Le 28 avril 2023, le Regroupement québécois de la danse (RQD) et la communauté de la danse ont célébré la Journée internationale de la danse (JID) à l’Atrium des Grands Ballets Canadiens. Plus réunis que jamais, l’événement a rassemblé près de 90 personnes de tous horizons, pour célébrer la danse.
Cette année, le RQD a choisi de livrer un message solidaire avec comme thématique La danse comme symbole de la vie, qui a été présenté sous forme de vidéo réalisée par Damian Siqueiros et chorégraphiée par Kyra Jean Green en collaboration avec Nasim Lootij et les interprètes.
Avant de dévoiler le message, la directrice générale du RQD, Nadine Medawar, a prononcé un discours rassembleur, rappelant l’importance de la solidarité dans la communauté de la danse. Elle a souligné la résilience et l’intelligence collective de cette communauté, tout en reconnaissant les peurs qui ont parfois ombragé le collectif. Elle a invité le secteur à ne pas laisser les défis externes le diviser et à continuer de lutter pour son art.
Message québécois de la Journée internationale de la danse, avec Nasim Lootij, Elahé Moonesi, Thibault Rajaofetra, Lakeysha Lyrykz Desmond, Diana León, Janelle Hacault, Kiasa Nazeran, Emmanuelle Martin, Marco Edouard et José Flores, chorégraphiée par Kyra Jean Green et Nasim Lootij, dirigée par Damian Siqueiros, réalisée par Max Machado et produite par le Regroupement québécois de la danse.
La projection a été suivie d’une prise de parole du réalisateur ainsi que les chorégraphes du message pour partager leurs inspirations et leur soutien à celles et ceux qui aiment passionnément la danse. Nous avons également pu compter sur la présence chaleureuse des interprètes Janelle Hacault, Emmanuelle Martin, Marco Edouard, Elahe Moonesi, Kiasa Nazeran et Professor Word pour ce moment de célébration.
Artistes signataires du message la JID 2023
Nadine Medawar, directrice générale du RQD
Dévoilement du message québécois de la JID
Artistes signataires de la JID
Nasim Lootij, Chorégraphe et interprète
La soirée s’est conclue avec le spectacle Ultraviolet présenté au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts grâce à la générosité des Grands Ballets Canadiens, une belle manière de remercier la communauté de leur précieuse présence en cette période. Le RQD est fier d’avoir pu rassembler la communauté de la danse pour célébrer cet art essentiel.
Les interprètes iraniens se confient
Pour donner de la voix au message, trois des artistes signataires d’origine iranienne ont par ailleurs tenu à s’exprimer librement à travers une entrevue réalisée par Damian Siqueiros. Découpée en 3 parties, cette entrevue livre les témoignages touchants des interprètes Nasim Lootij, Elahe Moonesi et Kiasa Nazeran.
Crédits
Réalisateur : Damian Siqueiros Directeur photo : Max Machado 1er CA : François Côté-lemay B-Cam et Drone Op : Félix Simard Gaffeur : Jacques Bechard Interviews : Guillermo Castellanos Habilleuse : Elodie Renaux Rédacteur en chef : Daniel Montiel Chorégraphes : Kyra Jean Green en collaboration avec Nasim LOOTIJ Interprètes : Diana León – Elahe Moonesi – Janelle Hacault – José Flores – Thibault Rajaofetra – Lakeysha Word Desmond – Emmanuelle Martin – Marco Edouard et Kiasa NAZERAN Extras: Helena Vallès, Simin Ahari, Atarpai Beigi, Juliette Diallo, Seyedeh Noushin Bahraini, Parisa Rajabian
À l’invitation du Regroupement québécois de la danse (RQD), dix artistes livrent un message solidaire afin de libérer la parole du corps et de clamer ce droit aux professionnels de la danse partout à travers le monde pour la Journée internationale de la danse.
Message québécois de la Journée internationale de la danse, avec Nasim Lootij, Elahé Moonesi, Thibault Rajaofetra, Lakeysha Lyrykz Desmond, Diana León, Janelle Hacault, Kiasa Nazeran, Emmanuelle Martin, Marco Edouard et José Flores, chorégraphiée par Kyra Jean Green et Nasim Lootij, dirigée par Damian Siqueiros, réalisée par Max Machado et produite par le Regroupement québécois de la danse.
Célébrer la danse comme le symbole de la vie, voici le message québécois de 2023. Cette campagne rend hommage et s’inspire de vidéos d’artistes iraniens utilisant la danse comme moyen de résistance et de protestation, malgré le fait que cet art soit interdit dans leur vie. La danse nous rassemble et nous ressemble. Elle appartient à tous.tes et chacun d’entre nous peut la réclamer. Cette vidéo constitue une lettre d’amour et de soutien à celles et ceux qui aiment passionnément la danse et risquent tout pour la pratiquer.
“La danse est dans mes veines […] Les jeunes dans ce mouvement célèbrent la vie à travers la danse.” Nasim Lootij
“En me faufilant à travers les rochers noirs et rugueux comme de l’or pur et liquide, je ressens que je peux surmonter tout obstacle avec ma danse.” Elahé Moonesi
“Elle me permet de maintenir ma créativité en mouvement, c’est ce que la danse est pour moi : mon moteur de créativité.” Thibault Rajaofetra
“Des langues transmises par le temps et le son, parlées par le corps physique, tirées de nos expériences (la vie), nous donnant d’une certaine manière un sens de l’équilibre au sein de nos déséquilibres. Danser librement et sans complexe, c’est défier la gravité avec les forces de la nature.” Lakeysha Word Desmond
“La danse me rappelle qui je suis, c’est mon foyer, ma source de paix.” Diana León
“À l’âge de 9 ans, je suis entrée dans un théâtre et j’ai su que j’étais chez moi.” Janelle Hacault
« La danse, c’est le jaillissement, l’éruption des forces de la vie. Alors qu’un totalitarisme religieux, fanatique et obscur, c’est le règne des forces de la mort. C’est donc le combat entre les forces de la vie et les forces de la mort. » Kiasa Nazeran
“La Danse aligne mon être : elle fait vibrer mon âme, mon corps et mon esprit en un tout avec la Nature.” Emmanuelle Martin
“Pour moi, la danse est un art qui permet à tous.tes de parler librement et de se comprendre quelle que soit la barrière de langue pouvant nous séparer.” Marco Edouard
Réalisateur L’artiste multidisciplinaire Damian Siqueiros utilise l’art pour créer des récits positifs sur l’avenir qui conduisent à la guérison des environnements sociaux et écologiques. Son projet actuel, Terra Sapiens, se concentre sur la représentation d’avenirs positifs viables issus de la convergence de la science, du savoir indigène traditionnel, de la philosophie, de l’art et du design. Il aborde les défis sociaux et écologiques en cherchant des solutions par le biais d’une approche synergique. Damian a 20 ans de carrière et de pratique multidisciplinaire : photographie, film élargi, direction artistique et éducation artistique. Il a exposé au niveau international, notamment au Carrousel du Louvre, au Frost Museum, au Mexique, en Corée du Sud, au Canada et à New York.
Chorégraphe Kyra Jean Green est une artiste canado-américaine née en France, élevée en Floride et résidant actuellement à Montréal, au Canada. Elle a obtenu son BFA en danse à la Juilliard School en 2006. Après dix ans de travail en tant que danseuse, Kyra a décidé en 2017 qu’il était temps de créer sa propre compagnie qu’elle a nommée Trip The Light Fantastic. La compagnie implique des danseurs, des artistes visuels et des cinéastes basés dans la communauté montréalaise. Le langage gestuel de la compagnie combine les styles contemporains et urbains ainsi que l’improvisation structurée. Trip The Light Fantastic s’intéresse aux dures réalités de la psyché individuelle et aux stigmates sociaux qui nous empêchent d’atteindre notre propre libération. Ces questions sont posées à travers la danse et les médias mixtes afin d’inspirer un changement positif dans notre société. La compagnie a fait ses débuts en septembre 2017 au Festival Quartiers Danses à Montréal Canada et s’est depuis produite au Panama, au Danemark, à New York et au Portugal. En 2021, la compagnie a été invitée à participer à C2 en tant que compagnie de danse interne.
Max Machado est un directeur de la photographie polyvalent qui s’est déplacé un peu partout dans le monde avant de s’installer à Montréal, au Québec, au Canada. Il est passionné par la création de contenu significatif, unique et puissant à travers des films de fiction, des projets documentaires, des vidéos musicales, des œuvres d’art, du contenu de marque et des publicités. Il a tourné des projets en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, au Moyen-Orient et est prêt à voyager à l’étranger et à travailler avec des équipes parlant anglais, français, portugais, espagnol ou galicien. Son travail a été présenté à CBC, PBS, SXSW, Camerimage, TIFF, Slamdance, Vimeo Staff Picks, Canadian Society of Cinematographers Awards, Canadian Screen Awards, Global News, IDFA, RIDM, DOC NYC, Fantasia, Raindance, Ann Arbor FF, Atlanta FF, Regard, It’s All True, FCVQ, VIFF, Clermont-Ferrand, Nouveau Cinéma, RVQC, Newark IFF, et bien d’autres encore.
Chorégraphe (en collaboration) Révoltant contre les interdictions imposées par l’actuel régime iranien à toute forme d’art, notamment à la danse, Nasim Lootij, chorégraphe et interprète, a quitté l’Iran en 2006. Arrivée à Paris, elle a complété ses études en danse contemporaine à l’Université Paris8, au RIDC et au conservatoire Jean Wiener avant de se spécialiser en Notation Laban au CNSMDP. Elle a également collaboré avec plusieurs chorégraphes français, comme Odile Duboc, Christine Gérard, Natalie Pernette, Dominique Dupuy, Alban Richard, Cecile Loyer et Nawel Oulad et a créé deux pièces : Lalaï (2012) et Bouyé Jouyé Mouliân (2015). Depuis 2016, elle vit et travail à Montréal où elle a co-fondé le collectif Vâtchik Danse avec le dramaturge Kiasa Nazeran. Dans leurs créations, ceux-ci s’inspirent souvent de l’art et de l’histoire de l’Iran, des questionnements politiques actuels et de l’expressionnisme allemand. Leurs créations : Moi-Me-Man (2017), La Chute (2019), L’Inconsistance (En cours), Espace Politique (En cours). Nasim a également chorégraphié des scènes de danse pour deux films et une pièce de théâtre : « Damascus Dreams » (2019), « Nowhere Land » (2020) et « Black Baloon » (2020). En tant qu’interprète, elle a dansé pour France Joffrey (2016), Su Feh Lee (2017), Amplement Danse (2021-2023), Kondition Pluriel (2021-22) et Amour Amour (En cours) . Elle a aussi collaboré avec deux établissements de danse, Fondation Jean-Pierre Perreault et RQD (membre de CA) et a animé des ateliers de danse au MAI et Studio BIZZ.
Elahe a commencé à travailler en 2001 et a obtenu une licence en mise en scène de théâtre à l’université de Sooreh en 2004. En raison de sa passion pour la danse contemporaine, elle a mené pendant de nombreuses années des recherches approfondies sur les différentes techniques et les différents styles, et a participé à différents ateliers et cours européens afin d’élargir ses connaissances dans ce domaine. Elle a contribué au développement et au progrès de la danse contemporaine en Iran par le biais de nombreuses pièces qu’elle a mises en scène, chorégraphiées et dans lesquelles elle a dansé.
KIASA NAZERAN
Vu le durcissement des conditions politiques, Kiasa Nazeran se trouve contraint d’abandonner son métier d’acteur et de dramaturge en Iran et de partir pour la France en 2009. À Paris, il a approfondi sa connaissance théorico-pratique de l’art théâtrale en fréquentant l’école Jacques Lecoq, L’Académie Européenne du Théâtre Corporel, l’Université Sorbonne Nouvelle et l’Université Bourgogne-Franche-Comté où il a soutenu sa thèse de doctorat en octobre 2020. Afin de mettre sa connaissance de l’art de la dramaturgie à l’épreuve de la scène, en 2016, il a fondé le collectif Vâtchik Danse en collaboration avec la chorégraphe Nasim Lootij. Soucieux de donner une nouvelle image des enjeux politique et de la culture de son pays d’origine (Iran) au public canadien, il a fait la dramaturgie de « Moi-Me-Man » (2017) et de « La Chute » (2019). L’adoption d’une esthétique expressionniste a permis à Kiasa de révéler dans ces deux solos les angoisses actuelles du peuple iranien. Dès le début de la pandémie et en voyant la plupart des instances mondiales incapables de réagir à temps aux caprices de la Covid-19, Kiasa s’est convaincu qu’il est temps que l’art aborde la politique plus sérieusement. Cette conviction a donné vie à « L’Inconsistance », duo chorégraphique en cours de création où il danse sur scène avec Nasim.
Élevée à Montréal, au Québec, Word est une artiste de rue autodidacte qui a appris organiquement en s’entraînant à la maison et en se rendant à New York pour se produire avec d’autres danseurs dans un certain nombre de styles et de fondations. Enseignant dans diverses écoles de danse à Montréal, Ottawa, Québec et Ontario, elle s’est fait un devoir de participer à toutes les batailles et à tous les événements communautaires qu’elle pouvait, remportant des titres principalement dans les styles HipHop, Dancehall et Allstyles. À cette époque, elle était déjà devenue danseuse officielle pour des événements nocturnes, faisant la première partie d’artistes tels que Fabulous, co-chorégraphe pour Thugli’s Sic’Em, chorégraphe/interprète pour 4U2C présenté par le Cirque du Soleil, mariages, Bar Mitzvahs, programmes pour la jeunesse, etc. Word est un chorégraphe qui fait tout, de la première partie d’artistes majeurs à la réalisation de vidéoclips, en passant par le coaching d’artistes et de mannequins. Jackson 5 Opener Jazz Festival Montreal, Fabolous, Konshens, Demarco, RYMZ,Tamia Hill, Matrix L’Oréal Fusion Hairshow, Pajar CanCanada, Popcaan,Raptors Fix Yuh…
Diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal, José Flores cofonde le collectif CORPUS en 2017, qui signe notamment le court métrage RESURGO. Après ses études, il intègre la distribution du spectacle Saturday Night Fever, présenté à Québec et à Montréal. Il fait partie aussi de la production Mamma Mia présentée par Juste pour rire. En plus de sa collaboration avec Bouge de là, José travaille avec Destins croisés, sous la direction du chorégraphe Ismaël Mouaraki, la Compagnie Virginie Brunelle ainsi qu’avec le chorégraphe Harold Rhéaume (Le fils d’Adrien danse). Passionné du mouvement dansé, José est guidé par l’idée que les possibilités sont infinies lorsque l’on fait confiance à notre intelligence corporelle. Il désire continuer à explorer la danse dans toute sa complexité, que ce soit comme interprète, chorégraphe ou comme enseignant.
Janelle Hacault est une artiste professionnelle de la danse contemporaine philippino/canadienne française, chorégraphe, enseignante, comédienne et coach basée à Montréal, QC. Elle est diplômée du programme professionnel senior de School of Contemporary Dancers en Winnipeg, comédienne de formation et titulaire d’un baccalauréat spécialisé de l’Université de Winnipeg. Elle a été co-fondatrice de Nova Dance Collective, 6 Ricochet et co-créatrice de thedancepost.org. Elle a eu le privilège de travailler avec Nafro Dance Productions, Ming Hon, Compagnie Entitey/Jason Martin, Trip The Light Fantastic (Kyra Jean Green), Charles-Alexis Desgagnés, Morgane LeTiec, Andrea Peña, Sylvain Émard Danse, Les 7 Doigts de la Main, Wynn Holmes, Ani Taj et Sam Pinkleton ont été nommés aux Tony Awards. En 2021, elle participe à la 3e saison de Révolution, crée sa nouvelle création au Festival Quartiers Danses intitulée Ce Moment Où… diffusée sur MaTV et co-crée une comédie musicale originale avec le collaborateur/musicien Jeremy Walmsley intitulée, Ships. En 2022, Janelle a travaillé avec Sylvain Émard Danse (SED) et 19 autres danseurs sur le spectacle Rhapsodie, présenté par Danse Danse, a interprété Les Préludes (SED) à Trois-Rivières, et a fait la tournée Annie : la comédie musicale (mise en scène Serge Denoncourt et chorégraphe Wynn Holmes) à Montréal et à Québec pour Juste pour rire. En plus de la performance, Janelle a une pratique de coaching et une session d’embodiment en ligne qui mélange la danse et la méditation.
Née à Mexico, Diana s’est formée en danse à l’Estudio de Ballet Tecamachalco, à l’École Nationale de Ballet de Cuba et au Conservatoire Royal de La Haye. Elle a été membre de la Compagnie National de Danse du Mexique avant de se joindre aux Grands Ballets Canadiens de Montréal, où elle a dansé entre 2014 et 2019, interprétant le répertoire de Jiří Kylián, Ohad Naharin, Jean Christophe Maillot, Stephan Thoss, Edward Clug, Didy Veldman et Uwe Scholz, entre autres, et en tournant en Colombie, France, Espagne, Israël et Canada. En 2015, Diana a fondé la compagnie de danse Vías, qu’elle codirige actuellement avec Paco Ziel, et qui a présenté son travail dans des lieux mexicains renommés tels que le Teatro de la Ciudad Esperanza Iris, le Centre national des arts et le théâtre Benito Juárez; et au Canada à Montréal Arts Interculturels et au Domaine Forget de Charlevoix. Depuis 2016, Diana étudie des techniques vocales avec la chanteuse Mamselle Ruiz. Elle était membre du laboratoire multidisciplinaire Quantum Collective et a travaillé en tant qu’interprète pigiste avec des chorégraphes de la scène montréalaise tels que Sylvain Émard, Anne Plamondon et Andrew Skeels.
C’est après une formation en Éducation Spécialisée qu’Emmanuelle envisage la danse comme carrière. Métissée française-réunionnaise avec des origines indiennes, elle est bercée dans la culture des îles où danse et musique font partie intégrante du quotidien. Les danses de rue telles que le hip-hop, les danses latines et les danses des îles teintent sa rencontre autodidacte avec la danse. Titulaire d’un baccalauréat en danse, Emmanuelle effectuera sa formation académique -ballet, contemporain- en France, aux États-Unis et au Canada ce qui lui permet de bénéficier d’une approche variée et complète de cet art.
A titre de chorégraphe, en plus de répondre à des commandes chorégraphiques, elle décide de s’investir dans ses propres créations depuis 2019 après avoir présenté en France le duo Angel avec sa petite soeur polyhandicapée qui est son inspiration de vie. Elle nomme d’ailleurs sa compagnie Nouena Danse en l’honneur de celle-ci. Emmanuelle a depuis présenté son solo Encounter aux Festivals Zemmourballet et Quartiers Danses. Également, elle présente Chimion aux festivals Quartiers Danses et Vue Sur La Relève et reçoit plusieurs prix. Elle puise son inspiration dans le métissage des styles, aime déconstruire le mouvement pour livrer un matériel brut et viscéral en quête d’authenticité. Sa nouvelle création inclusive Anges Lumières en collaboration avec un centre de polyhandicap en France va bon train.
Originaire de l’île de la Reunion, Thibault a d’abord commencé par la danse hip-hop, Desirant étendre ses connaissances en danse il décide par la suite de se former à l’école de danse contemporaine de Montréal où il obtient son diplôme en 2018. Par la suite, il continue de paufiner sa danse à travers divers worshops . Étant membre de Or pur il a d’ailleurs eu la chance de travailler avec des personnes telles que Monstapop ou encore Cindy mc aullife. Thibault a comme but de développer sa danse personnelle autour de la danse Hip-hop et des différentes connaissances qu’il a pu acquérir durant sa formation en danse Contemporaine.
Danseur de Hip Hop dans l’âme, il a développé ses compétences en apprenant une variété de styles de danse qui inclut également de nombreux autres genres d’expression physique, tels que le Waving et plus encore. Formé dans plusieurs styles et artiste de la scène, il donne une compréhension distinguée de cette connaissance du mouvement, pour créer un flux unique et sans effort.
Le Message québécois de la journée internationale de la danse est réalisé par le RQD, grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et du Canada.
Crédits
Réalisateur : Damian Siqueiros Directeur photo : Max Machado 1er CA : François Côté-lemay B-Cam et Drone Op : Félix Simard Gaffeur : Jacques Bechard Habilleuse : Elodie Renaux Rédacteur en chef : Daniel Montiel Chorégraphes : Kyra Jean Green en collaboration avec Nasim LOOTIJ Interprètes : Diana León – Elahe Moonesi – Janelle Hacault – José Flores – Thibault Rajaofetra – Lakeysha Word Desmond – Emmanuelle Martin – Marco Edouard et Kiasa NAZERAN Extras: Helena Vallès, Simin Ahari, Atarpai Beigi, Juliette Diallo, Seyedeh Noushin Bahraini, Parisa Rajabian
Vendredi dernier, au cours d’une rencontre « À vous la parole » nous avons reçu Sara Thibault, chargée de programmes en danse pour les artistes et collectifs du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), pour nous expliquer les différents programmes et partager des astuces pour les demandes de financement.
Voici un petit résumé des informations partagées lors de la rencontre:
Les demandes de collectifs d’artistes sont acceptés – un collectif est un groupe d’artistes non enregistrés comme OBNL.
Les finissants des écoles de danse sont admissibles aux bourses du CALQ (sauf pour les bourses ayant des critères spécifiques ou ciblés).
Il faut être résident du Québec depuis au moins 12 mois pour faire une demande.
Les commissaires en danse ne sont pas encore reconnus par le CALQ.
Il est fortement recommandé de soumettre des vidéos au lieu de photos.
Il est aussi recommandé d’inclure de l’information sur le travail des collaborateurs principaux, lorsqu’il y en a dans le projet.
Les différents programmes possibles pour artistes et collectifs sont:
Exploration et recherche: pas d’attente de résultats ou de diffusion
Création: toutes activités liées à la création d’une oeuvre – Il s’agit du programme le plus exploité en danse
Présentation publique: diffusion confirmée
Déplacement
Circulation d’oeuvres au Québec: minimum 3 représentations
Circulation d’oeuvres hors Québec
Perfectionnement: classes de maîtres, mentor spécialisé, bonification technique
Publication et documentation critique: avancer les connaissances et sensibiliser le public (les documents pédagogiques ne sont pas admissibles)
Opportunités stratégiques et plan de carrière – Très peu demandé en danse
Vivacité: minorités ou nés hors du Qc ou Canada – jury pluridisciplinaire
Re-connaître: demandeurs autochtones
Partenariat territorial
Supplément pour personnes handicapées: couvrir les besoins spécifiques liés au projet
Afin de célébrer la Journée internationale de la danse (JID), le message québécois produit par le Regroupement québécois de la danse vise à célébrer la danse, révéler l’universalité de cette forme artistique, dépasser les barrières politiques et culturelles et rassembler les gens autour du langage commun de la danse.
Cette année, nous vous proposons de nous réunir en présentiel et au cours d’un Facebook Live pour la Journée internationale de la danse pour découvrir la vidéo ensemble.
Rejoignez-nous pour célébrer la danse, tisser des liens, découvrir le Message québécois de la JID 2023 et rencontrer les artistes signataires du message qui sera dévoilé!
BONUS
Les participant.e.s auront une place offerte pour assister au spectacle Ultraviolet produit par les Grands Ballets Canadiens, pour la représentation du vendredi 28 avril à 20 H 00 au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.
Le spectacle Ultraviolet est une expérience immersive qui explore les thèmes de la lumière et de l’obscurité à travers la danse contemporaine. Cette production innovante met en vedette des danseur·se·s exceptionnel·le·s, des costumes éblouissants et une musique envoûtante. Nous sommes convaincu·e·s que vous allez adorer cette soirée magique, qui est un hommage à la puissance et à la beauté de la danse.
Alors que le budget déclaré ce mardi 21 mars 2023 par le ministre des Finances, Monsieur Éric Girard, dépeint d’un investissement qui appuiera le développement de la culture québécoise et contribuera à son rayonnement, les investissements annoncés appuieront une partie de l’éco-système de la danse tandis que plusieurs besoins demeurent non précisés.
Voici un résumé des engagements énoncés pouvant s’appliquer à notre secteur :
$55M sur cinq ans pour affirmer une présence en ligne pour les contenus culturels québécois, à l’aide d’un nouveau plan d’action numérique en culture;
$2,5M pour un an afin de promouvoir la culture québécoise sur les marchés étrangers à travers un déploiement numérique;
$41M sur cinq ans pour favoriser la consommation d’œuvres culturelles et le rayonnement de la culture québécoise par :
la bonification de l’enveloppe du programme Appel de projets pour le rayonnement de la culture québécoise pour en soutenir la promotion,
la poursuite et l’adaptation aux différents contextes de soutien à la diffusion de spectacles (soutien à la billetterie qui ne s’applique pas à tous les diffuseurs en danse);
$4M sur cinq ans pour élaborer un passeport culturel pour les jeunes qui leur permettra d’accéder à des biens et services culturels québécois à un coût avantageux;
$25M sur trois ans pour appuyer les festivals et événements touristiques dans les régions;
$88M pour augmenter la pratique du loisir, du sport et de l’activité physique et améliorer leur accessibilité, dans un environnement sain et sécuritaire.
Le RQD poursuivra les discussions avec le Ministère de la culture et des communications ainsi qu’avec le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) afin d’assurer que ces sommes serviront bien à la relance et au développement de la danse.
Le Regroupement québécois de la danse (RQD) accueille alors avec réserve les déclarations relatives à l’annonce du budget car tandis qu’elles pourront servir à nos festivals en régions, à la promotion de nos oeuvres, à une partie des diffuseurs et aux écoles de danse de loisir, elles ne précisent pas de mesures ciblant les besoins en main d’œuvre chez les organismes en danse ni le filet social nécessaire aux artistes et travailleurs autonomes en danse.
“ L’annonce du budget 2023 ne me rassure pas encore quant au développement durable de notre secteur. Tandis que nous pourrons continuer à investir en promotion et en accessibilité aux œuvres, nos organismes et nos artistes vivent des années très difficiles. Leurs besoins structurels en main d’œuvre et filets sociaux ne pourront pas être ignorés pour longtemps, sinon on risquera de les perdre. Alors j’attendrai avec impatience les prochaines annonces liées spécifiquement à ses mesures et m’assurerai de faire les suivis nécessaires avec le ministère ainsi que le CALQ.” Nadine Medawar, DG du Regroupement québécois de la danse.
Pour un résumé de toutes les mesures annoncées en culture, nous vous encourageons à lire le résumé de Culture Montréal qui détaille clairement les mesures ciblées dans le budget 2023-2024 du gouvernement du Québec.
Rencontre « À vous la parole! »
Présentation du Programme de bourses aux artistes du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour les danseurs, danseuses et les chorégraphes indépendant.e.s
Cette rencontre est l’occasion de se réunir, de s’écouter, d’apprendre et d’avancer ensemble…
Les sessions « À vous la parole du RQD » offrent la chance aux intervenants du secteur de partager leurs informations, leurs réalités et d’enrichir notre développement collectif.
L’artiste endosse aujourd’hui de multiples rôles pour mener ses projets; de chercheur(-euse) à créateur(-trice), l’artiste peut aussi agir comme producteur(-trice) ou gestionnaire.
Le Conseil souhaite reconnaître les besoins liés à ces multiples compétences et contribuer à l’amélioration de la situation financière des artistes.
Notre invitée, la chargée de programmes, Sara Thibault nous présentera ce programme, suivi d’une période de questions.
Nous vous espérons en grand nombre pour la quatrième rencontre de cette nouvelle saison de concertation!
Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA) est de retour pour sa 41e édition à Montréal et à Québec du 14 au 26 mars prochains en salle et du 24 mars au 2 avril en ligne. Architecture, photographie, peinture, théâtre, cinéma, danse, musique… Documentaires, courts-métrages, fictions, captations…
Le plus important festival du film sur l’art vous émerveillera à nouveau avec plus de 200 films de 49 pays, qui satisferont autant les cinéphiles les plus aguerris qu’un public plus large à la recherche de découvertes culturelles et artistiques en tout genre.
En plus de cette programmation, assistez également à nos événements spéciaux comme nos projections en extérieur, nos rencontres professionnelles, nos fêtes et plus encore.
Assistez à la Nuit de la danse est un véritable marathon de projection pour une nuit inoubliable le jeudi 16 mars à 18h au Théâtre Outremont.
Jérémie Battaglia, Mélanie Demers, David Albert-Toth, Polish Dance Theatre, Marie Mougeolle, Minna Tervamäki, Emmanuel Jouthe, Diana León, Soraïda Caron, Evelyn Hart… Vous êtes convié·e·s à cette nuit spéciale consacrée à célébrer les artistes du monde de la danse d’ici et d’ailleurs
Une nuit présentée en partenariat avec le Regroupement québécois de la danse, Prima Danse, Danse Danse, Ballets Jazz Montréal.
En l’honneur du Mois de l’histoire des Noirs, le directeur général de l’École supérieure de ballet du Québec, Monsieur Alix Laurent, lance une réflexion sur la place des personnes noires dans le monde du ballet, d’hier à aujourd’hui.
« J’aimerais vous parler d’une autre belle réussite, dont nous sommes très fiers à l’École supérieure de ballet du Québec. Elle se nomme Tatiana Lerebours et elle est la première Québécoise d’origine haïtienne qui danse professionnellement pour Les Grands Ballets canadiens (GBC). Très jeune, Tatiana partait toute seule du nord de Montréal pour venir prendre ses cours de danse à l’École supérieure. »
« Je vous parle de l’histoire de Tatiana Lerebours parce qu’il fut un temps où une jeune fille talentueuse avec la couleur de sa peau n’aurait jamais pu entrer dans une grande école et encore moins, danser pour une grande compagnie de danse.»
« Cependant, même si maintenant les préjugés conscients ou inconscients peuvent persister, aujourd’hui il est important de reconnaître que le monde a changé. Cet art magnifique qu’est le ballet devient d’autant plus utile lorsqu’il réunit sur la même scène les artistes, quelle que soit la couleur de leur peau.»
« J’aime bien croire qu’il y a presque 18 ans maintenant, mon faciès n’a probablement pas été pris en considération lorsque l’École supérieure a décidé de me choisir comme directeur général. J’imagine que les membres du conseil d’administration d’alors étaient loin de songer aux retombées stratégiques qu’aurait ce geste en 2023. Force est de constater que je fais partie malgré moi de ces changements qui indiquent à tous que notre monde évolue et que nous avons tous la responsabilité de le rendre meilleur. »
Cette rencontre est l’occasion de se réunir, de s’écouter, d’apprendre et d’avancer ensemble…
Les sessions « À vous la parole du RQD » offrent la chance aux intervenants du secteur de partager leurs informations, leurs réalités et d’enrichir notre développement collectif.
Afin de célébrer le Mois de l’histoire des noirs, le RQD vous invite à une rencontre sur l’apport des artistes afrodescendants dans le monde de la danse au Québec.
Retrouvez nos invitées, les artistes Zab Maboungou et Elisabeth-Anne Dorléans pour ce riche échange!
Si vous avez besoin d’une traduction anglaise ou d’une interprétation en langue des signes en simultané, merci de remplir ce formulaireavant le lundi 20 février 2023.
Nous vous espérons en grand nombre pour la seconde rencontre de cette nouvelle saison de concertation!
Actif sur les scènes municipale, provinciale et fédérale depuis près de 40 ans, le Regroupement québécois de la danse (RQD) rassemble et représente les individus et organismes professionnels œuvrant en danse, dans le but de favoriser l’avancement et le rayonnement de l’art chorégraphique et de contribuer à l’amélioration des conditions de pratique.
Le RQD est à la recherche d’un.e agent.e administratif.ve pour soutenir et assister l’équipe du RQD dans diverses tâches administratives. Le ou la titulaire du poste fournit principalement du soutien aux départements du développement professionnel et de l’administration.
Conditions de travail :
Conditions salariales : entre 42 500 $ et 45 5000 $ selon l’expérience – avec augmentations annuelles
Horaire de travail : 35 heures par semaine ; horaires flexibles possibles
Lieu de travail : Flexible : hybride, bureaux au 3680, rue Jeanne-Mance, bureau 440, à Montréal. La personne doit parfois pouvoir se déplacer ponctuellement, notamment en dehors des horaires réguliers de travail.
Assurances collectives et programme de REER disponibles
Accès à plusieurs billets de spectacles par année
Activités sociales nombreuses
Environnement de travail décontracté, agréable et humain
Début du contrat : mars 2023
Responsabilités :
Soutenir le directeur du développement professionnel dans la gestion des classes techniques et des activités de formation continue :
Programmer et gérer les classes techniques et les activités de formation continue ;
Participer à l’organisation logistique des activités de formation (formateurs, accompagnateurs, locaux, équipements, accueil, préparation de salles, etc.) ;
Gérer les inscriptions des participants aux différentes activités de formation ;
Compléter et faire le suivi des ententes avec les collaborateurs et les formateurs ;
Effectuer des mises à jour ponctuelles du site web (intégration de visuels et de textes, hyperliens, etc.) ;
Compiler des statistiques selon le besoin.
Soutenir la directrice des finances et de l’administration dans la gestion comptable et administrative :
Assurer le classement et l’archivage des dossiers physiques et numériques;
Voir à l’organisation des réunions (CA, comités, etc.) – monter les dossiers et préparer la salle de conférence
Procéder à la mise en forme de documents ;
Traiter le courrier et faire les envois postaux de l’organisme ;
Assurer la gestion de la petite caisse, percevoir des paiements et effectuer les dépôts ;
Préparer des factures et faire le suivi nécessaire auprès des clients ;
Suivre les dépenses faites par cartes de crédit et les factures associées ;
Effectuer les tâches reliées au bon fonctionnement du bureau (réception, accueil, gestion des équipements, bonne tenue des lieux).
Habiletés requises:
Maîtrise de la suite bureautique Office et connaissance de la base de données File Maker Pro ;
Habiletés avec les outils de travail collaboratif et les plateformes numériques ;
Diplôme postsecondaire dans la gestion des arts et/ou une expérience pertinente de 2 ans ;
Minutie et discernement ;
Bon sens de l’organisation et de la gestion des priorités ;
Aisance à œuvrer dans des réseaux qui misent sur le partage, l’entraide et la collaboration ;
Grande autonomie, polyvalence et débrouillardise ;
Esprit d’initiative et entregent ;
Connaissance de WordPress serait un atout ;
Bonne connaissance du milieu de la danse et de ses acteurs serait un atout.
Traitement des candidatures
Faire parvenir votre lettre de motivation accompagnée de votre CV au plus tard le 19 février à minuit, à l’attention de Thérèse Ghobriel, Directrice des finances et de l’administration, à info@quebecdanse.org
Un accusé de réception sera envoyé pour toute candidature reçue. Seules les personnes sélectionnées seront contactées.
Le RQD adhère au principe d’égalité en matière d’accès à l’emploi et invite toutes les communautés à présenter leur candidature. Toutes les candidatures reçues seront considérées avec attention et diligence.
Si vous êtes admissibles à une subvention salariale d’Emploi-Québec, merci de le préciser et de joindre votre lettre d’admissibilité. Il n’est pas nécessaire d’être admissible à une subvention salariale pour être considéré pour le poste.
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