Message québécois de la Journée internationale de la danse 2023

La danse comme symbole de la vie

À l’invitation du Regroupement québécois de la danse (RQD), dix artistes livrent un message solidaire afin de libérer la parole du corps et de clamer ce droit aux professionnels de la danse partout à travers le monde pour la Journée internationale de la danse.

Message québécois de la Journée internationale de la danse, avec Nasim Lootij, Elahé Moonesi, Thibault Rajaofetra, Lakeysha Lyrykz Desmond, Diana León, Janelle Hacault, Kiasa Nazeran, Emmanuelle Martin, Marco Edouard et José Flores, chorégraphiée par Kyra Jean Green et Nasim Lootij, dirigée par Damian Siqueiros, réalisée par Max Machado et produite par le Regroupement québécois de la danse.

Célébrer la danse comme le symbole de la vie, voici le message québécois de 2023. Cette campagne rend hommage et s’inspire de vidéos d’artistes iraniens utilisant la danse comme moyen de résistance et de protestation, malgré le fait que cet art soit interdit dans leur vie. La danse nous rassemble et nous ressemble. Elle appartient à tous.tes et chacun d’entre nous peut la réclamer. Cette vidéo constitue une lettre d’amour et de soutien à celles et ceux qui aiment passionnément la danse et risquent tout pour la pratiquer.

“La danse est dans mes veines […] Les jeunes dans ce mouvement célèbrent la vie à travers la danse.” Nasim Lootij

“En me faufilant à travers les rochers noirs et rugueux comme de l’or pur et liquide, je ressens que je peux surmonter tout obstacle avec ma danse.” Elahé Moonesi

“Elle me permet de maintenir ma créativité en mouvement, c’est ce que la danse est pour moi : mon moteur de créativité.” Thibault Rajaofetra

“Des langues transmises par le temps et le son, parlées par le corps physique, tirées de nos expériences (la vie), nous donnant d’une certaine manière un sens de l’équilibre au sein de nos déséquilibres. Danser librement et sans complexe, c’est défier la gravité avec les forces de la nature.” Lakeysha Word Desmond

“La danse me rappelle qui je suis, c’est mon foyer, ma source de paix.” Diana León

“À l’âge de 9 ans, je suis entrée dans un théâtre et j’ai su que j’étais chez moi.” Janelle Hacault

« La danse, c’est le jaillissement, l’éruption des forces de la vie. Alors qu’un totalitarisme religieux, fanatique et obscur, c’est le règne des forces de la mort. C’est donc le combat entre les forces de la vie et les forces de la mort. » Kiasa Nazeran

“La Danse aligne mon être : elle fait vibrer mon âme, mon corps et mon esprit en un tout avec la Nature.” Emmanuelle Martin

“Pour moi, la danse est un art qui permet à tous.tes de parler librement et de se comprendre quelle que soit la barrière de langue pouvant nous séparer.” Marco Edouard

 © Max Machado

DAMIAN SIQUEIROS

Réalisateur
L’artiste multidisciplinaire Damian Siqueiros utilise l’art pour créer des récits positifs sur l’avenir qui conduisent à la guérison des environnements sociaux et écologiques. Son projet actuel, Terra Sapiens, se concentre sur la représentation d’avenirs positifs viables issus de la convergence de la science, du savoir indigène traditionnel, de la philosophie, de l’art et du design. Il aborde les défis sociaux et écologiques en cherchant des solutions par le biais d’une approche synergique. Damian a 20 ans de carrière et de pratique multidisciplinaire : photographie, film élargi, direction artistique et éducation artistique. Il a exposé au niveau international, notamment au Carrousel du Louvre, au Frost Museum, au Mexique, en Corée du Sud, au Canada et à New York.

 © Max Machado

KYRA JEAN GREEN

Chorégraphe
Kyra Jean Green est une artiste canado-américaine née en France, élevée en Floride et résidant actuellement à Montréal, au Canada. Elle a obtenu son BFA en danse à la Juilliard School en 2006. Après dix ans de travail en tant que danseuse, Kyra a décidé en 2017 qu’il était temps de créer sa propre compagnie qu’elle a nommée Trip The Light Fantastic. La compagnie implique des danseurs, des artistes visuels et des cinéastes basés dans la communauté montréalaise. Le langage gestuel de la compagnie combine les styles contemporains et urbains ainsi que l’improvisation structurée. Trip The Light Fantastic s’intéresse aux dures réalités de la psyché individuelle et aux stigmates sociaux qui nous empêchent d’atteindre notre propre libération. Ces questions sont posées à travers la danse et les médias mixtes afin d’inspirer un changement positif dans notre société. La compagnie a fait ses débuts en septembre 2017 au Festival Quartiers Danses à Montréal Canada et s’est depuis produite au Panama, au Danemark, à New York et au Portugal. En 2021, la compagnie a été invitée à participer à C2 en tant que compagnie de danse interne.

 © Max Machado

MAX MACHADO
Directeur photographie

Max Machado est un directeur de la photographie polyvalent qui s’est déplacé un peu partout dans le monde avant de s’installer à Montréal, au Québec, au Canada. Il est passionné par la création de contenu significatif, unique et puissant à travers des films de fiction, des projets documentaires, des vidéos musicales, des œuvres d’art, du contenu de marque et des publicités. Il a tourné des projets en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, au Moyen-Orient et est prêt à voyager à l’étranger et à travailler avec des équipes parlant anglais, français, portugais, espagnol ou galicien. Son travail a été présenté à CBC, PBS, SXSW, Camerimage, TIFF, Slamdance, Vimeo Staff Picks, Canadian Society of Cinematographers Awards, Canadian Screen Awards, Global News, IDFA, RIDM, DOC NYC, Fantasia, Raindance, Ann Arbor FF, Atlanta FF, Regard, It’s All True, FCVQ, VIFF, Clermont-Ferrand, Nouveau Cinéma, RVQC, Newark IFF, et bien d’autres encore.

 © Frédéric Chais

NASIM LOOTIJ

Chorégraphe (en collaboration)
Révoltant contre les interdictions imposées par l’actuel régime iranien à toute forme d’art, notamment à la danse, Nasim Lootij, chorégraphe et interprète, a quitté l’Iran en 2006. Arrivée à Paris, elle a complété ses études en danse contemporaine à l’Université Paris8, au RIDC et au conservatoire Jean Wiener avant de se spécialiser en Notation Laban au CNSMDP. Elle a également collaboré avec plusieurs chorégraphes français, comme Odile Duboc, Christine Gérard, Natalie Pernette, Dominique Dupuy, Alban Richard, Cecile Loyer et Nawel Oulad et a créé deux pièces : Lalaï (2012) et Bouyé Jouyé Mouliân (2015). Depuis 2016, elle vit et travail à Montréal où elle a co-fondé le collectif Vâtchik Danse avec le dramaturge Kiasa Nazeran. Dans leurs créations, ceux-ci s’inspirent souvent de l’art et de l’histoire de l’Iran, des questionnements politiques actuels et de l’expressionnisme allemand. Leurs créations : Moi-Me-Man (2017), La Chute (2019), L’Inconsistance (En cours), Espace Politique (En cours). Nasim a également chorégraphié des scènes de danse pour deux films et une pièce de théâtre : « Damascus Dreams » (2019), « Nowhere Land » (2020) et « Black Baloon » (2020). En tant qu’interprète, elle a dansé pour France Joffrey (2016), Su Feh Lee (2017), Amplement Danse (2021-2023), Kondition Pluriel (2021-22) et Amour Amour (En cours) . Elle a aussi collaboré avec deux établissements de danse, Fondation Jean-Pierre Perreault et RQD (membre de CA) et a animé des ateliers de danse au MAI et Studio BIZZ.

 © Reihan Mahmoudi

ELAHE MOONESI

Elahe a commencé à travailler en 2001 et a obtenu une licence en mise en scène de théâtre à l’université de Sooreh en 2004. En raison de sa passion pour la danse contemporaine, elle a mené pendant de nombreuses années des recherches approfondies sur les différentes techniques et les différents styles, et a participé à différents ateliers et cours européens afin d’élargir ses connaissances dans ce domaine. Elle a contribué au développement et au progrès de la danse contemporaine en Iran par le biais de nombreuses pièces qu’elle a mises en scène, chorégraphiées et dans lesquelles elle a dansé.

KIASA NAZERAN

Vu le durcissement des conditions politiques, Kiasa Nazeran se trouve contraint d’abandonner son métier d’acteur et de dramaturge en Iran et de partir pour la France en 2009. À Paris, il a approfondi sa connaissance théorico-pratique de l’art théâtrale en fréquentant l’école Jacques Lecoq, L’Académie Européenne du Théâtre Corporel, l’Université Sorbonne Nouvelle et l’Université Bourgogne-Franche-Comté où il a soutenu sa thèse de doctorat en octobre 2020. Afin de mettre sa connaissance de l’art de la dramaturgie à l’épreuve de la scène, en 2016, il a fondé le collectif Vâtchik Danse en collaboration avec la chorégraphe Nasim Lootij. Soucieux de donner une nouvelle image des enjeux politique et de la culture de son pays d’origine (Iran) au public canadien, il a fait la dramaturgie de « Moi-Me-Man » (2017) et de « La Chute » (2019). L’adoption d’une esthétique expressionniste a permis à Kiasa de révéler dans ces deux solos les angoisses actuelles du peuple iranien. Dès le début de la pandémie et en voyant la plupart des instances mondiales incapables de réagir à temps aux caprices de la Covid-19, Kiasa s’est convaincu qu’il est temps que l’art aborde la politique plus sérieusement. Cette conviction a donné vie à « L’Inconsistance », duo chorégraphique en cours de création où il danse sur scène avec Nasim. 

 © Le gars des archives

LAKEYSHA « WORD » DESMOND (Word Lunaticus Steez)

Élevée à Montréal, au Québec,  Word est une artiste de rue autodidacte qui a appris organiquement en s’entraînant à la maison et en se rendant à New York pour se produire avec d’autres danseurs dans un certain nombre de styles et de fondations. Enseignant dans diverses écoles de danse à Montréal, Ottawa, Québec et Ontario, elle s’est fait un devoir de participer à toutes les batailles et à tous les événements communautaires qu’elle pouvait, remportant des titres principalement dans les styles HipHop, Dancehall et Allstyles. À cette époque, elle était déjà devenue danseuse officielle pour des événements nocturnes, faisant la première partie d’artistes tels que Fabulous, co-chorégraphe pour Thugli’s Sic’Em, chorégraphe/interprète pour 4U2C présenté par le Cirque du Soleil, mariages, Bar Mitzvahs, programmes pour la jeunesse, etc. Word est un chorégraphe qui fait tout, de la première partie d’artistes majeurs à la réalisation de vidéoclips, en passant par le coaching d’artistes et de mannequins. Jackson 5 Opener Jazz Festival Montreal, Fabolous, Konshens, Demarco, RYMZ,Tamia Hill, Matrix L’Oréal Fusion Hairshow, Pajar CanCanada, Popcaan,Raptors Fix Yuh…

 © Marï Photographe

JOSÉ FLORES

Diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal, José Flores cofonde le collectif CORPUS en 2017, qui signe notamment le court métrage RESURGO. Après ses études, il intègre la distribution du spectacle Saturday Night Fever, présenté à Québec et à Montréal. Il fait partie aussi de la production Mamma Mia présentée par Juste pour rire. En plus de sa collaboration avec Bouge de là, José travaille avec Destins croisés, sous la direction du chorégraphe Ismaël Mouaraki, la Compagnie Virginie Brunelle ainsi qu’avec le chorégraphe Harold Rhéaume (Le fils d’Adrien danse). Passionné du mouvement dansé, José est guidé par l’idée que les possibilités sont infinies lorsque l’on fait confiance à notre intelligence corporelle. Il désire continuer à explorer la danse dans toute sa complexité, que ce soit comme interprète, chorégraphe ou comme enseignant.

 © Damian Siqueiros

JANELLE HACAULT 

Janelle Hacault est une artiste professionnelle de la danse contemporaine philippino/canadienne française, chorégraphe, enseignante, comédienne et coach basée à Montréal, QC. Elle est diplômée du programme professionnel senior de School of Contemporary Dancers en Winnipeg, comédienne de formation et titulaire d’un baccalauréat spécialisé de l’Université de Winnipeg. Elle a été co-fondatrice de Nova Dance Collective, 6 Ricochet et co-créatrice de thedancepost.org. Elle a eu le privilège de travailler avec Nafro Dance Productions, Ming Hon, Compagnie Entitey/Jason Martin, Trip The Light Fantastic (Kyra Jean Green), Charles-Alexis Desgagnés, Morgane LeTiec, Andrea Peña, Sylvain Émard Danse, Les 7 Doigts de la Main, Wynn Holmes, Ani Taj et Sam Pinkleton ont été nommés aux Tony Awards. En 2021, elle participe à la 3e saison de Révolution, crée sa nouvelle création au Festival Quartiers Danses intitulée Ce Moment Où… diffusée sur MaTV et co-crée une comédie musicale originale avec le collaborateur/musicien Jeremy Walmsley intitulée, Ships. En 2022, Janelle a travaillé avec Sylvain Émard Danse (SED) et 19 autres danseurs sur le spectacle Rhapsodie, présenté par Danse Danse, a interprété Les Préludes (SED) à Trois-Rivières, et a fait la tournée Annie : la comédie musicale (mise en scène Serge Denoncourt et chorégraphe Wynn Holmes) à Montréal et à Québec pour Juste pour rire. En plus de la performance, Janelle a une pratique de coaching et une session d’embodiment en ligne qui mélange la danse et la méditation.

 © Romain Lorraine

DIANA LEÓN

Née à Mexico, Diana s’est formée en danse à l’Estudio de Ballet Tecamachalco, à l’École Nationale de Ballet de Cuba et au Conservatoire Royal de La Haye. Elle a été membre de la Compagnie National de Danse du Mexique avant de se joindre aux Grands Ballets Canadiens de Montréal, où elle a dansé entre 2014 et 2019, interprétant le répertoire de Jiří Kylián, Ohad Naharin, Jean Christophe Maillot, Stephan Thoss, Edward Clug, Didy Veldman et Uwe Scholz, entre autres, et en tournant en Colombie, France, Espagne, Israël et Canada. En 2015, Diana a fondé la compagnie de danse Vías, qu’elle codirige actuellement avec Paco Ziel, et qui a présenté son travail dans des lieux mexicains renommés tels que le Teatro de la Ciudad Esperanza Iris, le Centre national des arts et le théâtre Benito Juárez; et au Canada à Montréal Arts Interculturels et au Domaine Forget de Charlevoix. Depuis 2016, Diana étudie des techniques vocales avec la chanteuse Mamselle Ruiz. Elle était membre du laboratoire multidisciplinaire Quantum Collective et a travaillé en tant qu’interprète pigiste avec des chorégraphes de la scène montréalaise tels que Sylvain Émard, Anne Plamondon et Andrew Skeels.

 © Damian Siqueiros

EMMANUELLE MARTIN 

C’est après une formation en Éducation Spécialisée qu’Emmanuelle envisage la danse comme carrière. Métissée française-réunionnaise avec des origines indiennes, elle est bercée dans la culture des îles où danse et musique font partie intégrante du quotidien. Les danses de rue telles que le hip-hop, les danses latines et les danses des îles teintent sa rencontre autodidacte avec la danse. Titulaire d’un baccalauréat en danse, Emmanuelle effectuera sa formation académique -ballet, contemporain- en France, aux États-Unis et au Canada ce qui lui permet de bénéficier d’une approche variée et complète de cet art.

A titre de chorégraphe, en plus de répondre à des commandes chorégraphiques, elle décide de s’investir dans ses propres créations depuis 2019 après avoir présenté en France le duo Angel avec sa petite soeur polyhandicapée qui est son inspiration de vie. Elle nomme d’ailleurs sa compagnie Nouena Danse en l’honneur de celle-ci. Emmanuelle a depuis présenté son solo Encounter aux Festivals Zemmourballet et Quartiers Danses. Également, elle présente Chimion aux festivals Quartiers Danses et Vue Sur La Relève et reçoit plusieurs prix. Elle puise son inspiration dans le métissage des styles, aime déconstruire le mouvement pour livrer un matériel brut et viscéral en quête d’authenticité. Sa nouvelle création inclusive Anges Lumières en collaboration avec un centre de polyhandicap en France va bon train.

 © Maxime Côté

THIBAULT RAJAOFETRA

Originaire de l’île de la Reunion, Thibault a d’abord commencé par la danse hip-hop, Desirant étendre ses connaissances en danse il décide par la suite de se former à l’école de danse contemporaine de Montréal où il obtient son diplôme en 2018. Par la suite, il continue de paufiner sa danse à travers divers worshops . Étant membre de Or pur il a d’ailleurs eu la chance de travailler avec des personnes telles que Monstapop ou encore Cindy mc aullife. Thibault a comme but de développer sa danse personnelle autour de la danse Hip-hop et des différentes connaissances qu’il a pu acquérir durant sa formation en danse Contemporaine.

 © Seyna Rose Photography

MARCO EDOUARD

Danseur de Hip Hop dans l’âme, il a développé ses compétences en apprenant une variété de styles de danse qui inclut également de nombreux autres genres d’expression physique, tels que le Waving et plus encore. Formé dans plusieurs styles et artiste de la scène, il donne une compréhension distinguée de cette connaissance du mouvement, pour créer un flux unique et sans effort.

Le Message québécois de la journée internationale de la danse est réalisé par le RQD, grâce au soutien financier du gouvernement du Québec et du Canada.

Crédits

Réalisateur : Damian Siqueiros
Directeur photo : Max Machado
1er CA : François Côté-lemay
B-Cam et Drone Op : Félix Simard
Gaffeur : Jacques Bechard 
Habilleuse : Elodie Renaux
Rédacteur en chef : Daniel Montiel
Chorégraphes : Kyra Jean Green en collaboration avec Nasim LOOTIJ
Interprètes : Diana León – Elahe Moonesi – Janelle Hacault – José Flores – Thibault Rajaofetra – Lakeysha Word Desmond – Emmanuelle Martin – Marco Edouard et Kiasa NAZERAN
Extras: Helena Vallès, Simin Ahari, Atarpai Beigi, Juliette Diallo, Seyedeh Noushin Bahraini, Parisa Rajabian

Source
Jade Gros
Communication Lead
438 370 7722
jgros@quebecdanse.org