escomptée. Comment les entreprises seraient-elles en mesure de deviner le montant que vous souhaitez solliciter? Je le répète souvent, la clarté est la chose la plus appréciée des donateurs potentiels.

2. Livrer les bonnes informations
Soyez bref dans l’information que vous donnez. Bien souvent, il y a beaucoup trop de détails sur le projet. Ce sont des éléments dont vous êtes fiers et on peut comprendre que vous vouliez les partager, mais soyez conscients que cela n’a aucune valeur ajoutée pour la prise de décision du partenaire ou du donateur. Concentrez-vous sur les questions suivantes:

· Qui est l’organisme ou le porteur du projet?
· Quel est votre projet?
· Qui est ciblé par le projet?
· Qu’est-ce qui rend le projet unique et intéressant?
· Quels seront les avantages pour le partenaire?

3. Résumer le contenu
Combien de demandes ai-je vu passer avec des dizaines de pages d’information, des trousses avec des photos et même avec des CD et des vidéos comme complément d’information? Les gens n’ont pas le temps de consulter tout ce matériel… De plus, ce n’est pas très bon pour l’environnement. Sauvons donc quelques arbres en économisant du papier et du temps! Une demande efficace devrait comporter au maximum quatre ou cinq pages. Limitez-vous aux informations importantes et essentielles. Les donateurs apprécient vraiment les demandes courtes.

4. Soigner le visuel
Quand on passe des entrevues, on fait attention à notre présentation et à notre look pour bien refléter notre personnalité. C’est la même règle pour des documents. Si vous êtes un organisme en art, laissez transparaître votre personnalité et n’essayez pas d’être trop corporatif, ce n’est pas vous! Le visuel d’un document est très important et fera une grande différence dans la demande. Prenez le temps nécessaire pour produire un document qui est graphiquement beau. Vous vous donnerez ainsi plus de chances d’accrocher votre lecteur.

Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une bonne présentation pour vendre votre projet ou votre organisation. Prenez le temps de bien le faire. On n’a qu’une chance pour réussir sa première impression.

Bonne rédaction!
 

Fannie Perron
Vice-présidente, associée, Atypic.

Après des études en communications et l’obtention d’un DESS en gestion (HEC), elle s’oriente vers la philanthropie et devient pro des campagnes majeures et de l’organisation d’évènements à la Société canadienne de la sclérose en plaques et à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Elle passe ensuite à la direction des dons et commandites chez Saputo, puis fait le saut au Club des petits déjeuners du Canada comme directrice exécutive, avant de croiser le chemin d’Atypic en 2012.

 

Vous pouvez lire plus de textes de Fannie Perron sur le blogue d’Atypic

Un million de dollars consacré à l’entraînement des danseurs depuis 1994

Étape symbolique dans l’histoire du Regroupement québécois de la danse: le montant des remboursements effectués dans le cadre du Programme de soutien à l'entrainement des interprètes vient de franchir la barre du million! Depuis la création de ce programme, il y a 23 ans, plus de 115 000 classes techniques ont notamment été remboursées aux danseurs professionnels. Cette aide financière directe leur permet de rester au sommet de leur forme et de leur art, en période de répétition, de représentation, de relâche et même de chômage. Avis: la prochaine date limite pour soumettre une demande au Programme est le vendredi 19 mai 2017.

En savoir plus sur le Programme

Vincent Warren honoré par le CALQ

Le danseur, pédagogue et historien de la danse Vincent Warren compte parmi les 18 ambassadeurs de la culture québécoise qui seront décorés de l’Ordre des arts et des lettres du Québec, le 29 mai prochain, en reconnaissance de leur apport exceptionnel à la vitalité et au rayonnement du secteur. Le RQD tient à féliciter ce grand homme de la danse, qui a connu une fructueuse carrière de premier danseur aux Grands Ballets Canadiens de Montréal, a formé des générations d’interprètes à l’École supérieure de ballet du Québec (ESBQ) et qui est devenu une figure emblématique de la danse du Québec.

Nouveau récipiendaire du titre de Compagnon des arts et des lettres du Québec, Vincent Warren en connaît les différentes facettes. Danseur émérite entré au Metropolitan Opera Ballet à l’âge de 17 ans et invité à Montréal par Ludmilla Chiriaeff en 1961, il a dansé pour les plus grands et s’est illustré au sein de la danse moderne, collaborant avec Françoise Riopelle, Jeanne Renaud et Le Groupe de la Place Royale. Sa passion pour l’histoire de la danse se manifeste dans l’enseignement et vient enrichir les tablettes de la Bibliothèque de la danse, à laquelle il a confié sa collection personnelle d’ouvrages et autres documents et qui porte son nom depuis 2010*. Artiste d’exception, Vincent Warren s’est en outre investi en tant que président des conseils d’administration de l’Association Danse au Canada et du Regroupement québécois de la danse, dont il est désormais membre honoraire. Témoignant de sa place dans l’histoire de la danse, le documentaire que Marie Brodeur lui a consacré, Un homme de danse, a été primé au Festival international du Film sur l’Art (FIFA) en 2016.

Ne manquez pas de rencontrer Vincent Warren au 5 à 7 du FTA sur l’underground montréalais des années 1950-1960, le mardi 30 mai à 17h.

Pour découvrir plus en profondeur qui est Vincent Warren:

Profil de Vincent Warren – RQD
Vincent Warren, le dieu de la danse – Journal Métro
Profil de Vincent Warren – École supérieure de ballet du Québec

*La Bibliothèque de la danse Vincent-Warren, hébergée à l’ESBQ, compte aujourd’hui la plus importante collection spécialisée en danse du Canada avec plus de 26 000 documents.

Mobilisation du 24 avril: les premières retombées

Merci à tous ceux et celles qui se sont rassemblés à la place d'Armes de Montréal pour réclamer une augmentation significative et pérenne du budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Quelques heures avant que les crédits en culture ne soient à l'étude en commission parlementaire, nous étions près de 500 artistes et travailleurs culturels de toutes disciplines à porter haut et fort la voix de la création artistique. Nous avons été entendus et l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité une motion engageant le gouvernement à «accorder au CALQ des sommes supplémentaires dès cette année». Souhaitons maintenant que les investissements seront à la hauteur des besoins des milieux artistiques.

Le Mouvement pour les arts et les lettres, coalition dont fait partie le Regroupement québécois de la danse (RQD), estime que 40 millions de dollars devraient être injectés dans le budget du CALQ pour qu’il retrouve sa force d’impact d’il y a 10 ans. «Le fait est que les arts et les lettres souffrent de sous-financement chronique et qu’avec le temps et l’inflation, la situation s’est aggravée au point de nous placer dans un insoutenable état d’urgence», a affirmé, dans son allocution, Fabienne Cabado, directrice générale du RQD et porte-parole du Mouvement.

Le jour même, la députée et porte-parole de l'opposition en matière de culture Agnès Maltais annonçait publiquement que devant la pression de notre manifestation et des questions du Parti Québécois, le ministre de la Culture et des Communications du Québec avait déclaré en commission parlementaire qu'il trouverait de l'argent pour le CALQ cette année. Le ministre Luc Fortin a souligné que le CALQ «était une priorité» et que son ministère disposait d'une «marge de manœuvre» qui permettrait d'en augmenter le financement.  

Le 26 avril, cette motion déposée par Agnès Maltais et d’autres députés de l’opposition était adoptée à l’unanimité: «Que l’Assemblée nationale rappelle l’apport essentiel des artisans de la culture et des artistes à la société québécoise; Qu’elle entende les inquiétudes et les demandes légitimes de femmes et d’hommes qui créent le supplément d’âme qui fait de notre société une nation distincte; Qu’elle rappelle que lors de l’étude des crédits, le ministre de la Culture s’est engagé à dégager des marges de manœuvre et à les réinvestir dans le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ); Que l’Assemblée nationale demande enfin au gouvernement d’accorder au CALQ des sommes supplémentaires dès cette année afin qu’il puisse remplir sa mission de soutien à l’expérimentation et à la création artistique.»

Les milieux des arts et de lettres peuvent donc se réjouir, sans toutefois baisser la garde ni réduire leurs actions. Le ministre Fortin a en effet mentionné la possibilité de redistribuer une part de l’enveloppe qu’il a attribuée pour cinq ans au jeune public et son attaché de presse a indiqué au journal Le Devoir que les marges de manœuvre évoquées n’existaient peut-être pas.

 

Revue de presse choisie

Le budget du Conseil des arts sera rehaussé – La Presse 

État d'urgence pour les arts et les lettres : Les milieux artistiques manifestent leur mécontentement – MAL

Des artistes demandent un meilleur financement du CALQ – Le Devoir

Le Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches joint sa voix à celle de la communauté artistique – CCRQCA

Le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue appuie la demande de «redressement immédiat» des crédits du CALQ – CCAT

Grand rassemblement pour un meilleur financement du CALQ

English version

Ce lundi 24 avril, à midi, artistes, travailleurs culturels et autres sympathisants des arts et lettres se rassembleront au centre-ville de Montréal pour demander l'augmentation immédiate du budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Le Regroupement québécois de la danse (RQD) vous invite à participer en grand nombre à cette mobilisation initiée conjointement par les sept organismes membres du Mouvement pour les arts et les lettres* et le Conseil québécois du théâtre. Il est crucial d’être très nombreux pour porter haut et fort la voix de la création artistique québécoise.

► S'INSCRIRE

Lundi 24 avril 2017, de 12h à 13h
Place d’Armes, à Montréal
Faites circuler l’information dans vos réseaux!

Pour en savoir plus, lisez la lettre de Fabienne Cabado, directrice générale du RQD.


* Le Mouvement pour les arts et les lettres regroupe actuellement le Conseil québécois de la musique, le Conseil des métiers d’art du Québec, le Regroupement québécois de la danse, le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec, En Piste – le regroupement national des arts du cirque, ainsi que deux conseils régionaux de la culture, soit Culture Lanaudière et Culture Saguenay – Lac-Saint-Jean.