Une étude sur l’impact économique de la culture made in Montréal
Le 1er juin, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) dévoilait sa plus récente étude qui démontre, chiffres et statistiques à l’appui, que la culture est un atout économique non négligeable pour la métropole québécoise. Parce que les démonstrations et les argumentaires économiques ont du poids, nous vous encourageons à prendre connaissance de ce document et saluons par le fait même l’initiative de la CCMM qui livre ici une étude, confiée à la firme KPMG-SECOR, sur laquelle tous les défendeurs de la culture pourront prendre appui.
Parmi les conclusions qui touchent plus étroitement à la danse, mentionnons comme le rapportait La Presse mardi, que la CCMM constate qu’il faut faire davantage pour soutenir les organismes de petite taille, de même que les artistes, auteurs et interprètes indépendants qui constituent le « cœur créatif de Montréal ». Ce cœur, bien que vibrant, est fragile. On précise aussi qu’en dépit de l’opération visant à équilibrer les finances publiques du gouvernement, il est important de « s’assurer que le dispositif d’appui aux entreprises et organismes culturels demeure bien financé […][puisqu’] il s’agit là d’un des principaux leviers à la disposition des organismes culturels désireux d’accroître leur financement privé.»
Soulignons que des sept organismes artistiques interrogés aux fins de cette étude, deux proviennent du secteur de la danse : Sylvain Émard Danse et Les Grands Ballets Canadiens de Montréal. Leurs témoignages viennent notamment illustrer les défis à « sortir du cadre » et à faire preuve d’imagination et d’audace pour rejoindre de nouveaux publics, donateurs et commanditaires.
L’étude La culture à Montréal : chiffres, tendances et pratiques innovantes a été réalisée grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications et du Conseil des arts de Montréal.